• Hello

     

    Donc comme j'ai déjà pu le dire : je ne compte plus alimenter kazeo en fic... mais c'est pas pour autant que j'abandonne totalement.

    Je déménage ; je change de plateforme pour gagner wordpress.

    Pour le moment, ce sont surtout des fanfictions Teen Wolf et Supernatural qui arrivent sur le fameux wordpress mais, sitôt aurais-je fini certaines de mes fics (notamment une très longue I have a dream/nightmare inspirée de la série Awake/Inception -ouais un petit mélange quoi- ; et un crossover entre Teen Wolf et Supernatural) : je compte reprendre l'écriture de Theodore Nottt. 

    Comme prévu depuis des années : je la recommence du début afin de ne pas aller dans tous les sens et me contredire mais aussi ajouter moults détails qui prendront leur importance dans la suite etc. J'aimerais actuellement pouvoir faire un chapitre par jour (donc ce serait des petits chapitres de 2000 mots environ mais quotidiens donc ça compenserait) mais je ne sais si je saurais m'y tenir... mais ça serait l'idéal quoi.

    Sur wordpress, il y aura aussi mes bilans séries ; des chroniques sur des séries et des livres (des films également mais n'étant pas grande férue de films -trop longs pour moi- ça ne sera pas majoritaire), des dessins etc.

    Donc voilà... tout ça sera sur PAPIONINI


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  • Hello,

     

    Depuis quelques temps déjà (plusieurs mois...) je ne passe que très occasionnellement sur snapou-black. 

    Pourquoi ?

    Pour plusieurs raisons... dont la plus importante : j'ai commencé à déménager sur wordpress. Pour avoir un peu travailler sur wordpress en cours (un peu étant le maître mot de cette phrase), je voulais m'entraîner puis l'entraînement s'est... concrétisé, dirons-nous.

    Donc voilà : je déménage et n'alimenterais plus Snapou-Black. Ce qui se trouve sur SB sera revu et corrigé (ou juste corrigé dans certains cas) puis posté sur wordpress.

     

    Wordpress en question :

    PAPIONINI


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  • John avait dormi dans un des fauteuils présent dans la chambre de Theodore. Contrairement à ce qu'aurait fait Zacharias : il l'avait laissé à l'aute bout de la pièce et avait préféré ne pas trop l'approcher du lit afin de ne pas faire une mauvaise surprise au brun qui se réveillerait. Bon, il y avait fort à penser que Smith n'aurait pas eu à approcher le fauteuil dans la mesure où il serait allé s'allonger aux côtés du serpent... mais passons.
     
    Le sommeil de Theodore avait, sans surprise, été plutôt agité. Il n'avait eu de cesse de se tourner et se retourner ; s'était réveillé plusieurs fois ; avait peiné à retrouver le sommeil et, systématiquement, avait cherché la présence de Zacharias. Quand, enfin, il commençait à s'endormir, il murmurait le prénom du blond comme s'il allait subitement apparaître après ça.
     
    - Il est de garde cette nuit, murmura John. Il passera dès qu'il pourra. Il m'a demandé de te dire qu'il ferait son possible et espérait que tu saurais... dormir.
     
    A genoux près du lit, le futur auror venait à peine de réussir à calmer le serpentard. Le brun lui avait donné bien du fil à retordre et il n'avait absolument pas été tâche aisée que lui faire comprendre qu'il devait se rendormir. Pire qu'un gosse, le Theodore, sur le coup se dit John.
     
    Tout en se disant que ce qu'il était en train de faire n'était pas correct, mais ne voyant pas d'autres alternatives : le blaireau avait ensuite menti afin de justifier l'absence de Zacharias. 
     
    Parce que Zacharias ne pouvait pas être absent. Pas alors que Theodore venait tout juste de sortir de prison. Pas alors que Theodore allait avoir besoin de lui ; et lui de lui. Et puis, en plus, il s'était embrouillé et n'avait absolument pas formulé les phrases adéquates.
     
    Les mots qui avaient franchi ses lèvres ne sauraient être ceux de Zacharias.
     
    - Ca va aller, Theo.
     
