• - ALLELUIA !

    Blaise sauta dans les bras de son professeur de potion et l'embrassa sur la joue. Il passa ensuite à son professeur de métamorphose et fit de même... pour finir par serrer le directeur dans ses bras et lui demander s'il n'aurait pas quelque chose à grignoter... autre que des bonbons au citron.

    - Et si vous... laissiez le directeur respirer, proposa Rogue. Pour ensuite nous expliquer ce qu'il vous est arrivé.
    - On a voyagé dans le futur et dans le passé, avoua Blaise à moitié hystérique mais toujours en train d'enlacer son directeur. Et Potter va battre Vous-Savez-Qui.
    - Et Blaise me tuer, grogna Theodore. Et moi tuer, indirectement de tuer Hermione et...
    - Hein ? Demandèrent ensemble et très intelligemment les deux directeurs de maison. Que nous chantez-vous là ?

    Albus sourit au souvenir qu'il avait de quatre guignols qui étaient apparus devant lui lorsqu'il était enfant. S'il avait pu prévoir que leur aventure arriverait lors d'une retenue... il les aurait peut être punis plus tôt.

    Une heure c'était écoulé depuis leur retour, et enfin Blaise se décida à parler pour dire autre chose que "j'ai faim".

    - En fait on a fait un peu toutes les époques... non ?
    - Ouai.
    - Theo, tu peux me passer ta liste ? Pour que je mette tout dans l'ordre chronologique.

    Le brun ne se méfia pas un instant de ce qu'avait en tête son ami. Il ne s'imagina même pas qu'il pouvait commettre une erreur quelque part tant c'était évident... même lui devrait réussir.

    - Finit, s'enthousiasma le métis. Tenez professeur... lisez et dites moi si je me suis trompé quelque part.

    Rogue parcourut rapidement du regard la liste qu'avait recopié son élève... pour mettre, soi-disant, les évènements dans leur ordre d'arrivé. Il ne pu s'empêcher de sourire.

    - Ainsi donc, vous avez placé la jeunesse de notre directeur... avant les dinosaures ?
    - J'dois pas en être bien loin, non ?
     


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  • - On a eu combien d'époque depuis le foutu sept de Potter ?
    - Donc hum nous avons eu... Godric, notre première rentrée, la bataille finale, énuméra Theodore en réfléchissant. Vous pouvez m'aider vous savez.
    - On a aussi eu Dumby et Blaise qui tenté de m'assassiner, acheva Draco. Je pense qu'après on était à la gare et avec ce foutu sept.
    - Donc ça nous en fait... six, en comptant cette époque inconnue comme achevée.
    - Vous pensez que ça signifiait réellement le nombre d'époque restante ? Demanda Hermione, peu sure de ça. Ca ne serait pas un peu facile ?

    Les trois garçons de Serpentard la regardèrent exaspéré. Pour le coup, ils auraient aimés qu'elle ne l'ouvre pas. Ils n'en savaient pas plus qu'elle, mais espéraient de tout cœur qu'ils ne se trompaient pas. Et pour cause : si ils avaient bon, alors leur cauchemar serait bientôt terminé.

    - Assez bavardé... on est où là ?

    Theodore tourna la tête et ne dû son salut qu'à la main de Hermione qui vint se plaquer avec force sur sa bouche. Le brun et la brune venaient de deviner, sans grandes difficultés avouons le, où ils se trouvaient.

    - T'es mort Blaise.
    - Qu'est ce que j'ai fais cette fois ! S'indigna le métis. Là j'ai rien fais ! Je n’ai même pas ouvert la bouche.
    - Non. C'est le jour de ta mort, ricana Theodore. Tu viens de mourir Blaise. T'es...
    - Oui bon ça va... j'ai compris quoi !
    - Oooh mais sait-on jamais. Ca n'est pas écrit sur ton visage que tu as compris.
    - J'vais finir par comprendre pourquoi je t'ai tué, râla dans sa barbe Blaise. T'es chiant là.
    - On n’a jamais de raisons suffisantes pour tuer quelqu'un.

    Draco et Hermione attrapèrent les deux soi-disant meilleurs amis qui donnaient l'impression de vouloir se jeter l'un sur l'autre dans le but de faire ravaler les actes et les propos de l'adversaire.

    - Nán mais vous n’allez pas vous battre quand même, demanda Draco. Vous vous êtes JA-MAIS battus... pourquoi maintenant ?
    - Il m'a tué !
    - Il rit parce que je suis mort !
    - Tu m'as tué !
    - Non Theo, il VA te tuer... il ne l'a pas encore fait à ce que je sache.
    - Ca ne change rien au fait que c'est lui qui me tuera.
    - Non Theodore, se mêla Hermione. Ca change tout... maintenant que tu le sais... tu pourras peut-être éviter ça.
    - On a été dans le futur et dans le passé, commença Theodore. Donc dans le futur, nous avons quand même été dans le futur... dans notre passé du futur. Ce qui fait que Blaise savait qu'il me tuerait... mais qu'il l'a fait quand même.
    - J'ai rien suivit là.
     


