• Débuts envisagés :
    - Pas encore loup garou et on y arrive petit à petit (ça c'est kiffant) <= PRIS
    - En train d'être loup garou (pas mal)
    - Déjà loup garou (on y perd beaucoup)

    Fin envisagées
    - Vivant (pas marrant)
    - Blessé grièvement et va mourir (trop basique : pas drôle)
    - Azkaban (Loup garou et mangemort = pas bon pour lui)
    - Amoureux (ouai genre et pourquoi pas heureux)
    - Maboule : fini à St Mangouste (bah oui mais non : il est loup garou)

    => Option prise finalement, on apprend qu'il n'a pas survécu

    Comportement :
    - Déprimé : genre Lupin
    - Heureux : genre Fenrir
    - Voit le bon côté : genre Bill dans "Les joues rougies" (fic que j'ai toujours pas finie)
    - S'en tape : genre Théo <= PRIS (même si j'ai pas exploité ce côté là)

    Possibilités :
    - Blaise est dans la salle et voit Kingsley entrer avec Théo dans les bras.
    - Blaise n'est pas dans la salle et ne le saura qu'après...
    - Théo est emmené dans la chambre où il reste de la place... personne ne voulant "cohabiter" avec lui où il y sera soigné.
    - Kingsley entre et deux "clans" se forment : ceux qui font confiance à Remus et ceux qui se méfient. <= PRIS
    - Blaise entre dans la pièce où tout le monde parle en même temps en une joyeuse cacophonie et découvre avec stupeur Théodore. <= PRIS
    - Blaise n'est pas du tout à Square Grimmaurd, Théo est seul représentant des serpents là-bas ou le pense-t-il.


    C'est ici un copié/collé tout bête du bloc note sur lequel j'avais noté tous les points sur lequel j'avais plusieurs avis.

    N'arrivant pas à me décider j'ai fais, comme souvent, un petit tirage au sort en demandant à une amie (la Banane pour être précise) de choisir. Globalement c'est donc comme ça que j'ai pris mes décisions.

    Pour les petits commentaires c'est simplement ma manière de présenter les choses à la Banane avant de lui demander de voter (sans qu'elle ne sache à quoi ça se rattache donc en fait c'est un tirage au sort et j'aurais pas dû utiliser le verbe voter)


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  • - Théodore ? Appela Severus. Il faut me suivre.

    Le brun quitta son livre du regard pour lever les yeux en direction de son directeur de maison. Enfin, ancien directeur de maison mais ce n'était qu'un détail sans importance. Théodore craignit de comprendre pour quelles raisons le professeur de potion était venu à sa rencontre.

    Les yeux dans le vague, le jeune garçon posa son livre sur la table basse après avoir marqué sa page à l'aide d'un bout de papier. Son ancien directeur de maison posa sa main sur l'épaule du mangemort. Il ignorait ce qu'il allait avoir à supporter, mais Severus savait au moins que ça ne serait pas une partie de plaisir pour ce dernier.

    - Je serais avec Remus, demanda-t-il d'une petite voix. Dans la même... pièce ?
    - Non, vous risqueriez de vous entretuer.

    Si ses paroles avaient eu pour but de rassurer le jeune loup garou, il était certain que Severus Rogue avait lamentablement échoué. Les deux anciens reptiles quittèrent la bibliothèque et n'accordèrent aucun regard au blaireau inquiet qui les suivait des yeux.

    Zacharias avait comme un mauvais pressentiment. Mais à qui pouvait-il le dire ? Il avait assuré à Théodore que tout se passerait bien et les autres se moqueraient de lui... assurément.
     
    Ce n'était que des craintes infondées après tout, rien de concret. Juste une affreuse boule au ventre et une peur inexplicable pour son ami.

    Il le vit disparaître, confiant... au moins lui l'était. Zacharias avait comme l'impression que c'était la dernière fois qu'il le voyait.

    Impression ou intuition ?

    - Poussez-vous Blaise ! Rugit Severus. Allez me chercher Smith. Potter ! Dégagez de mon chemin et allez chercher Pomfresh. Weasley ! Ne restez pas dans mes pattes et trouvez moi Miller ! Allez allez !

    L'homme aux cheveux gras courrait jusqu'à l'étage. Ouvrit avec une force insoupçonnée la porte de la chambre qu'il partageait avec Smith. Fort heureusement, le blond se trouvait déjà dans les lieux.

