• Du côté de Ronald.


    - Ca va comme tu veux ? Demanda Ronald en entrant dans sa chambre. Tu sais je… m’en veux, c’est un peu ma faute puisque tu m’avais dit de ne pas y aller.

     

    Le brun tourna la tête et ouvrit les yeux. Voyant qu’il avait bel et bien à faire affaire avec Ronald Weasley, il haussa un sourcil.

     

    - Ca t’avais manqué de ne plus pouvoir le faire ? Sourit le rouquin. Enfin… j’imagine. Et je pense que tu es content d’être de nouveau toi-même.

    - Pour l’instant… pas vraiment non, parvint à plaisanter le garçon. Je n’ai pas encore eu beaucoup à faire pour m’occuper… mis à part rester allongé sur ton lit à regarder le plafond.

    - Tu veux peut être un livre, ricana le visiteur. Pour passer le temps.

     

    Le serpent ne baissa pas son sourcil. Le rouquin n’avait pas dû recevoir les même menaces de Rogue que lui-même. Allez donc savoir pourquoi, mais l’antipathique professeur lui avait tout bonnement interdit tout mouvements trop répétés, prétextant qu’il avait besoin de se reposer.

     

    - Je ne tiens pas vraiment à me faire tuer par Rogue, tu sais, apprit-il. J’ai faillis y rester une fois… je ne souhaite pas réitérer mon expérience aussi rapidement.

     

    Du côté de Théodore.


    Alors qu’il était seul depuis quelques heures déjà, qu’il avait déjà compté plus d’une demi douzaine de fois le nombre de poster des Canon de Chudley sur les murs, noté le nombre de livres qui trainaient dans la chambre (ça avait été particulièrement rapide à faire sur ce coup là). En conclusion : il s’ennuyait ferme et n’avait rien à faire.

     

    - Je peux entrer ? Demanda une voix qu’il ne su reconnaître. Théodore ? Tu peux dire non hein.

     

    Trop heureux de cette arrivée tant désirée, même s’il ignorait qui était la personne, il s’empressa de répondre par un oui. Alors, la porte de la pièce s’ouvrit et Draco entra faisant s’ouvrir la bouche du fils Nott de surprise.

     

    - Malfoy, salua-t-il froidement. Que fais-tu ici ?

    - Je suis venu voir comment… tu… allais.

    - C’est trop d’honneur.

    - Y parait oui.

    - Et bien… je vais bien, maintenant tu le sais. Bye.

     

    Le garçon aux cheveux blond soupira face à cette réaction bien que ce soit exactement celle à laquelle il s’était attendu. Théodore était peut être un garçon intelligent mais il avait un fichu caractère, comment Blaise pouvait-il autant le coller et essayer de faire ami-ami avec lui alors que lorsqu’on lui tend le bras il vous le repousse sans ménagement.

     

    - Théodore, ne nous repousse pas sans cesse, demanda-t-il. T’as vécu comme Weasley pendant des semaines… t’as vu ce que c’était de ne pas être toujours seul… et ne me dis pas que tu foirerais tes études Granger est loin de les foirer, elle. De vous deux, elle est vraiment la plus intelligente puisqu’elle a compris qu’il fallait s’entourer pour se construire.

    - Mais m’entourer d’êtres comme vous, non merci, sincèrement… non merci, s’agaça Théodore préférant visiblement être seul que discuter avec lui. Tu peux partir maintenant, je suis fatigué.

    - Non, nous parlions Théo.

     

    Le dit Théo soupira d’inconfort. Pour une fois que ce n’était qu’un demi mensonge pour se débarrasser du garçon. Bon, sans doute c’était il mal exprimé… il n’était pas fatigué pour tout les Gallions du monde.  La respiration sifflante, Théodore tachait de restait calme et voulait par-dessus tout que le gêneur ne parte, ne se sentant pas en état de lui faire face.

     

    La porte se ferma dans un bruit sourd, des pas claquèrent sur le sol, un raclement de gorge fit sursauter le fils de Lucius et Narcissa.

     

    - Et bien… et bien monsieur Malfoy. Il me semble que l’on vous a demandé quelque chose.