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  • - Bon, on est où cette fois ? Interrogea Blaise. Parce que ce n’est pas que j'ai faim mais... si en fait je crève la dalle.

    Pendant que Blaise se plaint (personne ne lui en voudra, il fait ça si bien) ; les autres regardaient avec une certaine appréhension autour d'eux. Alors que Draco ne savait que remarquer que c'était "moche et sombre", Theodore et Hermione se regardèrent quelque peu... inquiet.

    - Granger, dis moi que je me trompe. Nous ne sommes pas au Moyen-âge hein ?
    - Tu te trompes, affirma-t-elle. C'est pire encore.
    - Comment ça ? S'inquiéta le brun.
    - Tu sais ce qu'ils font aux sorciers ?

    Le fils Nott regarda la lionne, les yeux écarquillés. De toute évidence, la réponse était un "oui" catégorique. Il avala sa salive avec quelques difficultés et s'apprêtait à se tourner vers les autres serpents pour les mettre en garde ... mais trop tard.

    Blaise avait déjà sortit sa baguette et lancé un sortilège pour essayer d'attirer de la nourriture à lui. Des hommes de l'époque dans laquelle ils venaient de débarquer se tournèrent vers eux avant de leur sauter dessus.

    - Hey mais sont cinglés, s'écria Blaise. Y m'attaquent sans raisons.
    - Tu es un sorcier... et ils... les brûlent.

    Blaise éclata de rire, certain qu'il s'agissait là d'une plaisanterie de la part de son ami. Il se tu en comprenant que non.

    - Vous connaissez le gèle-flamme, s'informa Blaise. Ou alors on va vraiment cramer.
    - Avant de s'enterrer... courrons.

    Aucun ne trouva à contester l'idée brillante de Draco. Pour une fois qu'il parvenait à se montrer intelligent depuis le début de leurs mésaventures.

    Régulièrement, ils regardaient en arrière pour s'apercevoir qu'ils auraient préféré ne pas savoir que le nombre de leurs poursuivants ne diminuait pas... au contraire.

    - C'est quand ils veulent qu'ils nous font disparaître, gémit Draco. Je veux disparaître. Je suis trop jeune pour mourir et trop beau. Theo c'est ta faute.
    - Bien sur que non, se défendit le brun. C'est Blaise qui a fait de la magie, pas moi.
    - Mais c'est toi le génie... tu aurais dû l'en empêcher.
    - Bien sur c'est ma faute maintenant... espèce de, Theodore ne finit pas sa phrase. Hermione ?
    - T'es pas très sympa là. J't'ai pas traité de Potter moi.

    Theodore regarda aussitôt derrière lui. A quoi bon vérifier à sa droite et à sa gauche : puisqu'elle n'y était pas. Au quel cas elle lui aurait d'ores et déjà ordonné (et non pas demandé ou conseillé) de se taire.

    Elle était là, dferrière eux trois, tenue par des villageois. Theodore hésita à retourner ou non en arrière pour l'aider. Ne l'avait-elle pas fait face au dinosaure ? Et malgré que ces moldus ne soient nombreux ils n'en restaient pas moins des moldus... justement.

    - Theo ? Tu fais quoi ? C'est par là.
    - Herm-Granger, expliqua Theo. Elle m'a sauvé tout à l'heure... à moi de faire de même.
    - Elle comprendra que tu sois un lâche... viens.
    - Je... je suis pas un lâche moi. Tu pourrais peut être laisser un de tes meilleurs amis mourir... mais moi non... même si elle est plutôt dans les ennemis que les amis. Et puis... j'ai une dette envers elle.
    - Tu crains un max Theo, intervint Blaise. Va aider ta chère et tendre et... arrêtes de nous retarder.
    - Finalement je comprends pourquoi tu m'as tué.

    Le brun fit demi-tour abandonnant les deux autres garçons qui continuaient à aller en avant. Foutu dette. Soyons sérieux un instant, comme si... si la lionne ne l'avait pas sauvé une fois, comme si il serait retourné l'aider.

    Plop.

    - Je rêve Nott ou tu revenais m'aider ?
     


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  • - Bon... je suppose qu'on a toujours pas décidé que je pouvais rentrer chez moi, soupira Blaise en regardant le plafond. C'est injuste.
    - Puis-je vous aider, jeunes gens ? Demanda un homme à l'allure imposante.

    Non pas qu'il était gros mais le charisme qui émanait de cet homme, ainsi que son air sur de lui et quelque peu arrogant n'était pas sans rappeler leur rencontre avec Salazar Serpentard. Sauf que manifestement... ça n'était pas lui.

