Auteur: Snapou Black
Titre: La fin d'année
Réponse au défi de : Snapou Black
Avec pour thème : Les examens
Rating : Tout public
Personnage obligatoire : Cadwallader [John étant le prénom que je lui donne toujours]
Phrase qui doit apparaître : "Non mais j'ai une tête à réviser ou quoi !"
Disclamer :Les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi sinon Ted, Zach, et toute la bande seraient à moi depuis belle lurette.

Les aspics approchaient. Trop. A grand pas. En fait... carrément à vitesse grand V mais aussi grand I, grand T et, bref ils approchaient trop vite.

Entre les profs qui se dépêchaient dans leurs cours pour finir un programme dont ils n'avaient que faire et ceux qui ralentisssaient le rythme pour ne pas passer trois semaines à ne rien faire. Entre ceux qui se moquaient de le finir ou non et ceux qui stressaient au point de ne plus en dormir la nuit. Entre ceux qui commençaient les révisions et ceux qui vous laissez faire ce que vous vouliez sous prétexte d'un "c'est la fin de l'année et vous êtes assez grand pour savoir ce qui est bon pour vous"... en fait entre tout ça : les malheureux ne savaient plus où donner de la tête.

- John, t'aurais pas ton cours sur la métamorphose chromatique ? Disons que le mien a un peu connu la seconde guerre gobeline.
- Le mien devait être à ses côtés, je pense. Mais comme on a jamais retrouvé ses restes on en est pas tout à fait sur. La légende dit qu'il a fuit avant la dernière bataille et se serait fait dévorer par une acromentule.

Mcmillan soupira et se détourna de Cadwallader pour demander à quelqu'un d'autre. Quelqu'un avec qui il aurait une chance d'obtenir un "Mais bien sur mon petit Ernie" et non une excuse bancale comme le faisait toujours son ami.

Et ce n'était même pas parce qu'il ne voulait pas partager son cours. Non. C'était bien parce qu'il n'avait aucune idée de où celui-ci pouvait se trouver.

Pourquoi avait-il prit le risque de lui demander d'ailleurs ? La réponse était prévue d'avance.

- John ! L'interrompit-on de nouveau. Tu aurais pas le cours sur les... attend euh... les plantes mortelles, en botanique ? Il me manque un parchemin et c'est un peu... embêtant.
- Il doit me manquer trois parchemins environ, sourit Cadwallader l'air de rien. Désolé.

Justin, se disant que ce cours faisait trois parchemins environ, justement, préféra ne pas en rajouter. John Cadwallader était de ces élèves qui pouvaient ne rien réviser et qui réussissaient tout de même mieux que ceux qui avaient bossé nuit et jour pendant des mois.

Désespérant et rageant. Il ne devait pas avoir plus de la moitié de ses cours de l'année et ne s'inquiétait même pas quand à ses résultats. Qui vivra saura, qu'il disait.

- Caaaad, hurla Hannah en lui sautant dessus. Dis-moi que tu as encore tes cours sur la réaction des Grinchebourdons en captivité ?

Le blaireau haussa un sourcil et soupira alors qu'il éloignait de sa personne son amie (enfin, ceci était beaucoup dire). Ernie et Justin, quelques pas plus loin, la regardait.

Ils avaient commis la même erreur, quelques minutes plus tôt à peine. Pourtant, qu'une autre personne puisse espérer que John n'ait les cours semblait hautement... stupide. Comme si !

- Un Grinchebourdon en captivité s'en est servi pour faire son nid. Et il était tellement mignon et gentil que j'ai pas osé l'embêter pour le récupérer.
- Ah. Et tu penses le reprendre quand ?

John Cadwallader haussa un sourcil avant de hocher la tête l'air inquiet. Rester à proximité de Hannah était un risque... s'il n'avait jamais été prouvé que la connerie n'était pas contagieuse, il n'avait pas été prouvé non plus qu'elle ne l'était pas.

Et on est jamais trop prudent.

- John... l'appella-t-on une fois de plus. Jo-o-o-ohn, est-ce que, par hasard, tu aurais...
- Non mais j'ai une tête à réviser ou quoi ? S'énerva celui-ci, n'en pouvant plus.

Zacharias, les yeux grands ouverts, ne savait plus quoi faire d'autre que reculer d'un bon pas. Que dire ? Que faire ? Nul ne savait comment agir lorsque John s'énervait ainsi. Car ce n'était jamais bon signe... s'il commençait : il était souvent de mauvaise humeur (pour ne pas dire littéralement exécrable) pendant trois jours.

