• Théophile faisait face à Igor Karkaroff, son ancien ami et compagnon de mission. Il avait beau savoir qu'ils n'était pas si différent que ça, que tous deux avaient compris leur erreur... ou peut être que lui seul l'avait compris, et qu'Igor avait simplement choisit la facilité et la manière de sen sortir sain et sauf. Bref, toujours est il que l'un comme l'autre ce faisaient face et semblaient tous deux affectés.

    - Igor! On l'a tué parce qu'on pensait qu'il était mangemort! S'offensa Théophile. Théodore! Mangemort.
    - Ils ne connaissaient pas Théodorrre, ne savaient pas ce qu'il a vécu. Ils pensaient que ses cicatrrrices étaient le fruit de punition de Voldemort, parrrce qu'il n'obéissait pas.
    - Tes élèves sont ils stupides pour agir ainsi, et tes enseignants aveugles pour laisser faire?
    - Théophile, ceci n'est qu'une rrregrrretable errrrrreurrr.
    - Regretable erreur! Oh oui s'en est une Igor!


    Les deux hommes se fixaient, toute l'amitié qu'ils avaient eu l'un pour l'entre semblait morte, avec Théodore.

    - Igor. Grinça Théophile. Comment un gosse peut il trouver la mort entre vos murs.
    - Ce n'est pas la prrremièrrre fois que cela ce voit, Théophile.
    Ce défendit le directeur. A Poudlarrrd aussi.
    - Au retour de l'autre abruti de mégalomane qui nous a marqué!
    S'énerva l'anglais. Si mon fils à voulu venir ici, à Durmstrang, ce n'était certainement pas dans l'intention d'y trouver la mort.
    - Théophile voyons, calme toi. Sinon je serrrait obligerrr de te fairrre trrrouverrr la porrrte.
    - NUl besoin. Je la trouverait moi-même.


    Et sur ce, Théophile tourna les talons, faisant virevolter derrière lui sa cape, à la manière de Severus Rogue. Severus, qui lui au moins, n'avait pas tué son fils! Par Merlin, mais étaient ils tous maudit, chaque Nott était il condamné à mourir d'une manière peu enviable.

    __

    - Draco! Draco! Draco! Les appels incessant de Blaise n'ayant aucun effet visible sur son meilleur ami, il employa la manière forte. DRACO LUCIUS MALFOY! VOUS ÊTES RUINES! VOTRE PERE A DU VENDRE LE MANOIR ET ACHETER UN APPARTEMENT MINABLE DANS L'IMPASSE DU TISSEUR!

    Aussitôt, cet appel eut l'effet et le blond se redressa sur son matelas, les pupilles rondes comme des billes, et un immense "QUOI" vint briser les tympans du garçon, qui compris alors sa mauvaise idée.

    - Aaah ba enfin.
    - Comment il a fait çaaaa! Comment c'est possible?
    - Mais non t'es pas ruiné, t'es toujours un crétin de riche arrogant, et qui ne connaitra jamais la misère.
    - Tu peux parler toi, franchement.

    Blaise éclata de rire, et entreprit d'achever le réveil de son meilleurm ami en lui retirant ses couvertures et lui désignant la porte de la salle de bain. Ronchon, parce qu'il n'aurait pas dit non à quelques heures de sommeil supplémentaire.

    Ressortant fin prêt, les deux compagnons entrèrent en riant et plaisantant dans l'immense pièce et ce turent aussitôt, en remarquant le silence étrange et pesant qui habitait les lieux. Une majorité de regard les fixaient d'ailleurs.

    - Messieur Malfoy et Zabini, suivez moi s'il vous plait. Quémanda le directeur.
    - Mais m'sieur, on a faim nous. Plaida Blaise.
    - Il n'y en a pas pour longtemps. Suivez moi.


    De mauvaise grâce, les deux garçons en septième année dans la maison Serpentard se détournèrent de leur parcour, et attendirent que le vieillard ne les rejoignent. Par la suite, ils se dirigèrent vers son bureau, sans qu'aucun des deux jeune ne comprennent.

