• Edmund et Elladora regardaient les deux mangemorts serrer les trois adolescents. Blaise fermement tenus d'une main par Théophile. Draco l'était par son père. Quand au dernier, les deux mangemorts le tenaient tous deux d'une main ferme. Il leur avait déjà faussé compagnie une fois.

    - Blaise, appela désespérément Elladora.

    Mais Blaise venait de disparaître accompagné des pères de ses deux amis. Edmund s'approcha de sa femme et la prit dans ses bras. Tout était sa faute, non ? Théophile n'avait pas eu l'air de vouloir annoncer à Lucius que Draco se trouvait chez lui, alors qu'il l'avait su. S'il n'avait pas prit la décision de privilégier ses rapports avec Blaise alors peut être que seul Théodore aurait fini mangemort.

    Avec des si on referait le monde. Edmund aurait aimé pouvoir refaire le sien à l'instant présent.

    Quelques heures avaient suffit pour que Théodore ne soit retrouvé par son père et marqué. Tout comme quelques heures avaient suffit pour qu'ils ne le soient tous les trois. Etaient-ils condamnés à présent ?

    Ils avaient l'impression d'avoir à peine dormi quelques minutes. Pourtant cela faisait bien huit heures qu'ils étaient collés les uns aux autres pour se soutenir.

    L'effervescence était à son comble dans les couloirs et les pièces du manoir Malfoy : mais ils l'ignoraient. Cela était sans doute mieux ainsi.

    A peine avaient-ils rejoint définitivement le mauvais côté que la fin était proche. Triste fatalité et triste destin qui était le leur.

    - Debout, vous allez pouvoir faire vos preuves.

    Blaise ouvrit un œil et le referma aussitôt. Quelle vision désagréable. Pas dès le réveil franchement, il savait les mangemorts cruels mais à ce point. Envoyer Flint pour les réveiller ou comment bien entamer la journée ? Sur une vision d'horreur.

    Il grogna puis se tourna et poussa Draco hors du lit qu'ils se partageaient à trois. Si on ne pouvait même plus se venger gentiment sur un de ses amis, où allait le monde ? Il courrait à sa perte, voilà la réponse.

    - Mais Blaise ! Râla Draco. On a dit qu'on était quitte.
    - Et moi j'ai dit debout, coupa Marcus. Alors debout Malfoy. Debout Zabini. Debout Nott.

    Endormit, Théodore sortit sa baguette de sa manche et allait lancer un bloc langue. En moins de temps qu'il n'en fallait pour y penser : le bout de bois du garçon se retrouva entre les mains de l'ancien capitaine de l'équipe de Quidditch.

    - Bon vous avez fini de faire les pitres ? S'agaça-t-il. Alors vous vous levez. Vous vous bougez. Vous me suivez. Et vous faites pas chier.

    Les trois se levèrent donc, pantois mais au moins réveillés. Alors qu'ils avançaient, les jeunes recrues pouvaient voir l'agitation qui régnaient. Ils commencèrent alors à craindre les paroles qu'avait eu leur ancien camarade et celles qu'ils entendaient.

    Pas maintenant. Pas déjà.

    - Vous avez de la chance, débuta Marcus. Vous n'aurez pas à exécuter une foutue mission pour vraiment entrer dans les rangs. Soit vous mourrez aujourd'hui, soit vous êtes de bon mangemort. J'vous envie.

    Les trois amis se regardèrent et hochèrent la tête. Bien. Alors ils mourraient tous les trois dans la journée.

    - J'vous souhaite pas bonne chance les mômes. Je sais ce que vous valez : vous réussirez et survivrez.

    S'il avait su que justement ils ne voulaient pas réussir et survivre.
     


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  • Draco avait gagné la chambre de Blaise, conscient que si le garçon devait se rendre quelque part en premier : ça serait là-bas. Il n'avait que très peu apprécié la manière dont il l'avait planté sur place et s'apprêtait à le lui faire remarquer. Cependant, quand il vit la porte s'ouvrir et Blaise entrer avec le bras autour du cou de Théodore ses promesses s'évanouirent aussitôt.

    - Théo, souffla-t-il simplement.

    Malfoy ou pas Malfoy, Draco se précipita sur les deux  nouveaux arrivants et leur sauta dessus. Ses bras encerclaient le cou du brun. L'étreinte pourtant fût très courte.

    Le blond se rendit vite compte de ce qu'il faisait et s'éloigna donc, gêné. Le garçon s'éloigna des deux autres pour les regarder.

    Blaise semblait aux aguets et prêt à aider à tout instant un Théodore en difficulté. Ce dernier, quand à lui, paraissait à tout moment prêt à s'effondrer, comme lorsqu'ils l'avaient retrouvé.

    - Pousse-toi imbécile, grogna Blaise. C'est ta faute s’il a été marqué.