Au moins !

- Je... voulais juste te proposer une partie d'échec.

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Auteur: Snapou Black
Titre: Mais personne ne le fera taire !
Réponse au défi de : Snapou Black
Avec pour thème : Tu parles trop
Rating : Tout public
Personnage obligatoire : Justin Finch-Fletchley ; Zacharias Smith + Un autre si vous voulez (donc + Theodore pour moi)
Phrase qui doit apparaître :"- Stop. Stop. STOOOP ! On t'as jamais dit que tu parlais trop ? - Baaah... si. - Et bien c'est vrai."
Genre : Humour
Disclamer : Les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi sinon Ted, Zach, et toute la bande seraient à moi depuis belle lurette. (et même avant !)

Justin était incroyablement bavard.

- ... pour ça que j'ai fait comme si...

Non. C'était pire que ça en fait.

- ... mais tu vois, je voulais pas moi. Alors je...

Et Zacharias n'en pouvait plus. Mais qu'on le fasse taire ! IL ferait n'importe quoi pour qu'il ne garde le silence quelques misérables petites minutes.

- ... en fait t'as du bol toi, parce que Theo a un cerveau et...

Pourquoi n'étaitil pas avec lui d'ailleurs ? Lui au moins connaissait le mot silence... et sa définition... et aussi et surtout son application.

- ... peux plus la voir en peinture. Elle me sort par les trous de nez. Mais j'peux rien dire car...

De quoi parlait-il déjà ? Ah oui ! Une affaire avec Abbot. Inintéressant comme tout, quand on réfléchissait deux minutes. Un peu comme tout ce qui se rapprochait d'une manière ou d'une autre de cette dernière.

- ... faudrait quelqu'un comme Theo mais pas Theo. Quelqu'un avec des seins. Là ça serait cool et génial. Enfin sauf que...

La seule personne pouvant équivaler Theodore ayant des seins était Granger. Et encore... elle ne semblait pas avoir prit cette option. Et puis c'était Granger quoi ! Brr.

- ... mon genre. Puis faut avouer que...

Que Justin ne saurait supporter longtemps Granger tout comme l'inverse serait également vrai. La lionne aurait vite plus que sa dose du Bon-et-gentil-petit-Juju-un-poil-trop-bavard. Parce qu'honnêtement : même lui commençait à en avoir raz-le-bol.

- ... moi, mais j'ai souvent l'impression que Theodore ne m'aime pas beaucoup mais je vois pas comment ça...

Ce qui n'était pas tout à fait faux, en fait. Le brun avait quelques difficultées à apprécier cette espèce de zigoto qui parlait, parlait, parlait et... ah oui ! et qui parlait. Plus encore les jours où il avait mal au crâne.

- ... suis pourtant aussi gentil que Winnie l'Ourson, et même plus puisque...

Irait-il à Azkaban s'il décidait de défoncer le crâne de Justin à coup de pelle ? Ou à coup de n'importe quoi d'autre tant que la conclusion était : Finch-Fletchley se taisait.

- ... mais tu vois Hannah : elle parle beaucoup trop, j'ai vraiment envie parfois de...

Et c'est lui qui disait ça ? Si Zacharias décidait d'être objectif et honnête il dirait que Hannah est de loin moins bavarde que son ami. Mais comme Zacharias ne voulait pas être objectif et honête, et encore moins si c'était à l'avantage de la petite amie de cet imbécile à grande langue : et bien il ne dirait rien.

Voilà qui changeait, tiens. Ce n'était pas, après tout, comme si Justin faisait la conversation tout seul depuis plus d'un quart d'heure.

- ... bon au lit ? Tu sais tu peux m'le dire hein, j'dirais rien. Alors il est comment Th...

Zacharias posa sa plume. Jusqu'à présent il l'avait gardé en main, écrivant un mot ou deux sur son parchemin lorsque Justin se taisait pour reprendre sa respiration.

- ... grande ? Enfin j'demande ça mais ça me regarde pas je pense mais ça m'intéresse de.

Smith se claqua la tête contre la table. une fois. Deux fois. Trois fois. Et Justin continuait de parler. Encore. Et encore. Et encore. Comme s'il était naturel que son ami

- Stop. Stop. STOOOP ! s'écria soudain le blond. On t'as jamais dit que tu parlais trop ?
- Baaah... si.
- Et bien c'est vrai.