    - Asseyez vous.
    - M'sieur, vous avez dit qu'il y en avait pas pour longtemps.
    Répondit Blaise, au moment où un gargouillement de la part de deux estomacs se faisait entendre. Et puis on a faim.
    - Asseyez vous quand même. S'il vous plait.
    Albus semblait avoir pris un demi siècle depuis la veille. Bien... avez vous eu des nouvelles de votre ami Théodore, récemment.
    - Euh... plus depuis, disons 10 jours.
    - C'est bien ce que je craignait. Les garçons...


    Le vieux directeur inspira un grand bol d'air et lâcha le morceau. Leur réaction ne manqua pas, exactement celle qu'il s'imaginait. Le stoïcisme de la part de Draco Malfoy, le refus pour Blaise Zabini.

    - Nooon! Non. Noon, Théo n'peut pas... nàn, pas si soudainement. Non, j'suis désolé, j'vous crois pas.
    - Monsieur le directeur?
    Demanda Minerva, entrant sans frapper, comme toujours. Théophile Nott souhaiterait s'entretenir avec vous, c'est au sujet de Théodore. Je le laisse entrer?
    - Oui Minerva, faites donc.


    Pour la première fois, la ressemblance entre Théodore et son père sauta aux yeux des deux garçons. Les yeux identiques, le même nez, même bouche, même cheveux... Théodore était le portrait craché de son paternel. Mais en cet instant, malgré la ressemblance qu'ils voyaient pour la première fois, ils purent facilement  voir une autre différence... leur éternel air triste... enfin, sans doute que Théophile n'avait pas tout cet air là mais... ils ne le connaissaient pas suffisament pour juger.


     


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  • Piers n'osait fixer trop longuement Théodore, le voir allonger dans ce lit le faisait ce sentir coupable... s'il ne s'était pas bêtement mis à douter du garçon, il ne l'aurait alors probablement laissé seul, et il n'aurait été intercepté bêtement par ces idiots de la maison adverse, qui c'était apparemment défoulés avec plaisir. Mais avec des si et des remords, l'on pourrait refaire le monde, à n'en pas douter.

    - Piers?
    - Théodore... j'suis désolé, j'ai été complètement idiot.
    S'excusa alors le brun. J'imagine que si j'avais été là... et puis, qui t'as emmené ici! Il faut que je le remercie.
    - Piers... j'espère que tu es prêt à les présenter à Ronald alors...
    s'enthousiasma Eve. C'est lui qui a trouvé Théo.
    - Ron?


    Il regardait son camarade les yeux ronds, la bouche légérement entrouverte, profondément surpris par cette annonce... son ami roux baissa les yeux, gêné par cette soudaine attention, par ce regard non plus noir, auquel il s'était tristement habitué.

    - T'as enfin ouvert les yeux Ron. Sourit-il. C'est pas trop tôt.
    - Dites les gosses... si vous le laissiez se reposer et alliez bavasser ailleurs.
    - M'sieur... vous êtes injuste.
    Protesta Eve.
    - Non miss Kopf, voulez vous vraiment savoir ce qui serait injuste? Sourit il à la jeune fille. Que je vous colle pour non obéissance à un membre du personnel... et encore, je pense que se serait là aussi, une punition justifiée.
    - Rooh, monsieur.
    Se moqua Piers.

    Ronald entraîna les deux autres à l'extérieur de l'infirmerie, laissant Théodore se rendormir enfin, après avoir bu la potion anti-douleur du médicommage... qui lui avait dit qu'à son réveil, il pourrait quitter les lieux, ce qu'il accueillis avec le sourire.

    - A votre avis... elles viennent d'où ces cicatrices?
    Demanda Piers.
    - Je sais pas Piers mais... il en a beaucoup.

    Les trois amis de longue date parlèrent longuement du quatrième, nouveau dans leur groupe, au passé trouble et étrange, et décidèrent d'un commun accord de ne pas le quitter d'une semelle, ce qui ne serait pas trop difficile d'ailleurs, de leur point de vue.

    Plus haut, Théodore se réveillait, et essayait de deviner où était ses vêtements, bon, il ne m'y pas bien longtemps à les trouver, rangés soigneusement près de son lit. Il les enfila en quatrième vitesse, noua ses chaussures solidement et quitta l'infirmerie en un coup de vent... c'était pas qu'il aimait pas être ici, même si... mais il ne voulait pas tellement rester là une minute de plus.