    Draco s'éloigna. La violence des propos de son ami le laissait pantois. Avait-il raison ? Etait-ce sa faute si Théodore était désormais en possession de la marque ? Probablement que oui.

    Edmund entra soudain, ce qui empêcha une nouvelle dispute de démarrer.

    - Il faut que nous partions maintenant, ordonna-t-il. Le maître sait que je l'ai en quelque sorte trahis et il peut envoyer ses hommes d'un instant à l'autre.

    Les trois adolescents acquiescèrent, l'adulte avait malheureusement raison. Ca serait absurde de le nier.

    Le mangemort ordonna à son beau-fils de préparer un sac avec le minimum syndical, non seulement pour lui mais aussi pour ses deux amis. Pendant que Blaise s'affairait à faire ça, Draco et Théodore essayaient de se rendre utile de leur mieux et Edmund était parti faire la tâche ingrate : annoncer leur départ à tous à Elladora.

    - Chérie, nous partons pour nous mettre en...
    - On nous fausse compagnie monsieur Miller ?

    Lentement, Edmund se tourna vers la voix. Qu'il avait reconnu. Qui aurait pu douter quand à l'identité du sorcier qui la possédait ?

    Lucius et Théophile lui faisaient tous les deux faces. Ils semblaient blaser et non pas énerver comme il l'aurait cru dans un premier temps.

    - Ed' ! Appela Blaise. Théo se sent pas... je sens que je gêne là. Je... Je vais repasser plus tard. Je pense que je m'en tirerais très bien tout seul.

    Alors qu'il faisait demi-tour pour regagner l'étage, Théophile s'empara de son poigné. L'homme le tira jusqu'à lui.

    Le bras droit maintenu dans son dos d'une main par le mangemort et la baguette de ce même homme sous la gorge : Blaise était privé de tout mouvement. Lucius souriait, ravi de l'initiative de son compagnon de mission. Avec le beau fils d’Edmund à leur merci, ils étaient certains d'obtenir gain de cause à présent.

    - Va immédiatement nous chercher Théodore et Draco, ordonna Théophile. Et peut être qu'on ne te tuera pas.
    - Libère Blaise, Théophile, bafouilla le médicommage. Et... et j'irais les chercher.

    Le vieil homme éclata de rire et appuya un peu plus encore sa baguette sur le cou du pauvre garçon, comme pour affirmer sa puissance.

    Lucius lui, s'éloignait lentement des autres pour partir de lui-même à la recherche de la marmaille disparue.

    - Blaise nous accompagnera, cracha Théophile. Le maître le veut dans ses rangs.

     


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  •  


    Edmund sortit sa baguette de sa poche arrière et la leva. L'instant d'après, la chambre était vide de toute vie, comme si personne n'y avait plus mis les pieds depuis des jours.

    Ils atterrirent lourdement sur l'herbe, face aux grilles de chez les Zabini. Il n'y avait bien qu'en présence de Lord Voldemort qu'un petit médicommage pouvait avoir de tels privilèges. Transplaner chez les Malfoy, si ça n'était pas un coup de maître.

    - Blaise, quand est ce que tu accepteras de me parler, pria Draco. Arrête de faire la gueule, ça ne va pas faire revenir Théo.
    - Nous n'aurions même pas eu à le faire revenir si tu m'avais écouté, lâcha Blaise. Mais non, monsieur Malfoy est bien trop intelligent et parfait. Et peureux.

    Draco regardait son ami d'une mine choqué. Pensait-il réellement qu'il était peureux ? Lui. Non, il mentait. C'était la colère, n'est ce pas ?

    De manières toutes, depuis que Théophile avait embarqué Théodore au nez et à la barbe de toute méfiance, l'ambiance entre les deux autres étaient tendues. Comme au moment où Théodore s'était volatilisé et qu'ils ignoraient où il était. A croire qu'il n'y avait un équilibre des choses que lorsque le brun était présent.

    - Qui était caché sous le lit ?
    - Qui m'avait poussé de manière à ce que je le sois ?
    - Qui n'a pas voulu partir avec Théodore et me laisser tout régler seul ? reprocha Blaise. Moi peut être ?
    - Il est certain que refuser de te laisser seul c'est être peureux, ironisa le blond. Suis-je bête.
    - Tu souhaites vraiment une réponse.

    Edmund entra avec fracas dans la bibliothèque. Draco et Blaise n'avaient apparemment trouvé meilleur endroit pour se disputer. Si leur troisième ami l'apprenait, ils auraient droit à une bonne leçon sur le sacrilège qu'ils venaient de faire.

    Le mangemort attrapa Blaise par les épaules et lui murmura quelques choses à l'oreille. Draco avait beau ignorer ce que c'était, le sourire qu'eut Zabini lui suffit pour comprendre que c'était une bonne nouvelle.