    - Il souhaite simplement fuir une conversation, riposta le plus jeune. Je ne vois donc pas pourquoi je m’exécuterais.

     

    Le maître des potions avait profité de ce temps de réponse pour attraper une potion sur la table de chevet et la faire boire à l’occupant du lit. Tout sembla alors aller mieux, mis à part qu’il s’endormit au grand désespoir de Draco.

     

    - Je pense que votre présence dans cette pièce n’est plus utile, monsieur Malfoy, se moqua son directeur de maison. Vous pouvez donc partir et le laisser se reposer…

    - Vous lui avez donné une potion du sommeil pour l’aider ?

    - Ce que vous pouvez être paranoïaque monsieur Malfoy.


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  • Du côté de Ronald


    Le garçon aux cheveux roux ne pu s’empêcher de rire un moment. La situation n’avait rien d’amusant, que nenni… et il doutait ne jamais pouvoir rire un jour avec Malfoy ni même être en mesure de l’apprécier le minimum syndical. S’il riait à cet instant T, c’était dû au stress qu’il avait accumulé ces dernières semaines.

     

    Il n’avait cessé de s’endormir les premières nuits, car ses envies de retrouver son corps originel s’estompaient un peu chaque jour, de penser qu’il serait ravie d’être de nouveau lui-même et roux. Il avait bêtement cru que les ennuis s’arrêteraient là. Quelle profonde déception.

     

    - Je suis sérieux. J’ai une tête à plaisanter, demanda alors agressivement le blond, pensant qu’il se moquait. Oh ! Weasley. Je te cause.

    - Oh mais soit pas si rabat-joie Malfoy.

     

    Du côté de Théodore


    Profitant du sommeil de sa collègue pour entrer dans la pièce, Severus transforma la table de chevet du grand dadais en un confortable fauteuil.

     

    - Allons monsieur Nott, souffla-t-il. Réveillez vous. La sieste est finie.

     

    Seul un silence lourd de sens lui répondit. Aucun bruit ne venait troubler le calme de la pièce et s’il n’avait vu les couvertures se soulever par moment, à intervalles particulièrement irréguliers, il aurait pu croire qu’il se trouvait en compagnie d’un cadavre.

     

    - C’est l’heure des Aspics, tenta-t-il. Si vous ne vous y présentez pas… vous ne les aurez pas.

     

    Du côté de Ronald


    - Tu veux dire que… le Nott que j’appréciais ce n’était pas Théodore ? Et tu veux dire que t’es sérieux ?

    - T’es pas blond pour rien toi.

    - Donc… l’aide que j’ai eu en métamorphose c’est… il hésita un instant. Toi qui me l’as donnée.

    - Tu comprends viiiiite, félicitation, se moqua le dernier fils Weasley. A trois je t’applaudis, d’accord ?

     

    Le fils de Lucius et Narcissa grogna d’une manière fort semblable à Ronald avant qu’il n’abandonne son corps tant aimé. Assis dans la cuisine du terrier, le garçon au cheveux blond faisait un effort titanesque pour ne pas grimacer face au manque de luxe de la demeure.

     

    - Et donc… si j’ai bien compris… poursuivit-il. Le Weasley qui est tombé… c’était Nott.

    - Bravo le veau. Franchement t’es trop fort.

    - Et…  les « compliments » que j’aurais pu faire à propos d’un rouquin pas si nul que ça… c’est… toi qui les as entendus.

    - Décidément ! On ne peut rien te cacher.

    - Et mon poing sur ta figure tu veux que je le cache ?

    - Non non, refusa poliment le second. Ca ira, merci quand même.

     

    Du côté de Théodore


    Doucement, il ouvrit les yeux et poussa un petit gémissement plaintif, digne d’un animal blessé lorsqu’il essaya de se lever et respirer un grand bol d’air. Il avait beau se souvenir de tout, après la paire de bras et l’étrange voix familière… il y avait comme un trou dans son esprit.

     

    - Enfin réveillé, remarqua simplement l’homme. On commençait à ne plus espérer.