    - Nott! Inquiet il se retourna et se maudit de ne pas avoir attendu le nouveau passage de Eve, Piers ou Ronald, ou les trois ou qu'importe. Il se maudissait de n'avoir pensé à les attendre. Déjà sur pied!

    Reconnaissant sans mal la chevelure brune de celui qui l'avait intercepté la première fois, il tenta de faire demi tour, mais une fois encore, il était face à plus malin, ou au moins aussi malin, que lui. Jetant alors un regard on ne peut plus paniqué autour de lui, tendant l'oreille dans l'espoir d'entendre quelqu'un arriver, peu importe qui, pourvu que cette personne ne lui soit utile pour pouvoir leur fausser compagnie.

    - Quand comprendras tu qu'on ne veut pas de toi, ici? Demanda une nouvelle voix.
    - Pour... mais il ne pu terminer son mot que le premier coup tombait.
    - Les mangemorts ne sont pas les bienvenus à Durmstrang! Cracha le plus grand, mais certainement pas le plus intelligent. Karkaroff est un repentis. Ajouta-t-il, devançant sa victime.

    Les coups pleuvaient sans s'arrêter, à aucun d'entre eux, le fait qu'il ne tente rien, n'était étonnant, aller donc savoir pourquoi.

    - Je ne suis pas Mangemort. Parvint à articuler Théodore. J'le j...
    - Pas Mangemort! Mais bien suuuur. Et d'où te viennes tes cicatrices alors?
    - De Poudlard.
    Gémit le brun. Arrêtez s'il vous plaiiiit.

    Un coup supplémentaire lui fit perdre connaissance. Le tirant dans une pièce isolé, les garçons continuèrent à se défouler sur lui, ils finirent par l'y enfermer, et partirent.

    Les jours passaient, les trois compères cherchèrent partout leur nouvel ami, maudissant cette faille béante de leur école, qui ne leur apparaissait que maintenant... les professeurs de leur vénérable bâtisse ne faisaient pas l'appel, ne connaissaient pas suffisamment leurs élèves... et ne se rendaient pas compte qu'il en manquait un.

    Ce n'est que une semaine plus tard que Théodore refit surface, plus mort que vif, il fût retrouvé par son professeur de potion qui ne masqua pas sa surprise en le découvrant dans cet état. Emmené à l'infirmerie au quart de tour, le propriétaire souriant des lieux eut rapidement une tête d'enterrement... en demandant à son collègue d'appeler sur le champ le père du garçon.


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  • Théodore baissa la tête, ce qui apparut comme une réponse évidente aux yeux de l'infirmier qui en resta coï. Il ne su que dire face à cette vérité. Albus Dumbledore était il au courant? Vraisemblablement, de telles blessures ne pouvaient être dissimulées... enfin par blessures, il imaginait ce qui avait pu provoquer de telles cicatrices, aussi longues, aussi nombreuses...

    - Théodore? Quelqu'un est il au courant? Il poursuivit sa tirade suite à l'acquiesement. Qui?
    - Les professeurs de Poudlard, mon père... les élèves de Poudlard aussi et...
    - Et...
    - Vous...Vous-savez-qui.

    Ses paroles moururent dans sa gorge, alors que des larmes commençaient à couler sur ses joues pâles et encore rougies par les coups qu'il avait reçus la veille.

    - Pourquoi vous a-t-on fait subir cela Théodore? Qu'aviez vous fait qui semblait mériter cela?
    - Mon père n'obéissez plus aux ordres de son maître... il m'a pris et offert à mon prof de potion pour le punir.
    Expliqua-t-il entre deux sanglots.
    - En avez vous déjà parlé à quelqu'un?


    Le regard qu'il reçut parla pour le fils Nott, signifiant clairement un non, non-négociable. Voyant qu'il ne parvenait pas à ce calmer, probablement plongé par sa faute dans ses souvenirs visiblement guère réjouissant, il lui fit avaler de force une potion de sommeil sans rêve et le regarda s'affaler inconscient dans le matelas, disparaissant une nouvelle fois.