    Si le premier concerné hocha la tête, donnant l'impression de le croire, et se tourna ensuite afin de se rendormir... John, de son côté, savait que ce qu'il venait de dire ne pouvait être plus faux. 
     
    Il y avait un problème, et de taille ! Zacharias n'avait pas appelé Theodore par son prénom lorsque l'auror l'avait évoqué. Pire encore : le médicommage avait eu l'air méprisant à cet instant.
     
    Méprisant ? Zacharias ? Oui c'était possible, mais certainement pas lorsque le fils Nott était le sujet de la conversation. Depuis le début de leurs années d'études : le blond avait été mordu par le brun, l'avait suivi partout, harcelé de tout son saoul... et du jour au lendemain : ça ?
     
    Et puis Hannah ? Hannah Abbot ? L'indifférence originelle s'était transformée depuis un moment déjà en haine pure et simple. Que diable faisait-elle chez Zach ?
     
    - Ca va aller.
    - J'ai compris, Cad, marmonna Theodore en lui tournant le dos, sa voix étouffée par son coussin.
     
    Comment pourrait-il dire la vérité au serpent ? Dire à un Theodore psychologiquement fragile que si son médicommage favori et attitré n'était pas présent... c'était parce qu'il préférait rester en compagnie de la première responsable de tous leurs déboires ; y compris de l'incarcération du Serpentard. Comment lui dire qu'il préférait, de toute évidence, s'envoyer en l'air avec cette grognasse incapable de rester à sa place qu'être avec lui ?
     
    Il ne se sentait pas capable de le dire à Theodore. Personne ne le serait d'ailleurs.
     
    Ernie se défilerait habilement en disant ne pas être suffisamment proche de Theodore pour être celui le lui annonçant. Justin serait horrifié à l'idée de ce que pourrait être la réaction du serpent et préférerait s'éclipser discrètement. Malfoy irait en faire voir de toutes les couleurs à Zacharias et, ensuite, il n'y aurait plus grand chose à annoncer du coup.
    Personne ne le ferait.
     
    - Mais il m'a demandé de ne pas te quitter d'une semelle tant qu'il ne serait pas là. Et si je dois partir : Draco ou Justin passeront.
     
    Theodore se tourna. Presque intégralement dissimulé sous les couvertures, seuls ses yeux et son front dépassait, il fixait son interlocuteur.
     
    - Zach a demandé ça ?
    - Oui.
    - Et tu penses devoir partir bientôt ou non ?
    - Non.
    - Alors pourquoi Draco ou Justin passeraient ? Si Zach est de garde alors il rentrera dans quelques heures maximum et tu partiras. Zach est de garde, hein ?
    - Oui, répondit John après une seconde de silence. Bien sur.
     
    L'ancien Serpentard fronça les sourcils. Contrairement à un peu plus tôt : la réponse ne sembla pas le satisfaire puisqu'il se redressa afin d'être en position assise sur son matela.
     
    - Où il est ?
    - A St Mangouste.
    - D'habitude quand il est de garde : il repasse par ici pour se changer et se rafraîchir.
    - Quand tu n'étais pas là il a prit pas mal de mauvaises habitudes.
    - John ? Il est tard.
    - Oui.
    - Mais c'est pas une raison pour me prendre pour un con.
     
    Peut-être n'auraient-ils pas à lui dire pour Zacharias. Peut-être le devinerait-il tout seul. Ou peut-être, pire que l'autre solution, le découvrirait-il au cours d'une de ses visions.
     
    - Theo...
    - Zacharias aurait trouvé le temps de passer, aurait trouvé le moyen de pas être de garde... et puis, John, franchement... il aurait jamais dit ça. Il espère que je saurais dormir ? Vraiment ?

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  •  
    Les heures passaient et, pourtant, Zacharias n'arrivait pas. Malgré les multiples tentatives de John afin de le joindre : jamais le médicommage ne répondait, et il apparaissait encore moins ! C'est pourquoi, après s'être assuré que le serpent qu'il surveillait était bien endormi et avoir demandé à Dips de garder un oeil sur ce dernier : l'auror parti, à contre coeur, voir ce que fabriquait son ami aux cheveux blonds. 
     