     

    Le serpent essaya de regarder un maximum autour de lui, afin de reconnaître la pièce… si une telle action ne fût possible bien entendu et tomba des nues en pensant reconnaître les lieux.

     

    Comme si son professeur de potion avait compris ses interrogations et ses soupçons, il sentit le besoin de les conforter dans l’esprit du fils de Théophile.

     

    - Vous reconnaissez la chambre je suppose.

    - Comment ?

    - Vous avez eu de la chance vous savez, poursuivit l’homme sans répondre à la question de son élève. Beaucoup de chance… qu’on soit venu mais aussi de vous en être tiré.

     

    Du côté de Ronald


    - Et donc… ce n’était  pas Théodore qui avait appris à manger plus, c’était un Weasley qui avait appris à manger moins.

    - Tu sais que tu commences à me gonfler là, remarqua le dit Weasley. Oui ! Toutes les différences de comportement s’expliquent.

    - Oui mais… donc… il est toujours aussi accro aux devoirs et asocial ?

    - Seul toi pourras me le dire Malfoy. Je ne sais pas ce que je suis devenu tu sais, tenta de plaisanter le rouquin. On n’a pas encore eu beaucoup d’occasion pour parler lui et moi… par contre je pense qu’il n’a pas couvé Ginny comme je l’aurais fait.

    - Elle est grande ta sœur tu sais.

    - Tout le monde n’a pas l’art de se moquer des autres comme toi Malfoy, contre attaque le roux. Tout le monde ne peut pas se moquer de ce qui arrive aux autres. Tout le monde n’est pas nombriliste comme toi.

    - Je ne suis pas… je m’inquiète parfois pour les autres, s’indigna le fils de Lucius. Simplement… quand j’ai une bonne raison de le faire… c’est avec ton pote-Potter ! Ce n’est pas n’importe qui quand même.


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  • Du côté de Théodore


    Toujours inconscient, le garçon devait tout ignorer jusqu’à sa présence au terrier sous sa véritable apparence. Il devait ignorer donc qu’on s’affairait autour de lui pour le sauver, que Pomfresh se tuait à essayer de trouver une potion qui saurait contrer le sortilège d’étouffement qu’avait lancé le mage noir. Si elle ne trouvait pas assez vite… alors tous leurs efforts se révéleraient inutiles.

     

    - Severus ? Appela-t-elle finalement. Vous auri…

    - Donnez-lui ça, interrompit Rogue. Combiné avec ça et ça je pense que ça pourrait marcher.

    - Et… si ça ne marche pas ?

     

    L’homme leva le nez des blessures de son élève et hésita entre se montrer ironique et paraître désagréable ou montrer qu’il s’inquiétait. Finalement, puisqu’on ne changeait pas un homme aussi aisément, il soupira et lâcha.

     

    - Si ça ne fonctionne pas nous aurons au moins eu le mérite d’abréger ses souffrances.

     

    La femme releva la tête, les fioles toujours pleines entre les doigts. Elle semblait d’ores et déjà prête à les reposer visiblement décidé à ne pas vouloir mettre plus que nécessaire. Il ricana. Trop prévisible.

     

    - Comme si j’allais mettre la vie d’un de mes seuls élèves doté d’un cerveau en danger, ricana l’homme aux cheveux gras. Allons allons, vous me faites confiance ou non ?

     

    La moue qu’eut la sorcière fit tiquer l’ancien mangemort qui lui tourna le dos quelque peu vexé.

     

    Du côté de Ronald


    - Allez Weasley, quémanda Draco. Dis-moi comment tu sais pour savoir ça… Allez quoi !

    - Non Malfoy, c’est pourtant pas dur à comprendre, si ?

    - Weasley. Tu vas tout me dire… maintenant, menaça alors le garçon. A moins que je ne dois m’en tenir à mes hypothèses.

    - Tes hypothèses ? S’étonna le fils Weasley. Et qu’elles sont-elles ?

    - Oh quelques suppositions pouvant me fournir réponse à mes interrogations mais bien entendu… seul toi connaîtra le fin mot de l’histoire.