    - Tu crois qu'il dort?
    - Tu crois qu'il l'a drogué lui aussi avec sa potion du sommeil sans rêve?
    - Pourquoi en aurait il eu besoin?
    - Ces cicatrices... il s'est fait attaqué dans les couloirs... y a peut être un lien, non?
    - Eve... je... j'ai été stupide n'est ce pas...
    demanda la première voix, tremblotante.
    - Nooon, tu crois? Juste un peuu... ironisa la seconde.
    - Chhht! Il bouge Evy!

    Et en effet, Théodore commençait à gigoter, et ouvrit les yeux pour les refermer, les rouvrir, et poursuivit son manège quelques minutes avant que Ronald n'éclate d'un rire sonore et ne lui fasse remarquer qu'il avait deux visiteurs et qu'ils pourraient finir par le prendre pour un cinglé.

    - Ronald... tu...
    - Je te fais confiance Théodore... mais maintenant, j'pense que c'est Piers qui doute
    . Avoua le rouquin. Mais t'en fais pas, il réfléchis plus que moi.
    - C'est pas bien compliqué de toute façon...

    Théodore peinait à en croire ses yeux, un tel changement de comportement avec lui.

    - Bon! Tu lui donnes ou t'attend que l'autre gaga anglais vienne ici et ne nous torture? Théodore se tendit à cette phrase.
    - Evy... j'pense que tu devrais t'abstenir à l'avenir... et oui, je lui donne, minute.

    Ronald mit alors sa main dans son sac, et fouilla longuement dedans, avant d'en retirer un parchemin chiffonné mais toujours scellé. Il tendit le parchemin en hésitant légérement, mais en adressant malgré tout un sourire à son ancienne bête noire.

    - Le hibou t'as cherché partout... expliqua le roux. C'est fou ce que ça peut être violent un hibou... continua-t-il, sans remarquer le regard soucieux de Théo. Ba t'ouvres pas?
    - Qui... qui as envoyé?
    - Baa, c'est toujours fermé... on a préservé ton intimité.
    - Comment était le hibou?
    - Le hibou. Ca... crois moi... je le sais.
    S'exclama-t-il. C'est une grande bestiole marronâtre, qui pince, et qui doit pas avoir été repris en étant oisillons.

    Eve rit à cette remarque et Théodore surpris les deux en souriant. Fait en effet relativement rare pour qu'ils n'y soient pas habitués. Lentement, il ouvrit son courrier, craignant ce qu'il y lirait. La description de l'animal n'était pas sans lui rappeler Lavette, le hibou de Blaise, mais c'était... difficile à croire.

    Théoo!
    Pourquoi tu réponds pas.
    Tu nous aimes plus? Le blond,
    Draco! Je m'appelle Draco, Blaise n'est qu'un idiot, bon, Draco puisqu'il y tiens tant, et moi on s'inquiète de ne pas avoir de réponse. J'espère (On espère, Blaise à tendance à tout ramener à lui)... et bien que je proteste (je ne ramène pas toujours tout à moi) j'en convient qu'il espère aussi que tu n'as pas d'ennuis, et qu'à Durmstrang ils sont moins stupides que nous. Que Blaise surtout hein, j'suis un Malfoy après tout donc je ne peux être bête.
    J'espère que tout vas bien. Que tu t'intègres mieux qu'ici... à Poudlard et que si t'as un problème, tu nous le dises... Blaise a tendance à réfléchir après avoir écris, parce que me dire "Mais qu'est ce qu'on pourras faire, juste monter ma culpabilité" montre son QI élevé, non? Bref... on viendra démolir ceux qui s'en prennent à toi. On s'en veut hein, on veut se rattraper.
    Ici? Ba tout est de nouveau comme avant, sauf que... c'est fou, on as pas fait attention à toi pendant 5ans, pendant 8mois, voir moins, tu es notre ami qu'on veut protéger (bien qu'on ai pas très bien réussis) et là... ça fait vide sans toi. Bon, on fait pas encore dans le mélodramatique mais... si tu voulais revenir à Poudlard
    Blaise et Draco.