    Ce n'était pas normal qu'il ne soit pas encore présent ! Il aurait dû être là depuis bien longtemps. Insulter la terre entière ; menacer Hannah ou n'importe qui d'autre ; vérifier une douzaine de fois l'état du brun. Il aurait dû être là, simplement.
     
    Une fois à St Mangouste, on annonça à John que Zacharias était parti aux alentours de dix heures au matin ; voilà qui coïncidait parfaitement avec l'heure de sortie du brun et ce qu'avaient prévus Cadwallader et Smith en l'apprenant.
     
    La situation n'en devenait que plus étrange.
    Où diable était passé Zacharias ?
     
    Sans trop y croire : l'auror se rendit ensuite chez son ami. S'il n'était pas chez Theodore, ni au travail : où pourrait-il être ?
     
    - Oh. John, se força à sourire Zacharias en ouvrant la porte après que son ami se soit acharné dessus. Tu tombes.... plutôt mal, là... en fait. Tu devrais.... repartir. Ouais. Repartir.
     
    Cadwallader fronça les sourcils puis huma l'air. Air qui puait l'alcool à plein nez ; l'haleine de Zacharias semblait en être la cause directe, malheureusement. Les cheveux en pagailles, ils pourraient bientôt rivaliser avec la tignasse de Theodore ou de Harry, les boutons de sa chemise mal associés et le pantalon à l'envers : nul besoin d'être un bon auror (ni d'être auror tout court, d'ailleurs) pour avoir une idée plutôt précise de ce qui était en train de se tramer.
     
    - Zach ? Tu viens ? Demanda doucement la propriétaire de la paire de bras qui était en train de passer autour du blond afin de l'enlacer.
     
    Bouche bée, John regarda la femme, uniquement vêtue d'une chemise d'homme, qui venait d'arriver. C'était probablement elle qui poussait Smith à si souvent regarder derrière lui. Bien que la situation ne s'y prête pas réellement, et que l'envie ne se soit pas fait ressentir, Cadwallader sourit en identifiant le vêtement.
     
    Réagir ainsi ne lui ressemblait pas. Lui qui, d'ordinaire, était plutôt calme et posé (quoiqu'en dise et en pense Nott)... était actuellement en train de lutter contre lui-même afin de s'empêcher de formuler la remarque qu'il avait sur le bout de la langue.
     
    Cette chemise n'était pas, et ne serait jamais, celle de Zacharias. Le survivant Smith était un enquiquineur de première catégorie qui avait ses exigences pour tout : son café, son boulot, son petit déjeuné, ses vêtements. Autant Theodore pouvait sans problèmes emprunter les vêtements du médicommage, autant l'inverse était difficilement réalisable. Différence de carrure oblige.
     
    - Hannah, souffla un auror, médusé.
     
    Cette dernière avait beau être une ancienne camarade de classe, et de maison, de John... aujourd'hui : les choses s'arrêtaient là. Hannah Abbot n'était plus la petite fille qu'il voulait protéger des méchants Serpentard ou du désagréable Smith ; elle avait plutôt prit le rôle des fameux Serpentard et Smith et était désormais la personne dont il fallait protéger les autres. Elle n'était plus, non plus, la petite brune qui avait été son premier coup de coeur et sa première relation durable.
     
    Hannah n'était plus rien. Plus rien... si ce n'était celle qui avait fait rompre Theodore et Zacharias par ses mensonges et ses inventions ; celle qui avait envoyé le premier à Azkaban dans l'espoir de mettre le grappin sur le second.
     
    Par quel miracle y était-elle parvenue ?
     
    - Alors Hannah : on aime les vêtement de Theodore à ce que je vois...
     
    La jeune femme foudroya du regard son ancien ami. Malgré sa remarque, elle ne tourna pas les talons afin d'aller se changer pour rectifier le tir. Elle préféra rester debout derrière Zacharias, à boutonner et déboutonner inlassablement le même bouton... sans que jamais le blond ne proteste.
     