Justin, bouche bée, regardait Zacharias. Il ne disait plus rien à présent. Rien du tout. Le vide. Néant. Nada. Silence. Et c'était reposant à un point... inimaginable.

D'aise, le blaireau qui venait de réaliser l'irréalisable sourit et ferma les yeux pour pleinement apprécier ce silence.

- Oh oh.

Trop court. Justin recommençait déjà à parler.

- Regarde qui voilà.

Il regarda. Sourit encore plus. Parfait. Là tout était parfait.

- ZAAAAAAAAAAAAAACH !

Ou peut être pas.

- Zach, tu m'aimes hein, dis, tu m'aimes ?

Justin se moquait de son voisin de table sans essayer de se cacher tandis que celui-ci, justement, fronçait les sourcils. Qu'était en train de lui faire Theodore ? Ca ne lui ressemblait pas d'agir ainsi.

- Donc tu m'en veux pas si Blaise a utilisé pour essuyer la table ?
- Ton écharpe ? S'étonna Finch-Fletchley. Ton écharpe qui a disparu ? Ta favorite ? Celle que tu avais eu en seconde année et que tu m'interdisais d'approcher à moins de deux mètres car je risquais de l'abimer rien qu'en posant mon affreux petit regard de fouineur dessus ? L'écharpe que Hannah aime beaucoup et qu'elle a essayé de prendre pour regarder d'où elle venait et avoir une semblable mais comme tu voulais pas t'as faillit lui planter ta fourchette dans la main. Comment ça se fait que Theodore l'ait eu alors que personne ne pouvait l'approcher et quand tu la mettais on ne pouvait pas t'approche non plus. Comment ça se fait que...
- Finchy ? Appella Nott. On t'a jamais dit que tu parlais trop ?

Zacharias pouffa. Justin foudroya le couple du regard.

- Si, on a d'jà dû m'le dire.
- Et bien... c'est vrai.

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Auteur: Snapou Black
Titre: Dernier jour
Réponse au défi de : Snapou Black
Avec pour thème : Au bûcher
Rating : Tout public
Personnage obligatoire : Terence Higgs
Phrase qui doit apparaître : "Le bûcher ? - Oui, c'est comme un gros gâteau d'anniversaire sauf que la bougie c'est toi."
Disclamer : Les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi sinon Ted, Zach, et toute la bande seraient à moi depuis belle lurette.

Rabastan attrapa le prisonnier par les cheveux et le fit sortir de la cave où il était maintenu enfermé depuis plusieurs jours.

Tout avait commencé pour une broutille. Tout se terminerait donc pour une broutille.

Terence n'osa pas regarder en arrière. Pour y voir quoi, au juste ? Les autres. Ceux qui étaient aussi à deux doigts de mourir. Ceux qui avaient essayés de le rassurer. Ceux qu'il avait fini par apprécier.

Regarder derrière pour voir Adrian. Lui n'avait pas cru un instant qu'il s'en tirerait. Sitôt avait-il vu Terence, qu'il avait dit à celui-ci qu'il était condamné à mourir. Mais il était resté à ses côtés pour le rassurer. C'est ce que l'on fait entre ami, même si l'on s'est perdu de vu quelques années plus tôt par divergence d'opinion.

- Vous lui f'rez pas d'mal, hein ? Demanda Pucey. Il va revenir, après, n'est-ce pas ?
- S'il reste quelque chose de lui, oui.

Terence, paniqué, se tourna alors vers Adrian. Celui-ci, ne pouvant se lever, ses jambes étaient privées de cette faculté suite aux traitements inhumains des mangemorts, était adossé dans un coin et recevait toute l'aide nécessaire de la part des autres prisonniers. Pucey ne pu que voir partir Terence, sans même pouvoir espérer une folie.

Sans même pouvoir tenter le tout pour le tout.

Ils se fixèrent une dernière fois et Higgs dû se contenter du regard désolé de l'autre qui restait prisonnier. Seul. De nouveau.

Jamais le manoir Malfoy ne lui avait parut aussi grand.
Jamais il n'avait eu aussi peur.
Jamais il n'aurait cru espérer retourner dans cette maudite cave alors qu'il avait passé son temps à espérer en sortir.
Il le sentait mal, ce coup là. Très très mal.

