• Chapitre 2


    Les deux Serpentard et le Poufsouffle suivirent l’unique Gryffondor présent sur les lieux. Hermione avait tenu à rester là-bas pour changer leur pièce de recherche en une chambre unique où Théodore pourrait être installé le temps d’être soigné… ne doutant pas un seul instant que cela ne fusse nécessaire. Ronald lui avait été chargé par Harry, à la demande de Zacharias, d’aller rechercher un stock de potion chez Alberforth.

    Il les fit s’arrêter face à un mur dépourvu de portes, de fenêtres, bref… face à un mur complètement nu. Zacharias fronça les sourcils alors que Draco fusillait Blaise du regard. Le second était en effet convaincu que ce dernier s’était trompé et qu’il les avait fait espérer pour rien.

    - Là ? S’étonna Zacharias, un peu moins réticent à cette idée que l’autre blond. Là ?
    - Là, répondit simplement Harry en remontant ses lunettes.
    - T’es pas sérieux? Insista le Poufsouffle. Emmuré ?
    - Emmuré.
    - Vivant ? Ses sourcils commençaient à se froncer
    - J’espère.

    Le blaireau regarda alors le lion avec insistance. Les yeux plissés comme s’il essayait de lire à l’intérieur du survivant, le blond semblait pourtant plus concentré qu’autre chose. De toutes évidences il réfléchissait, à quoi… c’était une autre histoire.

    - Et on attend quoi là? Le dégel ?
    - On t’attend Zach. Tu es le seul qui saurait le soigner.
    - Tu sais, c’est pas en flattant mon égo que je deviendrais plus aimable, ricana l’arrogant Poufsouffle. Bon n’empêche que je suis là accompagné de mon talent pour soigner et que vous avez toujours pas bougé vos fesses pour faire péter ce mur.

    Blaise, autant que Draco ou Harry leva les yeux au ciel. Décidément le jaune et noir aurait réellement dû finir à Serpentard. Enfin, quoi que… niveau loyauté on ne pouvait pas dire qu’il en manquait. Il mettait certes du temps à apprécier quelqu’un, n’accordait pas cette « faveur » à n’importe qui mais une fois que c’était fait… il devait avoir été l’un de ceux insistant le plus pour retrouver le serpent disparu.

    Baguette levée, Harry Potter alias le survivant, l’élu ou St-Potter fit « exploser » le mur sans pour autant envoyer les projectiles n’importe où. Certes, la présence de Zacharias était importante mais celle d’autres sorciers aussi… ils pouvaient ainsi attirer les briques et éviter de blesser Théodore ou l’un d’eux.

    Zacharias poussa sans ménagement le fils Malfoy  qui avait eu le malheur de se placer juste devant lui. Le serpent eut au moins le réflexe de mettre ses mains en avant pour se rattraper, sinon quoi le premier aurait très probablement eut à gouter à la baguette du second une fois que le brun n’ait eu les soins nécessaire (et alors, Draco aurait encore plus espéré qu’il n’ait rien de bien grave).

    Une forme sombre leur sautait aux yeux, malgré l’obscurité des lieux. Le blaireau se précipita aux côtés de son ami et prit aussitôt son pouls ; bien que faible, il était fort heureusement présent quoiqu’un peu faible aux yeux du garçon.

    - Allez Théo, souffla-t-il au garçon. On est là maintenant. On va te sortir de là… j’te promets.
    - Bah au lieu de promettre tu pourrais agir Smith, se moqua Draco en arrivant par derrière. Maintenant pousses-toi.

    Et avant même qu’il n’ait eu le temps d’obéir à l’ordre, Malfoy fils se trouvait à sa place et portait déjà Théodore. Sa tête pendait lamentablement vers l’arrière, ses bras ballant dans le vide et son visage blanc d’ordinaire aurait presque pu rendre Draco jaloux d’un teint pareil… bah oui mais non, parce qu’il n’y avait rien à envier au jeune Nott.

    Il ne fallut pas beaucoup de temps non plus pour retourner à Poudlard. Les lieux étant « sécuriser » par Ronald et Hermione à présent, qui avaient probablement su convaincre Neville aussi aisément qu’on pouvait énerver Draco Malfoy quand on s’appelait Harry Potter. Les trois fauteurs de troubles libérés dans Poudlard, ils parviendraient probablement sans mal jusqu’à la salle sur demande, malgré leur camarade en sale état.

    - Bon maintenant Théo, commença Zacharias. On a assez rigolé d’accord… tu nous claqueras pas entre les doigts foi de Smith. Si c’était aussi simple de se débarrasser de moi… ça se saurait.

     


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