    - Un problème, John ? Reprit le propriétaire des lieux sans cacher son impatience et son irritation. J'aimerais pouvoir... te laisser.
    - Tu devrais me retrouver à Azkaban. Tu devais être là pour la sortie de Theodore. T'avais prit ta journée pour ça, Zach... et t'es même pas passé chez lui, accusa le châtain. T'as attendu ce jour pendant sept putain de mois ; tu as débarqué je ne sais combien de fois chez moi à pas d'heure afin de trouver un moyen de faire accélérer les choses et permettre sa libération. Tu as pactisé avec Malfoy pour aller harceler Harry et... le jour venu, toi, tu te pointes même pas.
    - Pourquoi j'irais chercher Nott ?
     
    Celle qui était toujours vêtue de la seule chemise de Theodore regardait à présent John avec un sourire victorieux peint sur le visage. Elle avait gagné. Elle le savait ; John le comprenait ; Zacharias l'ignorait et l'ignorerait longtemps.
     
    Mal à l'aise, l'auror se passa une main dans les cheveux tout en se dandinant d'un pied sur l'autre. Cette conversation n'était pas exactement celle à laquelle il s'était attendu en arrivant ici. 
     
    Les derniers mots de Zacharias avant de claquer la porte d'entrée et abandonner un John, pantois, sur le pas de sa porte... rien ne collait. 
     
    Dix ans que Smith ne voyait que par Theodore...
    Comment était-il possible que ça cesse en moins d'une journée ?
     
    - Oh la garce...

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  • Theodore ne se fit pas prier lorsque vint le moment de quitte la barque qui venait de l'éloigner d'Azkaban. Non seulement son embarcation de fortune ne lui disait rien qui vaille mais, en plus, plus la distance entre la prison pour sorciers et l'endroit où il était serait grande : mieux il se porterait. L'orphelin espérait que ce qu'il venait de vivre était, cette fois, un départ définitif et que jamais plus il n'aurait à mettre un pied, ou toute autre partie du corps, dans cet endroit de malheur. 
     
    La prison n'était désormais guère plus qu'un point inquiétant dans l'horizon ; pourtant, l'ancien Serpentard considérait qu'ils en étaient toujours bien trop proches. Il ne pouvait entendre les cris mais il les devinait ; il était incapable de savoir ce qui était en train de se passer mais il n'était absolument pas chose difficile que de le deviner.
     
    - Ca va, Ted ?
    - Des mangemorts, amis de mon père, ont encore voulu me tuer et c'est un mangemort, un mec que je pouvais pas supporter à Poudlard, qui me sauve la vie... c'est ridicule.
    - Ce qui ne répond pas à ma question.
    - Ta question n'a pas de réponse, Cad.
     
    Aux côtés du prisonnier tout juste libéré, donc plus prisonnier, se trouvait John. 
    John qui semblait prêt à le rattraper à la moindre défaillance de sa part. John qui parlait, encore et encore, afin de ne pas laisser un silence gênant s'installer. John qui faisait son possible pour changer les idées de son camarade tout en sachant que ses tentatives étaient vaines. John qui, comme Theodore, cherchait Zacharias du regard.
     
    - Il a dû avoir une urgence à l'hôpital, supposa l'auror en herbe. Il est plutôt... demandé et comme il lésinait pas sur les heures supp'.
     
    Le serpent regard du coin de l'oeil le blaireau mais ne daigna pas faire le moindre commentaire à voix haute. A quoi bon ? Il savait que John disait ça pour le rassurer, et pour se rassurer ; il savait que John savait pourquoi il venait de dire ça : alors autant éviter toute remarque inutile.
     
    - Chez toi ou chez Zach ? Tu préfères aller où ?
    - Chez moi.
     
    Après avoir signifié, d'un simple signe de tête, qu'il avait entendu et comprit la réponse : John attrapa un bras du brun dans l'optique de transplaner... mais ne le fit pas. A la place il tourna la tête vers le plus grand et frinça les sourcils.
     
    Ce dernier flottait littéralement dans ses anciens vêtements, qu'on lui avait restitué juste avant qu'il retourne à l'air libre. Il avait perdu du poids, trop d'ailleurs. A défaut d'avancer avec de l'aide jusqu'à présent, il s'était contenté de se déplacer lentement afin de donner le change. Crétin de Nott !
     