     

    Ils avaient beau être ennemi, ne jamais avoir su se supporter, Draco savait qu’il venait de toucher un point sensible du garçon : sa curiosité. La raison l’ayant poussé à quelque peu étudier ses ennemis était fort simple, une petite phrase qu’avait un jour lancé Théodore Nott probablement par inadvertance mais qui avait sonné durant des jours et des jours dans la tête de son camarade de chambre « Connais bien tes amis, mais encore mieux tes ennemis. Pour toi Malfoy ça risque d’être difficile puisque tu n’as pas d’ami mais est entouré d’ennemi, d’envieux et de personne prêtent à te poignarder dans le dos ». Depuis lors il s’était mis à étudier minutieusement ses camarades, ceux qui l’entouraient et les Gryffondor n’avaient pas échappés à son enquête.

     

    - Quelles hypothèses ?

    - Pourquoi te le dirais-je Weasley ? Demanda-t-il presque gentiment. Nous ne sommes pas amis, je ne te dois rien. Peut être que si tu faisais l’effort de me dire comment tu es au courant de tout ça… peut être alors pourrais je faire l’effort de te les dire. Mais ça doit être réciproque et ne pas aller que dans un sens.

     

    Du côté de Théodore


    - Severus, appela l’infirmière. Votre mélange semble ne pas avoir porté ses fruits. Etiez vous sur de vous ?

    - Mon travail est les potions, le votre est de soigner… à nous deux nous sommes les agents parfait pour l’aider.

    - Il n’a pas été mis dans cet état par n’importe qui, contra-t-elle.

    - Voldemort est n’importe qui, il se pense juste important parce que de petites gens le craignent, trancha l’homme. Il n’est qu’un humain comme vous et moi.

     

    L’homme aux cheveux gras quitta la chaise qu’il occupait. Il pensait pouvoir rester de marbre face à ce corps inerte, le corps d’un de ses élèves, d’une personne qu’il avait vu évoluer au cours des derniers mois. Il avait cru que ça n’interférerait pas sur sa manière de penser et d’être mais c’était tout autre.

     

    - Il faut que j’aille parler à Weasley, expliqua-t-il en quittant la pièce.

     

    Poppy soupira, elle n’était pas dupe non plus et avait bien compris la seule raison ayant conduit l’homme à sortir. La femme prit la place de son collègue et passa sa main dans les cheveux du garçon qui peinait, semblait-il, encore à respirer.

     

    Du côté de Ronald


    - Et moi qui pensais que tu n’avais pas d’humour Weasley, ricana Draco. Me voilà servit maintenant. Tu n’es pas sérieux là. Hein ?


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  • Du côté de Ronald


    Quand  Draco Malfoy ouvrit la porte qui, semblait-il, les séparaient du garçon filiforme, rien n’aurait pu les préparer à ce qu’ils allaient voir. Lorsque le garçon roux et sa meilleure amie virent le corps allongé et inerte dans une flaque rougeâtre, leur sang se gela. Leur corps tout entier refusa de répondre malgré les ordres.

     

    Les mouvements faibles et irréguliers du torse de Théodore pouvait les rassurer : il était en vie, mais c’était l’inverse qui se produisait : pour combien de temps encore ?

     

    Du côté de Théodore


    Lorsque qu’une paire de bras le leva du sol, il ne savait qui était cette personne et encore moins ce qu’elle lui voulait. Etait-elle dans le camp ennemi ou allié ? Mais qui était l’ennemi et qui était l’allié ? Lors Voldemort était, à n’en pas douter dans la première catégorie mais… et l’Ordre du Phénix dans tout ça ? Ils n’étaient pas alliés non plus… était-il donc condamné à être entre les mains des ennemis ?

     

    - Tiens bon Théo, souffla le propriétaire de ces bras. On va te soigner, crois moi.

     

    Peut être n’avait-il pas que des ennemis alors ?

     

    Du côté de Ronald


    Hermione avait vu Draco s’éloigner avec Théodore dans les bras et ne savait que penser. Brun et blond n’avaient jamais donné l’impression de s’apprécier réellement, ils étaient même plutôt indifférent l’un envers l’autre alors pourquoi le fils Malfoy, d’un égoïsme monstre, s’inquièterait il de son état ?