    - C'était qui? C'est grave? C'est une mauvaise nouvelle. Théo... tu peux tout nous dire, si ça va pas.
    - Evy... j'croit qu'il va pas bien... r'garde, il est tout blanc.
    - Fais lui boire une potion du sommeil... on s'en fou de ce que diras le schtroumpf grognon... il a...


    A ce moment là, la porte de l'infirmerie claqua, pas fort non, mais suffisament pour faire sursauter les deux élèves qui n'auraient jamais dû se trouver ici, pas si tôt en tout cas... L'homme, qui semblait lire un parchemin particulièrement intéressant releva la tête, et porta son attention au seul lit occupé. Ce qu'il avait appris par la bouche de cet élève un peu plus tôt dans la journée le tracassait encore.

    - Kopf. Wass. Vous ne m'obéirez donc jamais. Souffla-t-il.

    Il se dirigea à grandes enjambées vers eux deux, comptant bien les faire sortir de son infirmerie au plus vite, mais l'air profondément surpris de Théodore détourna son attention.

    - Que ce passe-t-il? Monsieur Nott... quémanda-t-il. Expliquez moi.
    - Rien monsieur.
    - Il est fatigué et il semble avoir été surpris par un truc dans sa lettre et...

    La porte s'ouvrit et se claqua brusquement, faisant sursauter les quatre personnes présentes alors dans l'infirmerie. Deux yeux marrons accompagnés de cheveux bruns s'arrêtèrent sur Théodore, lui faisant un mince sourire, que l'on pourrait qualifier de timide, voir d'hésitant. Le récepteur de ce sourire ne le remarqua pas, enfouis de nouveau dans son oreiller moelleux. Le brun s'approcha donc et esquissa une nouvelle fois un sourire, probablement plus sur qu'un peu plus tôt.

    - J'imagine que... que j'aurais pas dû...
    Commença-t-il. Ca va?


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  • Le regard voilé de tristesse, voir de peur, que surpris Piers dans les yeux de son camarade allait presque renoncer à obtenir gain de cause, et faire parler son nouvel ami. Mais songer à cette éventualité était indigne d'une connaissance digne de ce nom de Piers Waltari.

    - Théodore!  J'vais finir par croire que...
    il hésita. Que Ron à peut être raison.

    Une once de peine traversa le regard de Théodore, avant qu'il ne reprenne enfin entièrement possession de ses souvenirs passés et ne fasse s'installer un masque de froideur.

    - Crois ce que tu veux, Piers.
    Il ferma les yeux un instant, pour les rouvrir et lui adresser un regard noir. Crois ce que tu veux, ça me passe par dessus la tête.

    Sous le choc de voir un Théodore parler ainsi, faire une belle longue phrase et non par monosyllabe, Piers en resta bouche bée, ce qui laissa le temps à son interlocuteur pour prendre la fuite et ce faire intercepter dans un couloir par des camarades de son années, répartis il ignore toujours comment, chez les noirs.

    - Nott, c'est bien ça?
    Commença le plus grand.

    Tachant de rester maître de ses tremblements, Théodore acquiesa et senti les premiers coups pleuvoir sur lui... à terre à ne plus savoir que faire, il sentait la haine que semblait avoir contre lui, les quatre garçons. Pourquoi l'avaient ils traînés dans un coin reculé, dans un coin qu'il savait être proche de leur salle commune... à lui. Aux blancs. Qu'avait-il fait qui leur ai déplu?

    - J'pense qu'il a eu son compte, hein les gars?
    Lança celui qui était visiblement le leader de leur petit groupe d'amis, le plus grand.

    Les autres acquiesèrent, et tous firent demi-tour, le laissant allongé au sol au bord de l'incontience. Bien qu'il savait ne pas être très loin de la salle commune, il ne savait pas non plus où il se trouvait exactement. Des pas lui parvinrent à l'oreille, mais ils semblaient si lointain... trop loin... pas assez fort.

    - Nott!

    La voix s'approcha en courant de l'élève, alors que Théodore perdait connaissance. Il ne se sentit pas se faire soulever de terre et porter jusqu'à l'infirmerie, qui n'était pas si différente que celle de Poudlard. Grande, lumineuse, blanche.