    - Elladora s'en occupe pour le moment, expliqua le médicommage. Elle lui passe de l'eau sur le bras... c'est la seule chose à faire.
    - Il a été...

    Blaise se mordit la lèvre avant de courir à toutes jambes jusqu'à la cuisine. Abandonner Draco seul, en tête à tête avec Edmund ne le gênait pas plus que mesure. Laisser Théodore aux mains de sa mère non plus mais le savoir marquer... il ne pouvait s'y résoudre.

    Il entra avec fracas et faillit pousser sa mère qui était à proximité de la porte. Du regard, il chercha Théodore, assis tremblant et pâle.

    - Théo, appela-t-il sans discrétion. Ca va ?

    Il redressa la tête et voulu aussitôt détourner son regard de Blaise. Ce dernier le regardait avec tant d'insistance que Théodore baissa les yeux.

    Sa main se plaça d'elle-même sur son avant-bras. Il essayait vainement de dissimuler l'horrible marque dont il était le sinistre porteur.

    - Je sais, fit simplement le métis en s'abaissant. Je sais que tu l'as. Tout comme je sais que tu ne l'as pas voulu.
    - Tiens Théodore, sourit gentiment Elladora. Ca passera après je pense.
    - On monte dans ma chambre, ordonna Blaise. Pas de discussion... mon lit est plus confortable que cette chaise.

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  • Le bras raide et tourné de façon à ce que Tom Jedusor ne voit parfaitement l'endroit où il allait apposer sa marque, Théodore serrait les dents. Plusieurs sentiments se partageaient en lui.

    La honte dans un premier temps. La honte de faillir à la promesse qu'il avait faite aux deux autres. La honte de devenir l'un de ces assassins d'ici sous peu. La honte de n'avoir su prendre la fuite alors qu'il en avait encore temps. La honte, tout simplement.

    La peur aussi répondait présente. Théodore avait peur de ce que lui réservait l'avenir. Il appartiendrait à jamais au camp des perdants. Si "Il" parvenait à battre Potter, alors il resterait encore et indéfiniment un de ses "sujets" qui lui devaient obéissance comme un elfe de maison à ses maîtres. Si "Il" se faisait battre par Potter, la marque qui régnerait sur son bras parlerait plus que des mots : il finirait derrière les barreaux.

    Là étaient les deux sentiments principaux. Voldemort approcha sa baguette de son bras tremblant. Ses mouvements étaient tels que la seconde main du soi-disant mort agrippa son poigné pour l'immobiliser.

    La brûlure fût horrible. Il avait l'impression que l'on venait de jeter son bras sur le feu, ou dans un chaudron d'eau bouillante. Théodore se mordit la langue pour ne pas crier et ferma les yeux pour ne pas pleurer de douleur.

    C'était déjà trop tard pourtant. De petites gouttelettes quittèrent ses yeux. De petits gémissements s'échappaient de sa bouche. Ses ongles venaient élire domicile dans la peau de sa paume de main. Il fut prit de tremblement et tomba finalement sur le côté.

    - Lucius, conduit Théophile jusqu'à une chambre, ordonna-t-il blasé. Qu'il y dépose son bon à rien de fils.

    Le dit Lucius acquiesça d'un signe de tête et fit signe à son collègue de le suivre, une fois ce dernier eut-il "ramassé" son fils. Les deux hommes prirent la direction des chambres et parlaient pour passer le temps. Des banalités sans importances : la dernière famille de sang de bourbe exterminée, la dernière mission effectuée, les derniers ragots concernant Potter...

    - Où l'as tu retrouvé ? S'intéressa soudain le blond. Tu avais pourtant l'air d'avoir cherché partout.
    - Sauf juste sous mon nez, répondit mystérieusement Nott. Sauf aux endroits tellement évident que c'était impossible qu'il n'y soit caché;
    - Chez Blaise Zabini ? Interrogea le Malfoy.

    Rien ne lui répond, Théophile avait déjà allongé son fils et quitté la chambre. Apparemment l'état de santé de son fils ne l'intéressait pas plus que cela. Lucius resta et attendit la venue d’Edmund Miller, le beau-père de Blaise. Si une personne pouvait répondre à ses attentes c'était bien lui.

    La porte s'ouvrit. Se claqua. Un homme entra. S'approcha. Quand il reconnut une nouvelle fois Théodore, Edmund se retrouva face à un cruel dilemme.

    Soit il décidait de ne rien faire, il le soignait et basta. Ne le ramenait pas et n'essayait pas de le sauver... alors il perdrait à jamais la considération de Blaise qui était plus importante qu'il ne voulait se l'avouer et l'avouer aux autres.