Il voulait revoir tout ces gens qu'il méprisait autrefois, dans un autre âge. Revoir Adrian et l'aider à supporter. L'aider et non plus être aidé. Il voulait son ami. S'assurer qu'il irait bien. S'assurer qu'ils iraient bien.

- Rabastan ? murmura-t-il.
- Ferme la Higgs. La ferme et économise tes forces pour hurler et supplier sur le bûcher... ça amusera les gars, comme ça.

Le cadet s'arrêta de marcher. Lestrange, n'en ayant pas décidé ainsi, continua de le tirer à sa suite. Il n'avait que faire des gémissement du jeune homme.

Il n'avait qu'à avoir une coiffure convenable, non mais. S'il n'avait pas eu l'idée de garder ses cheveux aussi long, lui n'aurait pas eu la possibilité de le tirer avec. En conclusion : Higgs était responsable.

Logique.

- Le bûcher ? répéta-t-il, espérant avoir mal entendu ou mal comprit.
- Oui, c'est comme un gros gâteau d'anniversaire sauf que la bougie c'est toi.

Rabastan semblait fier de sa réponse et éclata de rire. Il n'avait rien à voir avec celui d'Adrian qui avait le don de le rassurer. Même dans les pires situations, si ce dernier riait, il reprenait espoir. Rien à voir non plus avec celui de Flint qui, bien qu'extrêmement rare, était on ne peut plus communicatif.

Celui-ci, au contraire, était froid. Cruel. A vous glacer le sang. Il vous faisait comprendre que ce n'était pas une plaisanterie.

- C'est... c'est une plaisanterie.

L'espoir faisait vivre.

- T'aimerais bien, hein.

Terence s'était promis de ne pas pleurer si cette situation venait à arriver. Il s'était préparé avec Adrian, au cours des derniers jours, à accepter sa mort prochaine.

Il ne su se soumettre à cette promesse qu'il s'était faite.

Tout ça pour une broutille.
Tout ça parce que personne n'avait daigné le prévenir que l'espèce de torchon qui traînait partout était en réalité le doudou de Nagini !
Comme s'il aurait pu deviner que ce serpent de malheur en avait un.

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Auteur: Snapou Black
Titre: Champ de bataille
Réponse au défi de : Snapou Black
Avec pour thème : La cuisine
Rating : Tout public
Personnage obligatoire : Theodore Nott et/ou Zacharias Smith
Phrase qui doit apparaître : "- Tu peux m'expliquer pourquoi y a de la farine sur les rideaux ? - Tu vas rire ..."
Disclamer : Les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi sinon Ted, Zach, et toute la bande seraient à moi depuis belle lurette.

Zacharias entra dans la cuisine ou plutôt : voulu y entrer. Il s'arrêta dans l'encadrement de la porte bouche bée. Le blond regardait la cuisine sans oser croire que ce qu'il voyait été vrai.

La cuisine n'avait de cuisine que le nom. Un ouragan ayant, par un malheureux hasard, su s'inviter à l'intérieur n'aurait fait plus de dégât.

- Euh... Theo ? Appella-t-il, incertain.

Une tête brune apparut de derrière la table. Enfin brune... voilà qui était, une fois de plus, beaucoup dire. Son locuteur ayant plus l'air d'une personne aux cheveux blancs avec quelques rares mèches brunes qu'inversement.

Voilà qui était problématique, tout de même. Et si ça ne l'était beaucoup... ça l'était au moins un peu.

- Tu m'expliques ?
- C'est une longue histoire et je ne saurais pas où la commencer.

Le blond soupira. Jeta un coup d'oeil (encore un !) dans la cuisine. Re-soupira. Contourna ensuite la table. Refronça les sourcils.

Il rêvait !

- Bon alors je vais t'aider à raconter. Pourquoi tu cuisines dans cette position ?
- Comme ça quand ça tombe... ça tombe de moin haut.

Ah bah oui... logique !

- Tu peux m'expliquer pourquoi y a de la farine sur les rideaux ?
- Tu vas rire...

Il en doutait. Sincèrement il en doutait.

Theodore était une vraie catastrophe culinaire et la seule chose qu'il savait faire avec la nourriture c'était la manger. Et encore : là non plus il ne brillait pas par son excellence.

- La farine voulait pas que je l'utilise. Elle a essayé de parlementer "Si tu me mets pas dans le saladier je serais sage" et tout un tas de truc mais j'ai tenue bon !