    Agacé par le vacarme qui venait de le réveiller, Smith s'apprêtait à le faire chèrement payé à ces criminels. Pourtant, voir Severus Rogue dans une telle position lui fit ravaler ses reproches.

    - Théo ? I-il a q-quoi ? Il v-v-va bi-bien ? I-i-i-il va...
    - Plus tard Smith, aidez moi à l'allonger.
    - Ou-oui, bafouilla-t-il encore. Oui, ex-excusez moi.

    Zacharias ouvrit les draps et aida Severus à y allonger Théodore. Ses yeux bleus s'arrêtèrent sur la plaie béante qu'il avait au flan. Lui qui habituellement supportait avec une passion presque morbide la vue du sang : il dû s'éloigner pour ne pas en être malade.

    Il était sur qu'il avait eu raison de s'inquiéter. Il n'en avait parlé à personne. Ce qui arrivait été donc de sa faute ? Et uniquement la sienne ?

    - Non non non, intervint Severus. Gardez les yeux ouvert mon garçon, parlez... parlez moi allons... vous n'allez pas abandonner maintenant.

    L'ancien blaireau se tourna d'un bond et se précipita vers le lit, oubliant son dégoût. Il attrapa la main du brun et chercha son pouls. Absent.

    Zacharias posa alors deux doigts sur sa gorge, à la recherche encore une fois d'une pulsation. Rien. Il passa son bras dans son dos et le releva et constata avec horreur qu'il pouvait faire ce qu'il voulait du garçon : aucun mouvement pour l'en empêche ne serait fait. Tout son corps était relâché.

    - Mais réveille toi imbécile, gémit-il. Pas maintenant. T'as pas le droit.
    - Pensez vous que cela le fera revenir ? Se moqua Severus. Sortez de la pièce... c'est fini pour lui.

    Severus fit de même, peu après le blond. Il avait passé la couverture du lit qu'avait occupé un peu moins d'un mois le garçon sur son corps.

    Quand il avait gagné la cuisine, l'ambiance qui y régnait l'étonna. Molly essayait de faire parler Zacharias. La femme de Arthur n'avait jamais eu l'air de beaucoup apprécié le blond plus que nécessaire et pourtant là...

    - Severus, appela-t-elle. Qu'a-t-il donc ?
    - Théodore vient de nous quitter, expliqua simplement l'homme.
    - Il est retourné avec les mangemorts ? S'étonna-t-elle sans trop y croire. Il aurait fait ça ?
    - Il est parti plus... radicalement.

    Molly se plaqua les deux mains sur la bouche alors que Zacharias s'affalait sur la table, la tête entre les bras. La porte s'ouvrit. Blaise entra.

    Il comprit.
     


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  • Le garçon se laissa faire, ne faisait rien pour se défiler face à ce geste auquel il n'était que trop peu habitué. Molly le releva doucement, de telle manière à ce qu'ils soient assis côte à côte.

    Probablement n'eut-il pas conscience de son geste, mais il posa sa tête sur l'épaule de cette femme presque inconnue. Cette dernière continuait à lui frotter le dos, sans parler.

    - Ex... Excusez moi, bredouilla finalement Théodore qui s'éloignait de la femme. Je... excusez moi.

    Elle le fit taire en le reprenant dans ses bras. L'air stupéfait du garçon la fit resserrer un peu plus son étreinte. Son nom n'avait plus aucune importance et la marque sur son bras non plus. Théodore Nott, jeune mangemort n'était plus que Théodore... tout court. Machinalement elle passa sa main dans ses cheveux et lui embrassa la tempe.

    - Je t'ai apporté ton assiette Théodore, murmura-t-elle comme pour ne pas briser cette paix. Si tu veux parler, n'hésites pas surtout.

    Il leva les yeux vers le visage potelé de la femme. Elle ignorait pourquoi il semblait si perdu face à de telles paroles, n'était-ce pas ce que dirait n'importe quelle mère à son fils ?

    Etait ce parce que justement elle n'était sa mère ? Ou bien la raison était plus profonde ? Elle n'en savait rien. Pour le moment, tout ce que Molly savait c'était que ce gosse avait besoin de réconfort et de ses sentir aimer.

    - Montre-moi ça maintenant.