    - A qui ai-je l'honneur, au fait ?
    - Z'êtes qui vous ?
    - De quelle planète venez-vous ? Vous ne me connaissez pas ? S'étonna l'inconnu. Pourtant vous êtes sorciers... sinon vous ne seriez même pas ici... étrange.
    - Godric Gryffondor, souffla enfin Hermione, fière d'elle-même. Vous êtes Godric Gryffondor, le fondateur de ma maison.
    - Vous devez rêver ma chère... en effet je suis bien Godric Gryffondor mais... je doute que vous ne soyez dans ma maison.

    Des pas retentirent dans les couloirs et pour la troisième fois depuis le début de leur aventure... Serpentard se tenait face à eux.

    - Comme on dit... jamais deux sans trois, sourit-il. Je me demande si je vous reverrais une quatrième fois.
    - Tu les connais Salazar ?
    - Bien sur, sourit le serpent. Blaise, Hermione, Theodore et Dracon.
    - DraCO, corrigea le blond un peu agacé quand il entendit les trois autres ricaner dans son dos.
    - Dites... vous êtes pas censé vous haïr vous ?

    Godric et Salazar se regardèrent intrigués quand à ce qu'était en train de leur chanter le métis. Se haïr ? Et pourquoi pas aussi abandonner l'école tant qu'il y était.

    - Vous êtes fou, jeune homme, remarqua Salazar. Définitivement fou. Comment pourrions-nous gérer correctement une école si nous ne nous entendions pas... dites-moi. Votre solution m'intéresse.
    - Techniquement dans les livres que j'ai lus, avança Theodore. Vous (il désigna Salazar) n'étiez pas d'accord sur la façon de gérer l'école... vous vouliez que seul les enfants de sorciers ne puissent intégrer l'école... mais l'autre gus (il désigna alors Godric, qui tenta de passer outre son appellation) ne voulait pas. Vous avez pris vos clics et vos clacs et vous vous êtes fais la belle... mais vous avez malgré tout crée la chambre des secrets.
    - Tu as réellement crée une pièce "secrète" ? S'indigna le rouge et or. Il est sérieux le môme ?
    - Apparemment dans mes descendants... je dois avoir un abruti dans l'arbre généalogique.

    - Ah mais non ! Ca devenait intéressant !
    - Je pense que nous serons un peu responsables des embrouilles qu'ils vont avoir.
     


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  • - Je suis ton meilleur ami ? Répéta Blaise sous le choc. Vraiment ?
    - Rêve pas trop mon gars.
    - Pourtant tu l'as dit.
    - Tu as mal entendu.

    Alors que les deux meilleurs amis se lançaient des petites piques comme ils aimaient tant le faire ; les deux ennemis observaient autour d'eux. Les lieux leur étaient familier et pour cause : ils se trouvaient tous quatre à bord du Poudlard Express.

    - Oh regardez ! Un mini-Teddy.
    - Tu sais que t'es chou Theo ? Demanda Hermione en regardant le dit "Teddy" trainer sa valise. Mais... t'étais p'tit à l'époque, nán ?
    - Il a eu une poussée de croissance, expliqua Blaise pour un peu plus enfoncer son ami. Avant il était tout petit et après... pouf.

    Une nouvelle arrivée les interrompit brusquement. Ils se collèrent contre la cloison qui séparait le compartiment du reste du couloir et observèrent le gamin monter.

    - Zabini... j'suis désolé de te le dire mais à l'époque t'étais moche, remarqua Hermione faisant sourire Theodore et Draco. T'es mieux maintenant.

    Il enfonça ses mains dans ses poches, maugréant contre cette satanée lionne qui ne savait pas se taire. Il émit ensuite quelques soupçons quand à un potentiel complot contre sa personne.

    Le Blaise de onze ans s'engouffra dans le même compartiment que le petit Theodore un instant plus tôt. Intrigué quand à la question "comment s'étaient-ils connus" Hermione regarda discrètement l'intérieur après avoir glissé sa main dans sa poche pour en ressortir une oreille à rallonge.

    - Dégage de là, le mioche.
    - Tu te prends pour qui, tête de pioche ? J'étais là avant.
    - Tu veux mon poing dans la figure ?

    Le "vieux" modèle de Blaise ferma les yeux alors que le Theodore souriait de toutes ses dents. Tous deux se souvenaient qu'il n'y avait eu aucun impact. Le plus petit venait de se baisser et laisser l'inconnu aux pulsions violentes cogner contre le mur.

    - Pourquoi frappes-tu dans le mur ? Il ne t'a rien fait tu sais.
    - Fiches moi le camp, morveux, grogna Blaise.
    - Je pense que ce compartiment est amplement assez grand pour nous deux.

    - C'est chouuuu.
    - Mpf... Je veux rentrer chez moi ! J'ai de nouveau faim !
     


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