Fantastique.

- Donc elle a fini par essayer de s'enfuir ! Poursuivit le brun comme si son histoire n'avait rien d'anormale. Sauf que les fenêtres étaient fermées...

Et Zacharias déduisait la suite de l'histoire : BOUM PAF ... SCHBIM.

- Et là ... BOUM PAF SCHBIM ! Elle s'est prit les rideaux.

Dire que tous avaient souhaités bien du courage au serpent pour avoir à le supporter Lui et son mauvais caractère et que personne n'avait daigné ne serait ce que le prévenis des étranges frasques de Theodore.

Parce qu'on ne lui fera pas croire que cuisiner par terre est une chose normale ! Non monsieur et non madame.

- J'en ai encore une mais je pense pas que je devrais la poser.
- Tu ne risques rien, sourit le brun de toutes ses dents.
- Pourquoi ai-je l'impression qu'une catastrophe naturelle à eu lieu dans cette cuisine ?
- Oh... ce n'est que ça ?

Que ça, que ça, c'était quand même vite dit. Qui aurait à nettoyer tout ce chantier après ? En toute logique ce serait Theodore mais mieux valait éviter.

- Savais-tu qu'un Theodore Nott est une bestiole cent pour cent naturelle ?

Le blaireau sourit et, derrière son vis à vis, eut son premier geste tendre de la soirée. Il passa doucement une main dans les cheveux désordonnés et blanc du jeune homme dans l'espoir d'en retirer la farine. Ou au moins le plus gros.

- Va te doucher pour nettoyer cette tignasse pendant que je range ce chantier.
- Tu viendrais pas m'aider par hasard ?

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Auteur: Snapou Black
Titre: La fin d'une histoire
Réponse au défi de : Mildred Feather
Avec pour thème : La vie ne m'apprend rien
Rating : Tout public
Personnage obligatoire : Un membre de l'AD
Phrase qui doit apparaître
: " Vous savez ce que je trouve injuste ? C'est que ce sont eux qui ont perdu leur vie pour sauver le monde magique et que c'est de vous, dont se souviendront les livres d'Histoires. Alors que vous n'avez même pas bougé le petit doigt. "
Disclamer : Les personnages d’Harry Potter ne sont pas à moi sinon Ted, Zach, et toute la bande seraient à moi depuis belle lurette.

Fini. Tout était enfin fini. Voldemort avait été détruit une bonne fois pour toutes et le mieux dans l'histoire : Potter avait survécu. Tous étaient fou de joie, tous félicitaient se vainqueur qui n'avait rien fait.

Il avait détruit quelques horcruxes. Détruit une bonne fois pour toute Voldemort. Certes. Il ne pouvait le nier et ne le nierait pas, de toutes façons. Pour autant tout ce cinéma abjecte le rendait malade. Seul Potter recevait tous les lauriers mais seul il n'aurait pas été bien loin.

Celui que tous étaient en train d'acclamer n'aurait pas passé une année complète à Poudlard s'il n'avait été si fidèlement accompagné. Si souvent aidé. Combien de vies avaient été perdues au profit de la sienne ?

Combien de soeurs perdaient un frère. Combien de frères perdaient une soeur.
Combien de mère perdait un mari. Combien de maris perdaient une femme.
Combien de pères perdaient un enfant. Combien d'enfants perdaient un parent ?
Combien de familles étaient détruites. Combien de vies seraient à reconstruires.

Non. Potter n'avait pas grandit avec une cuillère en argent dans la bouche. Non Potter n'était pas un sale gosse pourrit gâté. Non Potter n'était pas un cruel homme. Mais Potter n'était pas non plus un grand sorcier.

Il était content que celui-ci ait survécu, n'allez pas croire le contraire. C'était le reste qu'il condamnait. Ces "Potter ! Potter ! Potter !" que tous scandaient.

Merlin ! Mais hurlez donc "Weasley" ! Hurlez donc "Crivey" ! Hurlez donc "Lupin" ! Hurlez donc "Tonks" ! Hurlez donc "Rogue" ! Hurlez donc tous ces noms ! Hurlez les donc. Seul Potter méritait des acclamations apparemment... et seul Potter aurait son mépris, aussi injustifié ne soit sa décision.

- Zacharias, murmura quelqu'un, dans son dos. Viens avec nous.
- Dégage Granger, cracha l'ancien Poufsouffle. Dégage !