    Doucement, la mère de Ronald attrapa le menton du brun et le lui leva de manière à voir son cou. A la vu de l'impressionnante morsure qui l'ornait, elle frissonna.

    Qu'il avait dû avoir mal ce soir là. Elle n'osait imaginer à quel point ça avait dû être atroce. Remus, ou plutôt le loup qui sommeillait en lui, avait dû y mettre tout son cœur.

    - C'est, commença Théodore.
    - Ca rivalise avec ta marque, se moqua Zacharias. Ta cicatrice cache cette abomination sur ton bras.

    Le brun baissa les yeux, lui qui venait pourtant enfin de trouver le courage de parler à Molly. Pourquoi diable Smith devait-il arriver à ce moment précis ?

    La femme rondelette se tourna vers le nouveau venu et le chassa le Poufsouffle gêneur. Ce dernier pourtant, n'obéit pas et ne quitta pas la chambre malgré les ordres qu'il recevait et comprenait parfaitement.

    Bien au contraire, rester dans la chambre pour enquiquiner la mère Weasley était assez plaisant. Ne nous bornons pas, ça aurait pu être Lupin, Potter ou n'importe qui d'autre ça aurait été aussi amusant. Sauf peut être avec Rogue.

    - Zacharias, insista l'adulte. Si ce n'est pour m'obéir, fais le pour faire plaisir à Théodore.
    - Teddy n'a rien contre ma présence, affirma le blond. Dommage n'est ce pas.
    - Zach, souffla alors le dit Teddy. Pars s'il te plaît.

    Râleur et vexé, Smith s'exécuta malgré tout. Il sortit les mains enfoncées dans ses poches et sans lever les pieds. A défaut de pouvoir les enquiquiner longtemps autant les enquiquiner beaucoup.

    - C'est bon Théodore, sourit la femme. Que voulais-tu dire avant qu'il n'arrive ?
    - Je suis un monstre, souffla-t-il. Mangemort et loup-garou maintenant.
    - Remus est-il un monstre ? Questionna Molly. Et Severus ?

    Le brun secoua négativement la tête. Non, les deux hommes n'étaient en rien des monstres. Le premier avait été un de ses professeurs les plus sympathiques et compétant, il devait aussi être l'un de ceux qui s'étaient le plus inquiété pour lui. Quand au second, Rogue n'était agréable qu'avec ses élèves mais il l'était au moins. Espion en plus de cela donc pas monstre pour une mornille.

    - Alors tu ne l'es pas non plus Théodore.
    - Si. Je suis les deux et... il s'arrêta. Et si j'en suis un.
    - Un monstre est comme un fou, commença-t-elle. Il ne sait pas qu'il l'est.
    - Je suis alors l'exception qui confirme la règle, ricana le serpent. Un monstre qui sait qu'il l'est.
    - Ou alors tu es comme Remus et te considère comme quelqu'un que tu n'es pas.

    Théodore stoppa tout mouvement et ne répondit pas à la rousse. Figé sur place, sa main droite chercha à l'aveuglette son avant-bras gauche. Cette dernière se plaqua dessus et ses ongles s'enfoncèrent dans sa peau.

    Le fils Nott fermait les yeux pour essayer de faire abstraction de la douleur.

    - Théodore, s'inquiéta Molly. Tout va bien ?
    - Vous voyez que je suis un monstre, parvient-il à articuler. Il appelle ses monstres et souhaite punir les déserteurs.
    - Déserteur comme tu le dis. Allonge-toi.
     


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  • Ils firent irruption dans la salle à manger alors que la plupart était déjà attablés. Bien entendu, certains traînaient à venir se restaurer, mais c'était tout de même minime. Les regards se tournèrent d'eux-mêmes vers les nouveaux arrivants.

    Vite fait, Zacharias et Hermione perdirent de leur intérêt. Non pas que Théodore en avait particulièrement mais son écharpe si.

    - Voyons mon cœur, l'apostropha Molly. Retire-moi cette écharpe, tu vas étouffer sinon.

    La surprise d'une pareille appellation le laissa sans voix et sans aucune réaction. La femme d'Arthur se mit donc sur la pointe des pieds pour ôter le vêtement de trop. A peine eut-elle défait le nœud et aperçut le cou du brun qu'elle eut l'air de changer d'avis.