    Le Poufsouffle se doutait bien que les chaînes qu'avait connu le jeune Nott ces sept derniers mois ne devaient pas être étrangères à tout ce cirque... elles mais aussi les nombreux coups qu'il avait dû recevoir de la part des Lestrange ou tout autre prisonnier.
     
    - Tout ira bien, Theodore, assura le plus petit des deux. C'est fini.
    - Rien n'est jamais terminé, marmonna le second dans sa barbe. Ca fait combien de temps que tout aurait dû être terminé, hein ? Tu peux me le dire ? 
     
    Bien trop longtemps. 
    Tout aurait dû se terminer après la bataille finale mais tout n'avait fait qu'empirer.
    Zacharias et Theodore avaient l'art et la manière d'attirer les ennuis ; le second plus encore que le premier, c'était dire.
     
    - Cette fois sera la bonne.
    - J'en serais pas aussi sur si j'étais toi, souffla le serpent. On... on peut y aller ?
     
    Ils transplanèrent enfin. 
     
    Une fois à destination, John prit la peine d'attendre quelques minutes afin de donner du temps à Theodore pour qu'il reprenne contenance. Son métabolisme, affaiblit par ces derniers mois de privation et de mauvais traitements, le rendait plus vulnérable face à ce moyen de déplacement.
    Peut-être auraient-ils dû prendre le magicobus ?
     
    Cette fois-ci, John ne laissa pas le choix au serpent et l'obligea à accepter son aide. Lorsqu'il s'agissait de monter les escaliers : le futur auror préférait ne pas prendre le moindre risque inconsidéré. Il ne s'agissait pas de le voir soudainement basculer, en avant ou en arrière !
     
    - T'es aussi chiant que Zach quand tu t'y mets, toi, grogna le Serpentard. Je comprends pas pourquoi il a mit autant de temps à t'apprécier.
    - Je serais tenté de prendre ça comme un compliment... et Azkaban n'a pas amélioré ton sale caractère. Je comprends pas pourquoi Malfoy et toi avez passés autant de temps à vous cogner dessus.
    - C'est lui qui tapait.
     
    John grimaça et préféra laisser cette conversation là en suspend.
     
    - Tu vas aller prendre un bon bain bien chaud puis te reposer, d'accord ? J'vais te préparer de quoi manger, demander à Dips de faire comme... d'habitude et passer un coup de cheminée à Zach. Je resterais ici jusqu'à ce que cet imbécile blond arrive.
    - Et si je veux pas de toi ici ?
    - Alors tant pis pour toi. Tu dois me supporter... à moins que tu préférerais rester avec Malfoy ?
     
    --
     
    Lavé, correctement décoiffé et parfaitement rasé : Theodore donnait l'impression d'être un tout autre homme. Rien, excepté son niveau de fatigue avancé, ne laissait penser qu'il sortait tout juste d'Azkaban. Le dos bien droit, les épaules en arrière, la tête haute : il avançait comme n'importe quel autre membre de son ancienne maison de tarés. Le monde semblait lui appartenir.
     
    John sourit. Theodore avait bien changé depuis Poudlard. A chaque problème qu'il avait à traverser : c'était un nouveau Nott qui en ressortait. Zacharias devait avoir bien du courage pour sans cesse bouleverser ses habitudes afin de s'accoutumer à tout ça.
     
    - Cadwallader ?
    - Hein ?
    - J'étais en train de te dire que j'aimerais bien que tu poses cette assiette afin que je puisse manger... tu pourras me regarder avec un air idiot après.
     
    Le Poufsouffle se confondit en excuses, mais pas trop non plus, et obtempéra dans l'instant. Sitôt les couverts face à lui : Theodore se jeta sur la nourriture et manga comme s'il n'avait rien eu de correct à se mettre sous la dent depuis des semaines. Tout bien réfléchit : c'était probablement le cas... auf que cela se comptait en mois.
     
    - Merci, souffla finalement le serpent, repus. De faire tout ça. Je sais que sans toi je serais probablement jamais sorti... ou alors pas aussi rapidement et certainement pas vivant. Et... merci pour Zach, aussi. J'imagine même pas à quel point il a dû être chiant.
    - Oh non tu n'imagines pas. 

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