    En essayant d'ouvrir les yeux, il fût surpris d'y trouver un homme à ses côtés, s'occupant d'obliger un grand dadais roux, et une furie brune, qui semblaient essayer de forcer le passage. Tout à coup, de nombreuses fioles de potion percutèrent le sol, se brisant au passage. Se retournant pour ramasser le tout avant que quelqu'un ne se blesse, les deux élèves en profitèrent pour se précipiter vers le lit occupé par leur camarade... le seul à vrai dire.

    - Théodore?
    Demanda Ronald. T'as meilleure mine que hier.
    - T'as eu de la chance Théo... si Ron était pas passé, j'pense que t'aurais pu te vider de ton sang un moment. Tu nous as fait peur
    . Expliqua Eve, passant sa main sur la joue du garçon. Même ce plouc à eu peur pour toi.
    - Kopf! Wass! J'ai dit pas de visite il me semble! Dehors! Quand apprendrez vous à respecter le réglement?
    - Mais m'sieur, c'est notre ami...
    se défendit Ronald, sans accorder une quelconque attention aux yeux exorbités de Théodore. Il est normal que l'on s'inquiète non.
    - Je vous l'accorde, mais est ce une raison suffisante pour désobéir. Vous êtes toujours énervés, et votre ami à besoin de se reposer et de répondre à quelques... questions que j'ai pour lui.
    Acheva-t-il en regardant l'élève allongé sur son lit, la tête enfouis dans l'oreiller, et à moitié caché par les couvertures. Maintenant déguerpissez... vous reviendrez le voir ce soir.
    - Ce midi.
    Parlementa Eve.
    - Dès la fin de vos cours.
    - A la pause de 15h
    . Insista-t-elle, mais abandonnant le repas du midi.
    - Bien... mais pas avant. Lui accorda-t-il.

    Les deux blancs partirent donc, gratifiant d'un sourire Théodore qui n'en revenait pas de ce qu'il venait d'apprendre. C'était Ronald qui l'avait aidé, et emmener à l'infirmerie. Il avait dit qu'il le considérait comme un ami. N'avait rien fait contre lui. Avait il ouvert les yeux sur lui? Enfin.

    - A nous deux jeune homme. Dit l'homme, en le regardant. Vous sentez vous mieux?

    Théodore hocha positivement la tête.

    - Bien... qui vous a... intercepter dans le couloir. Les connaissez vous.


    Il hocha cette fois ci négativement.

    - Hum, c'est fâcheux... passons à autre chose voulez vous. Il attendit le hochement affirmatif de Théodore pour continuer. Mangez vous assez Théodore? Mangez vous à votre faim chez vous?
    - Je... je n'ai pas... j'ai jamais très... mais chez moi je mange assez. Mon père y veille.
    - Pourquoi ne mangez vous pas suffisament ici aussi, alors? Vous ne vous plaisez pas à Durmstrang?
    - Si si... si.
    - Et vos cicatrices? Est ce votre père qui vous les as faites?


    Le visage de Théodore se ferma un peu plus encore qu'il ne l'était déjà. Comment pouvait-on songer que son père en soit l'auteur? Après les menaces que le responsable avait reçue de sa part. Après le nombre de fois où il s'était excusé de ne pas l'avoir retrouvé plus tôt, de ne pas avoir fait le rapprochement sitôt l'annonce faite. Après tout ce qu'il avait fait... comment pouvait on penser à Théophile de cette manière? Mais l'homme... ne connaissez pas Théophile. Tout autant qu'il ne savait rien de Théodore. Les Nott étaient un mystère à ses yeux. Tout comme l'origine de ses cicatrices.

    - Théodore? Est ce votre père, oui ou non?
    Insista l'infirmier.
    - Non.
    - Vos camarades l'an passé? C'est ça qui vous a poussé à changer d'établissement?
    Proposa-t-il alors. Ne songeant à viser un professeur comme responsable de tels actes.