La lionne posa une main sur son épaule et la serra. Ce geste, qui s'était voulu amical, se révéla être l'étincelle qui alluma le feu.

- Il est mort. Reviens parmi les vivants, Zacharias.
- Oui il est mort Granger. Et tu sais comment ? En sauvant la vie de cet affreux, là-bas.

Le blond pointa du doigt Harry Potter. Son éclat de voix avait attiré l'attention des gens qui les entouraient. Qui parlaient et célébraient un vivant en oubliant les morts. En oubliant toutes les pertes. Potter. Potter. Potter. Encore un peu et il en viendrait à regretter que Voldemort ne l'ait pas éliminé.

Justin s'approcha à son tour de Zacharias et repoussa doucement Hermione pour prendre le blond contre lui. Celui-ci s'accrocha à son ami comme à une bouée de sauvetage mais ne pleura toujours pas. Il ne s'en sentait même pas capable.

- Ca va aller, Zach, murmura le né-moldu. Ca va aller.

Il y eut, dans leur dos, une nouvelle salve de "Hourra !" et de "Vive Potter !". Si Potter était si fantastique que ça : comment expliquer qu'il y ait tant de pertes de leur côté. Que Fred Weasley soit mort. Que Remus et Nymphadora Lupin le soient. Que Colin Crivey soit également à compter parmi les victimes. Que Theodore ne le soit ainsi que John.

Des éclats de rires. Des exclamations enjouées. Avant de pleurer leurs morts ils acclamaient la vie. Lui ne s'en sentait pas capable. Mais il se releva.

- Smith ? s'étonna Ron, méfiant à l'égard du blaireau. Y a un problème ?
- Oui, confirma-t-il. Oui y a un problème. Votre comportement EST un problème.

Justin se tendit aussitôt à ces mots. Zacharias n'allait tout de même pas faire une scène maintenant. Les mots qu'il dirait dépasseraient sa pensée, ce serait la douleur et la peine qui parleraient et non sa raison.

- Qu'est ce qui se passe ? Intervint Harry. Smith... même maintenant tu dois venir faire des tiennes.

Finch-Fletchley vit son camarade serrer les poings, se mordre la lèvre et fermer les yeux. Il le vit inspirer et expirer lentement comme pour se contenir. Mais il ne réussirait pas. Zacharias n'était pas quelqu'un capable de se taire.

- Tu crois que le monde est à tes pieds, Potter. Tu crois que tout t'es dû parce que tu as tué un cinglé.
- Sans lui tu serais peut être mort, intervint une voix qu'il ne su identifier. Réfléchis avant de parler !
- Et avec lui d'autres sont morts quand même !

Justin regarda Hermione l'air désolé. Maintenant que Smith était lancé, rien ni personne ne pourrait l'arrêter. Enfin deux personnes en auraient été capables mais elles n'étaient plus là. Et là résidait l'intégralité de ce problème : leur absence.

- Dans toute bataille il y a des pertes. C'est injuste mais c'est ainsi, déclara Terry Boot. Mais oui c'est injuste, Smith. Tu as raison.
- Vous savez ce que je trouve injuste ? C'est que ce sont EUX qui ont perdu leur vie pour sauver le monde magique et que c'est de vous, dont se souviendront les livres d'Histoires. Alors que vous n'avez même pas bougé le petit doigt.

Une partie des concernés commencèrent à sortir leur baguette mais un geste de la part de Harry suffit pour qu'ils ne les rabaissent. Le jeune homme aux lunettes rondes regarda d'un air désolé cet ancien membre de l'Armée de Dumbledore.

Ce que Smith avait pu l'énerver. Son comportement était tout ce qui l'horripilait. Puis il s'était calmé par miracle. Avait légérement évolué et su se faire plus discret, sans devenir une personne brillant par sa gentillesse.

- Ca aussi c'est injuste Smith, confirma Potter. Et crois-moi si je pouvais y faire quelque chose... j'ai jamais demandé à avoir ce rôle moi. J'ai perdu des gens que j'aimais beaucoup, moi.
- Tu parles, tu serais capable de pleurer Voldemort ! Vous ne valez pas mieux qu'eux. Regardez autour de vous ! Regardez ! Cette salle vous donne vraiment envie de rire !

Il tourna les talons, suivit de Justin qui se refusait à laisser son ancien camarade de dortoir seul. Pas dans cet état.

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