     

    Du côté de Théodore


    Severus Rogue suivit de Poppy Pomfresh entrèrent dans la chambre de Ronald Weasley. Le premier ne manqua pas de détailler les lieux du sol au plafond : la propreté et le fait que la pièce soit rangé ne pouvait que l’étonner, il faudrait qu’il parle avec le rouquin. Pour autant, là, il avait plus important à faire.

     

    Les deux adultes examinèrent le blessé, qui semblait dormir paisiblement. C’était sans compter sur la douleur qu’il devait ressentir de son corps entier, ni l’enseignant, ni l’infirmière n’osait imaginer.

     

    Le professeur de potion grimaça en identifiant le sortilège qu’il avait à soigné. Quel idiot avait-il été, comment avait-il pu un instant imaginer que c’était pour une autre raison que l’emploi d’un Sectumsempra.

     

    Du côté de Ronald


    Le regard scrutateur qu’avait lancé son professeur sur sa chambre poussa Ronald à faire de même. A peine eut-il mit un pied à l’intérieur, tout en veillant bien à ne pas regarder en direction de son lit, l’état incroyable de sa chambre le fit rester coi. De mémoire de rouquin ami de St Potter, jamais la pièce n’avait été aussi bien rangée depuis le jour où Molly avait décrété qu’il était en âge de ranger la pièce lui-même… et ça remontait.

     

    - Jolie chambre Weasley, intervint Draco. Mais je suis déçu… je te voyais plus du genre bordélique et non maniaque comme un Nott.

    - Je suis bordélique Malfoy, soupira le roux. Ne m’insulte pas en pensant le contraire, je te pris.

    - Tu sais, je suis peut être blond mais…

    - Pourquoi tu me parles gentiment ? L’arrêta-t-il, agressif. Tu ne m’a jamais apprécié, nous ne sommes pas ami, tu entends ? C’est uniquement pour que tu nous aides.

    - Tu viens justement d’énoncer la raison pour laquelle je suis aimable. Vous m’avez aidé non pas seulement moi… mais vous avez sauvé Théodore.

     

    Ron se tourna vers le Serpentard et le regarda de haut en bas. Bon point pour le second, il n’avait pas sa baguette sur lui, malgré sa présence en « territoire ennemi » il avait jugé bon de la laisser de côté. Le fils Weasley détailla encore un peu son ennemi presque sanguin et héréditaire avant de hausser les épaules et regarder le lit où s’affairaient les deux sorciers.

     

    - Vous n’êtes pourtant pas très proche, pour ce que j’en ai vu.

    - Le problème vois-tu, commença Draco. C’est que tu n’as rien vu justement.

    - Oooh, tu pourrais être… étonné. Je sais que tu ne l’appelles jamais par son prénom, que tu l’ignores les trois quarts du temps mis à part quand tu as besoin d’aide en métamorphose… je sais aussi que tu ne perds pas une occasion pour te moquer de son vertige et essayer de lui faire comprendre qu’il vaut moins que toi, sourit Ronald d’une traite malgré l’air hagard de son interlocuteur. Je sais aussi qu’il est plus courageux que toi… puisqu’il a su refuser la marque.

    - Comment peux-tu être autant informé ? Demanda le blond en plissant les yeux. Et depuis quand es-tu ami avec Nott ?


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  • Du côté de Théodore


    - Endoloris, cracha avec dégoût le mage noir.

     

    Les yeux rivés sur le rayon qui fonçait vers lui, Théodore n’essaya même pas d’y échapper ne sachant que trop que c’était peine perdu. Il tomba donc au sol et commença à se tordre. Son corps tout entier l’irradiait, c’était intolérable et ses cris ne pouvaient être retenus. Trop de souffrance, c’était insurmontable… trop dur.

     

    - On fait moins le malin à présent, monsieur Nott, se moqua le mage noir. Diffindo.

     

    Il se mordit la lèvre inférieure pour se retenir de crier, une fois encore c’était atroce. Et ce sang qui coulait sur son corps… son propre sang. Merlin et son père ne disait rien, ne sourcillait même pas… pire encore, il allait jusqu’à lui adresser un regard qu’il n’avait que trop vu, un regard qui signifiait : « tu l’as mérité mon grand, sort de ce pétrin par toi-même ou meurt.»