    Encore une fois, une dénégation. Il avait bien du mal à imaginer l'un de ses camarades agir ainsi à son égard, ou à l'égard d'un autre. Poufsouffle, Serdaigle et Gryffondor étaient déjà à éloigner. Et les Serpentards? Ceux de son année étaient à prendre avec des pincettes, mais ne lui avaient jamais fait délibérément du mal. Les plus jeunes avaient eu tendance à l'éviter et les plus âgés... les plus âgés rien ne les auraient retenus, si ce n'est la crainte de ce faire recevoir par leur professeur principal, et leur préfet en chef... non en fin de compte il n'avait jamais rien craint non plus de ses camarades de maisons... appartenir à Serpentard avait un certain avantage en fin de compte... si personne ne s'aimait réellement, on ne pouvait faire du mal délibérément à un des siens...Rogue dans un premier temps et puis... ils n'étaient déjà pas très appréciés par le reste de Poudlard, alors si ils devaient en plus se mettre à dos les uns les autres...

    - Un... professeur?
    Demanda l'homme, sons grande conviction pour autant dans la voix.


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  • Les premières heures de cours n'avaient pas été des plus simples. Déjà, la grande majoritée des élèves le regardait d'un oeil mauvais, et la partie restante le fuyait comme la peste. Seul Piers ne le quittait pas d'une semelle, tandis que Eve tentait vainement de convaincre Ronald de son comportement excessivement brutal et stupide.

    Lorsqu'ils étaient entrés dans leur première salle de cour, Piers avait vu avec surprise Théodore s'effacer de devant la porte pour laisser passer le flot d'élève derrière lui, pour entrer parmis les derniers et regarder les places restantes. Seule une table au premier rang restait vide, et tous deux s'y asseyèrent. Toute la journée, le même scénario se produisait, inlassablement, ce qui ne fit que conforter un peu plus le brun dans son idée que le nouveau craignait les autres, quels qu'ils soient.

    - Vous venez de Poudlard, Nott?
    Demanda le professeur de potion au nouvel élève, sortant son nez proéminant de sa liste. Quelle maison?
    - Ser...


    Il semblait hésiter. Serdaigle ou Serpentard? Non pas qu'il eut honte de son ancienne appartenance à cette maison tellement détestée, mais au souvenir de la veille, de sa sincéritée envers Ronald, et de la réaction à laquelle il avait eu droit par la suite... cela avait de quoi le faire hésiter.

    - Serpentard, professeur.
    Déclara-t-il enfin.
    - Oh. Le regard sombre de l'adulte ne quitta plus l'élève, semblant le scruter en profondeur. Vous viendrez me voir à la fin du cours. Il continua l'appel. Piers Waltari...

    Piers ne remarqua son prénom qu'au bout de la troisième fois, trop absorbé dans sa contemplation du frêle garçon. Trois jours qu'il le connaissait, et il ne l'avait jamais vu prendre la moindre décision irréfléchie, il semblait toujours peser trois fois le pour et le contre avant d'agir. Comme s'il craignait des répercussions. Jamais non plus, il ne l'avait vu faire de magie en dehors du cours de métamorphose et de sortilège, et encore... c'était quand le professeur passait à proximité qu'il obéissait aux ordres... inlassablement, la formule fonctionnait qu'il l'eusse déjà essayé ou non. Etrange aussi, ses paroles rares... en comparaison avec les blagues incessantes de Ronald et la langue bien pendue de Eve, de qui il semblait s'éloigner un peu plus à chaque instant... le roux ne semblant pas vouloir entendre raison. Lorsque onze heure cinq sonna et que le cours fût terminé, les vingt cinq élèves de la classe se levèrent dans un impressionnant brouhaha et quittèrent la salle de classe, seul Théodore encore une fois, restait silencieux, la tête rivée vers le sol, fixant avidement ses pieds, à grandes enjambées il s'approcha du professeur de potion.

    - Asseyez vous monsieur Nott.
    L'invita-t-il d'emblée. J'en ai probablement pour un moment avec vous. Monsieur Waltari, regagnez votre prochain cours et excusez votre camarade, au lieu d'essayer d'écouter une conversation qui ne vous regarde aucunement.