    - Oh après, je pense que tu sauras toi-même si tu a trop chaud ou pas, tenta-t-elle de sourire bien qu'on voyait que c'était forcé. Tu peux t'asseoir... il y a de la place à côté de Remus.

    Théodore regarda le responsable de cette cicatrice, qui lui semblait ne pas savoir faire le même geste. Il fuyait son regard. Son maraudeur d'ancien professeur fuyait le regard d'une ex-jeune recrue mangemort. Cherchez l'erreur. Vous l'avez ? Bravo.

    Le brun se dirigea donc vers la place désignée par la femme rondelette et tira la chaise avec timidité. Il se sentait comme de trop dans ce groupe. Tout le monde se connaissait, se parler, se mélangeait. Même Blaise parlait avec d'autres membres de l'Ordre... tous sauf Zacharias qui était droit sur sa chaise et regardait d'un air dégoûté les autres.

    Ce n'était pas la première fois que Théodore se faisait cette comparaison mentale mais Zacharias et Draco avaient bon nombre de points communs. Bien plus qu'ils ne voudraient l'avouer.

    Remus parlait avec sa voisine de gauche qui n'était nulle autre que Tonks. Il snobait de son mieux celui qui était à sa droite tant les remords le rongeait. Bien que ça n'avait pas été de sa faute.

    - Merci madame Weasley, arrêta poliment Théodore alors que Molly s'apprêtait à lui remettre une cuillère.
    - Tu ne vois donc pas à quel point tu es maigre, s'exclama-t-elle choquée. Si j'en ai ajouté à Harry, je t'en ajouterais à toi aussi.

    Il leva la tête et s'apprêtait à voir un visage moqueur. Qu'elle tende la main et ne lui retire son assiette pleine pour la donner à un autre ne l'aurait pas plus étonné. En revanche, son sourire maternel et sa cuillère qui versait une nouvelle portion dans l'assiette de l'ancien serpent le surprenait. Oh ça oui.

    Elle passa à Remus et lui ébouriffa les cheveux au passage d'un geste presque maternel. Théodore se surprit à apprécier ce genre d'affection, voire même à en redemander. La rousse lui offrit un sourire et lui demanda s'ils pouvaient parler après... quand ils auraient finis de manger. Il n'osa refuser.

    - Tout va bien Théodore ? S'inquiéta soudain Remus, qui lui parlait pour la première fois de la soirée. Vous n'avez plus... on ne voit pas trop la...

    Le garçon comprenait où voulait en venir le plus âgé et haussa les épaules, ce qui était loin de rassurer le lycanthrope. Il lui attrapa alors les mains et lui demanda de lui montrer. Théodore Nott hésitait, conscient que ça n'aiderait pas Lupin à culpabiliser moins.

    Il hésita avant de finalement desserrer l'écharpe. Pourtant au moment critique, quand il allait la retirer entièrement, il eut comme un blocage.

    Théodore le renoua à la va vite, présenta ses excuses et quitta la table précipitamment. Il regagna la chambre qu'il occupait avec Zacharias.

    - Il n'a même pas touché à son assiette, remarqua Molly. Je vais la lui apporter.

    De la part de la femme, un tel comportement n'étonnait même plus. Au contraire, c'était si elle avait été distante et méfiante que des interrogations auraient fusées de tous côtés.

    Elle frappa et entra sans demander son reste. La femme rondelette posa l'assiette sur la table de chevet la plus proche de la porte, soit celle de Zacharias.

    A pas de loups, Molly s'approcha de l'adolescent. Théodore était allongé sur son lit, la tête enfouie dans son oreiller et les bras qui serrait ce dernier. L'écharpe qu'il avait eue un peu plus tôt traînait maintenant sur le lit du blond. Elle posa sa main sur son dos et commença à le lui frotter avec douceur.
     


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  • Zacharias obligea Théodore à se rallonger. Il n'eut pas à faire trop d'effort et user trop de ses talents de persuasion puisque le brun lui obéissait presque au doigt et à l'œil (il se demandait d'ailleurs jusqu'où il irait). Après l'avoir recouvert de ses couvertures, l'ancien blaireau se dirigea vers sa malle et en sortit un paquet enrubanné.