     

    Du côté de Ronald


    - C’est… impossible, souffla Harry. Même si ça expliquerait beaucoup de ton comportement étrange. Mais… je l’aurais remarqué non ? Si mon meilleur ami n’était plus le même.

    - Apparemment non Harry, sourit Ronald. Mais passons… est ce que tu crois oui ou non qu’on peut faire quelque chose pour aider Théodore ?

    - Théodore ? Demanda le premier, ne comprenant pas de qui il parlait. Aa ah ! Nott ?!

    - Harry ! Ce n’est pas le moment… je ne veux pas arriver trop tard. Il est… il est…

    - Harry, Ronald à raison… si on peut faire quelque chose pour l’aider… ne laissons pas cette chance passer sous notre nez, intervint Tonks. N’oublions pas qui il est, il saura probablement nous aider.

     

    Du côté de Théodore


    Le brun cherchait à respirer en ouvrant la bouche  mais c’était peine perdu, le maléfice du sorcier sombre semblait l’empêcher de le faire. Ses poumons se vidaient et plus il paniquait, moins il parvenait à garder le peu d’air qu’il parvenait à trouver.

     

    Le sort précédant ne lui était connu que de nom, c’était Draco Malfoy qui le lui avait évoqué l’année précédente, lorsqu’Harry et lui s’étaient battus dans les toilettes du second étage. Le blond lui avait dit que c’était douloureux et qu’il avait cru mourir, qu’il aurait même préféré mourir que de devoir le supporter mais il ne l’avait cru… pensant que c’était une énième exagération du garçon. Pourtant maintenant, il ne pouvait que partager ses pensées.

     

    Du côté de Ronald


    - Potter ? S’étonna une voix. Qu’est ce que tu fais là ? Avec ta clique.

    - Pousse toi Malfoy, ordonna sèchement le roux.

    - Je devrais te laisser entrer chez moi… te laisser foutre le bordel chez moi… pourquoi ?

    - Théodore ne mérite pas d’être mangemort, souffla le second garçon. Pousse-toi.

    - Théodore ? S’étonna le fils du propriétaire des lieux. Il doit se faire marquer aujourd’hui ? Je comprends mieux pourquoi il a accompagné Théophile dans ce cas.

    - Tu sais où il est ?

    - Et pour sur, ricana le serpent. Je vous le dis seulement si… vous me laissez venir avec vous.

     

    Du côté de Théodore


    Tout était flou. Tout était sombre. La tête lourde, les membres douloureux et son sang coulant et tachant le sol des Malfoy, Théodore perdit connaissance.

     

    - Voilà ce qui arrive à ceux qui me manquent de respect, dit simplement Voldemort en détournant son attention du corps. Théophile, ton fils me déçoit fortement.

    - Il paiera le prix fort ce soir, maître, promit l’intéressé. Lorsque nous rentrerons.

    - Sauf qu’il ne rentrera pas.

     

    Du côté de Ronald


    - Venir avec nous ! S’injuria Ronald. Mais t’es un grand malade toi !

     

    Draco sourit à la belette des Gryffondor et commença à tourner les talons. Il ne comptait pas donner l’alerte, loin de là… le faire aurait été précipité la fin de Théodore, or il ne le voulait pas. Le garçon avait beau être solitaire dans l’âme, il avait aussi du cœur et ne devait et ne pouvait pas, comme avait dit si justement le rouquin, devenir mangemort. S’il savait que le garçon avait fait son choix et qu’il était en train d’y laisser la vie.

     

    - Bien, grogna Harry. Tu nous dis où est Nott et on avisera après.

     

    Le fils de Lucius Malfoy et Narcissa Black se retourna et sourit à l’attroupement qui semblait camper sur le pas de sa porte. Le sourire ravie de garçon capricieux qui venait d’obtenir une nouvelle fois ce qu’il voulait eut le don de mettre le survivant en pétard, mais il su se contrôler.

     

    - Si vous voulez bien me suivre.


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