    Rechignant, le grand brun aux yeux marrons tourna les talons, légérement vexé qu'on lui ait parlé sur ce ton, il se dirigea les mains dans les poches shootant dans le moindre objet traînant sur le sol qui pourrait entrer en colision avec son pied... c'est ainsi, en bougonnant, qu'il frappa à la porte de son prochain cours, s'excusa, et expliqua le retard du nouvel élève.

    - Relevez la tête monsieur Nott, je ne vous veux aucun mal
    . Il repris une fois que Théodore se fût exécuté. Je sais tout...
    - Vous savez tout?
    Demanda curieux Théodore, en fronçant les sourcils.
    - La vraie raison de votre départ de Poudlard, ce qui vous est arrivé, la raison... l'origine de vos cicatrices. J'en sais bien plus sur vous, Théodore, que vous ne pouvez l'imaginer.

    Assis face à face, élève et professeur ne se regardait pas, bien que le second l'eut vivement souhaité, le plus jeune semblait préférer fuir le regard scrutateur de son professeur.

    - Je sais aussi que vous étiez l'un des meilleurs élèves de votre promotion, ainsi qu'en potion.
    Essayait vainement de dire monsieur Habeur. Si vous avez besoin de parler ma porte vous est grande ouverte.
    - Je... euh...
    bafouille Théodore, surpris. Comment savez vous tout ça? Osa-t-il timidement demander, incertains quand à l'éventualité d'obtenir une réponse.
    - Votre père étant réputé pour être... mangemort, j'ai donc contacté vos anciens professeurs... et disons que... certains vous aimez beaucoup et sont déçus de vous voir partir. Ne faite pas votre surpris... Madame Mcgonagall parlait de vos résultats et de votre comportement avec une passion...
    - Mais elle...
    - Ce n'est pas elle. Un peu tout le monde m'a parlé de toi... toujours en bien.
    Dit il un petit sourire aux lèvres. Ton professeur de potion, à eu la langue bien pendu à ton sujet... un peu de veritaserum dans son café et le tour était réglé... entre collègue, on peut se permettre certaines choses... Ne vous inquiétez pas Théodore, je ne vous juge pas... ce n'était pas votre faute. Il regarda alors l'heure. Je pense que je vais vous libérer, vous savez où se trouve votre salle de cours?

    D'un signe de tête, Théodore signifia que oui, se leva, et dit au revoir à son professeur, une boule dans le ventre... et lui qui aurait préféré que ça ne se sache pas, visiblement c'était raté. Arrivant devant la porte de bois le séparant de son professeur de métamorphose, il s'excusa longuement et chercha une place des yeux... seule une restait, à côté de Ronald au fond de la classe/

    - Nott? T'es en retard..
    . constata-t-il. T'as fait un compte rendu à tes amis mangemorts?
    - N... non.


    Fronçant les sourcils, Ronald aurait voulu ne pas le croire... mais avec mauvaise foi, il fût forcé de reconnaître à Nott qu'il était au courant de tout, et lui présenter des excuses dans les plus brefs délais, s'il ne voulait pas que Eve ne lui tombe dessus ou pire encore... Piers.

    Non pas qu'il ne s'imaginait que Théodore ne se plaigne de ses remarques infondées, il semblait bien trop renfermé, réservé pour cela... mais ils finissaient toujours pas savoir, il ignorait comment mais c'était un fait, qu'il n'appréciait que fort peu, d'ailleurs. Une fois que la cloche n'eut sonné la fin du cours, que Ronald en ait profité pour rejoindre Eve et prendre la poudre d'escampette, en faisant semblant de ne pas avoir vu le sourire qu'elle adressait à Théodore, qui lui paraissait toujours être une trahison.

    - Il t'as dit quoi le prof
    ? Débuta sans réfléchir Piers, sans se douter un instant que Théodore ne pourrait se braquer. C'était si important que ça...

    Ce qui ne manqua, bien évidemment, pas un instant. Théodore stoppa le moindre de ses gestes, manquant de laisser son sac choir à ses pieds.

    - Tu ne pourrais pas comprendre Piers.
    - Je suis convaincu du contraire Théodore
    . Insista-t-il. D'où te viennent tes cicatrices?


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