    Soit il décidait de le ramener chez lui et alors il serait certain qu'on saurait que c'est lui qui l'avait cachait. Qui cachait aussi probablement le fils Malfoy. Sa carrière de mangemort finirait alors aux oubliettes et il devrait fuir... mais il aurait au moins fait une chose bien et gardé Blaise de son côté.

    - Lucius, tu peux sortir s'il te plaît ? Demanda Edmund. Et demander à ce qu'on ne me dérange pas.
    - C'est si grave ? S'étonna le blond. Ca n'en a pas l'air pourtant.
    - J'ignore ce qu'il a, alors fais ce que je dis, cassa le médicommage. Allez allez.

    Le maître des lieux abandonna la pièce de mauvaise grâce. Déjà qu'il ne se sentait plus tout à fait chez lui depuis que le seigneur des ténèbres avait élu domicile sous son toit. Si les autres se mettaient à le renvoyer sans sentiments le voilà dans de beaux draps.

    - Ca va aller Théodore ? Demanda l'adulte à l'adolescent. Tu veux qu'on partent maintenant ou que je te soigne avant.
     


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  • Théodore ne pu ouvrir la bouche, trop stupéfait par ces mots. N'était-ce pas un peu précipité ? Comment le mage noir pouvait-il avoir prévu de le marquer le lendemain puisqu'il venait à peine de rentrer ?

    Comme si Théophile avait su lire dans l'esprit de son bon à rien de fils il lui répondit. Sa main droite maintenant sa baguette cachée dans sa manche de robe de chambre, alors que la gauche serrait le poigné.

    - Sitôt étais-tu réapparus dans mon champ de vision... sitôt je dois t'amener au maître pour que tu ne reçoives la marque.
    - Et si je la refuse ? Demanda intrépidement Théodore. Si je ne veux pas l'avoir ?
    - Heureusement que ça n'arrivera pas, sourit l'adulte. N'est ce pas.

    Son interlocuteur n'eut d'autres choix que celui de hocher la tête. Quelles étaient ses chances de survie s’il essayait de se soustraire au nez et à la barbe du fou furieux ? Et s’il essayait simplement auprès de son père ?

    Pour aller où ? Retourner chez Blaise était bien trop risqué. Il mettrait Blaise et sa famille en danger (plus encore qu'ils ne l'étaient) et exposerait Draco aux autres mangemorts plus aisément.

    - Bien. Maintenant dors et ne fais plus de bruit.

    Sans une parole plus aimable que la précédente, Théophile daigna enfin tourner les talons. Machinalement le plus jeune se frotta le poigné.

    La trace rouge des mains de son père qui l'enserrait trop fort était toujours visible. Il attendit que la douleur ne s'estompe pour se rallonger et finalement se rendormir.

    Un seau d'eau froide le réveilla le lendemain. Théodore se redressa aussitôt et toussait, quelle surprise. Grelottant dans ses draps humides, il se décida à se lever.

    Le fils Nott se dirigea vers son armoire, notant l'étrangeté de la situation. Ce meuble lui semblait presque inconnu, après près de six semaines sans le voir. Encore un peu et il se serait cru de retour de Poudlard pour passer ses vacances au domaine familial.

    - Nous partons, appela Théophile.
    - Mais, je n'ai pas mangé, protesta le plus jeune. Pas encore.
    - Nous partons, insista l'adulte.

    Il lui attrapa alors le bras, comme il savait si bien le faire. Théophile tira ensuite son fils unique jusqu'à ce qu'ils ne franchissent les grilles. Dès lors il transplana avec ce bon à rien qui se disait son fils.

    La vision qu'ils eurent en arrivant ne fût guère différente de celle qu'ils venaient de quitter. Mis à part que ça n'était plus chez eux mais chez Lucius. Une boule se forma dans le ventre de Théodore, qui craignait de commettre un impair et trahir involontairement la position du blond.

    Théophile sonna et Peter Pettigrow vint leur ouvrir, sans oublier de se baisser légèrement devant le mangemort. Ce dernier ne prit même pas la peine de laisser son regard s'attarder sur ce rat, à tous les sens du terme. Théodore en revanche ne pu s'empêcher de le faire... mieux valait détailler cet être immonde que parcourir ce manoir qu'il connaissait presque comme sa poche.

    - Le maître vous attends, couina l'animagui. Si vous voulez bien me suivre.

    Théophile poussa Théodore vers l'avant et suivit son fils. L'adulte veillait à ce que le plus jeune n'ai pas l'idée de se cacher dans une des pièces du manoir, conscient que ce dernier avait l'avantage d'y avoir passé de nombreuses semaines.

    - Alors Théophile, tu as enfin retrouvé ton fils égaré ? Se moqua une voix froide. Approche Théodore. Plus près. Et donne-moi ton bras.

    Terrifié, l'idée de refuser ne l'effleura même pas. Adieu ses belles idées de rebellions et de fuites et bonjour marque et ennuis.
     


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