    - J'sais qu'c'est plus vraiment d'actualité... mais puisque t'étais un peu indisponible à cette période, expliqua maladroitement Zacharias. Bon anniversaire. Et j'espère que par indisponible j'entends que tu étais allongé dans ton lit et non allongé dans une cellule.

    Théodore ne répondit pas. Sa réponse serait loin de satisfaire le blond, il le savait. S’il tenait réellement à le savoir, il n'avait qu'à regarder un calendrier lunaire et il aurait immédiatement sa réponse. Il hésita un moment, le paquet dans les mains. Le brun le regardait comme s'il ignorait ce qu'il devait en faire, ce qui eut le don d'exaspérer Zacharias, de nature peu patiente.

    - Je veux bien que tu ne me répondes pas, parce que je saurais la réponse un jour ou l'autre. Mais ouuuuuvre.

    Le brun sourit, rien que voir l'air impatient de son ami lui donnait envie de mettre plus de temps à répondre à sa demande. Le blond eut l'air de le comprendre puisqu'il se retourna pour afficher un air vexé.

    - Zach, s'extasia enfin le brun. T'es malade.

    Le garçon se tourna vers lui avec un sourire sur le visage. Ca avait été plus fort que lui et de toute évidence il n'avait pas eu tout à fait tord.

    Le brun tenait dans ses mains un épais livre de soins. Il le tourna dans tous les sens et le feuilleta rapidement. Quelques signets avaient été placés, de toute évidence par Zacharias lui-même.

    - Merci, souffla-t-il au final. Je... je ne sais pas quoi dire.
    - Alors tu sais quoi ne dis rien mis à part...
    - Désolé, s'excusa un nouveau venu. Je... je pensais qu'il était seul.

    Zacharias et Théodore regardaient étrangement la nouvelle venue. Cette dernière était gênée de toute évidence, elle devait s'imaginer qu’elle les interrompait en pleine conversation importante.

    - Je... venais juste proposer à Nott si il voulait se joindre à nous ce soir, bafouilla-t-elle. Rogue pense qu'il devrait se mêler à nous puisqu'il va... rester.

    Hermione Granger, oui c'était bien elle, avait prévu au départ de regarder ses pieds, consciente de ce par quoi son regard serait le premier attirait chez l'ex serpent. Ca ne manqua pas. Ses yeux restèrent fixés sur la cicatrice qui ornait désormais le cou de Théodore.

    Ce dernier, ainsi que le blond, en était conscient et  fût gêné par l'insistance du regard. Le brun allait donc refuser de descendre, si c'était pour que tous les autres agissent de la même manière c'était hors de question. Le blond eut pourtant une idée qui changea la donne. Zacharias se dirigea d'un pas certain vers son armoire et en sortit une écharpe noire qu'il tendit à son ami.

    - Ca la cachera comme ça, sourit-il. Et me regarde pas comme ça Granger, c'est agaçant. Et puis... qu'est ce qui se passe ?
    - Mais depuis quand t'es gentil toi, lâcha-t-elle sans même essayer de cacher son effarement. Avec les anciens Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle tu es exécrable... mais avec un Serpentard tu es... normal. Où se trouve la logique là-dedans.
    - Je peux te le dire Granger, lança Théodore. Mais il ne faudra pas le répéter.

    La brune aux cheveux emmêlés le regarda avant de promettre de ne pas divulguer ce qu'il allait lui apprendre. Elle était bien trop curieuse de connaitre la réponse pour risquer de la voir lui filer sous le nez.

    Zacharias quand à lui, haussa un sourcil. Qu'est ce que cet imbécile allait donc encore inventer comme idiotie à dire ?

    - Il n'y en a pas, expliqua-t-il. Zacharias est un empoté qui manque de logique, qui est collant, agaçant, chiant, sur de lui, arrogant, intelligent tout en étant débile. Il ne faut pas oublier aussi que...

    Smith avait cru que plaquer sa main sur sa bouche allait le faire taire. Il avait eu raison. Ensuite, ils descendirent tous trois.

    Hermione ne pouvait croire ce à quoi elle assistait : Zacharias Smith, l'imbécile de Poufsouffle que personne n'aimait et qui n'aimait personne semblait avoir un excellent ami (de longue date qui plus est) en la personne de Théodore Nott. Dire qu'elle n'avait voulu croire Remus, Rogue et Zabini quand ils avaient évoqués l'attitude du blaireau.
     


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