• - Et restes y cette fois, cracha Théophile.

    La porte claqua et Théodore gagna son lit pour s'enfouir sous ses couvertures. Ses volets étaient fermés, ses rideaux l'étaient aussi, les bougies étaient éteinte et il avait veillé à empêcher la lumière du couloir de pénétrer dans sa chambre... l'obscurité était totale. Le silence était morbide.

    Théodore s'empara de son oreiller et enfouis sa tête dedans. Le serpent ferma les yeux pour finalement s'endormir.

    Et si tout ça n'était qu'un rêve ? Qu'il allait se réveiller chez Blaise et passer la journée avec ses deux amis ? Qu'il allait devoir les rappeler à l'ordre parce qu'ils étaient trop Poufsouffle et Gryffondor et pas assez Serpentard. Oui il aimerait. Mais non c'est impossible, il le sait.

    La journée s'écoula à une vitesse affolante et laissa rapidement place à la nuit. Une fois que la lune n'ait entièrement prit la place du soleil, Théodore se redressa et hésita avant de finalement appeler Dips, l'elfe de maison.

    - Apporte-moi à manger, demanda-t-il distraitement. Et à boire.

    La créature s'inclina puis disparut. Cinq minutes pas plus ne lui furent nécessaire pour qu'elle ne revienne avec un plateau contenant un verre d'eau et un bout de pain.

    Théodore s'en empara et examina la nourriture sous toutes ses formes avant de la reposer sur le plateau. Il releva les yeux vers la bestiole aux yeux globuleux et haussa un sourcil.

    - C'est une blague. C'est ta nourriture... pas la mienne.

    Le brun n'osait regarder ce qui semblait consister son seul repas. Il savait qu'il ne devait pas jouer à la fine bouche et qu'il aurait dû se douter d'une idée du genre de la part de son père suite à sa fugue mais tout de même.

    - Maître Théophile a pourtant dit à Dips que maître Théodore ne devait avoir que cela, couina la créature.
    - Et bien Dips dira à maître Théophile que maître Théodore, renchérit le sorcier. Qu'il lui a demandé de dire à maître Théophile de mettre ce repas là où il pense.

    L'elfe de maison leva ses deux balles de Ping pong en direction de son jeune maître, l'air horrifié. Quelque peu tremblotante et hésitante, Dips hésita à ouvrir ou non la bouche. Néanmoins, lorsque la créature comprit que le jeune sorcier était on ne peut plus sérieux, elle prit peur et parla.

    - Mais maître Théophile n'appréciera pas, couina-t-elle. Et il punira maître Théodore.
    - Ma seule présence ici est une punition, Dips. Alors retire moi ce plat dégoûtant de la vue et tu transmettras le message à "maître Théophile", grinça Théodore. Tu peux partir maintenant.

    Il chassa l'elfe d'un geste négligeant de la main. Ses yeux défilèrent sur sa chambre entière et son regard intéressé s'arrêta sur sa fameuse balle. Cette dernière était à la même place qu'au jour de son évasion au nez et à la barbe de son paternel. Un sourire naissant sur son visage pâle aurait pu laisser quiconque supposer qu'il venait d'avoir une idée particulièrement brillante. Ce qui n'était pas faux.

    Ses doigts se refermèrent sur celle ci. Il la lança quelques minutes en l'air, puis au sol et permit à son sourire de s'élargir un peu plus. Théodore se tourna ensuite vers le mur opposé, celui qu'il devait regarder à chaque fois qu'il était assis correctement sur son lit. Il inspira un coup puis la lança.

    « Bam, Bam, Bam »

    Trois minutes, même pas, suffirent pour que Théophile n'arrive dans la chambre de son fils furax.

    - Il est trois heures du matin ! Cria-t-il hors de lui. Ca t’amuse ?
    - Un peu, oui.

    L'état faiblesse et de fatigue qu'il avait ressenti chez Blaise semblait s'être volatilisé en même temps qu'il n'avait transplané de la propriété. Théophile s'approcha et Théodore ne pouvait reculer, le dos d'ores et déjà contre le mur.

    - Tu devrais te reposer Théodore, susurra son père presque collé à lui. Demain est un grand jour pour toi.
     


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  • Théophile plissa les yeux. Son regard s'arrêta sur le lit dans lequel était allongé le fils Zabini. Quelque chose clochait mais il n'aurait su dire quoi spécialement. Enfin, il n'aurait pas su jusqu'à ce qu'il fût certain d'avoir vu les draps bouger alors que Blaise était parfaitement immobile.

    Le plus discrètement possible, il s'approcha du meuble. Arrivé au bout de ce dernier, Théophile agrippa le bout de la couverture et tira sèchement dessus. Se simple geste réduit à néant les efforts des dernières semaines des deux garçons et du beau-père de l'un d'eux.

    Nott senior se tourna vivement vers Edmund, son bien cher collègue. Ce traître, ce menteur avait osé lui promettre qu'il ignorait où s'était caché le fuyard et bêtement il l'avait cru.

    - Je vois en effet que tu ignores où se trouve mon fils, remarqua-t-il. Depuis quand est-il ici ?

    Seul le silence lui répondit. Théophile contourna alors le lit et attrapa sévèrement le bras de son fils. Il obligea se dernier à se redresser et le maintint debout avec toute la force qu'il pouvait mettre dans son geste. Malgré son âge, il avait encore quelques réflexes et une force certaine.

    Il tremblait sur ses jambes et regardait avec crainte son père. Théodore se savait perdu. Que pourrait faire les deux autres ? Edmund et Blaise étaient impuissants face à cet homme. Ils étaient déjà en tord, ils ne s'étaient que bien trop mouillé pour lui.

    - Je suppose donc que vous savez aussi où se cache le fils de Lucius, devina le père de Théodore. J'espère que vous le cacherez mieux que cet imbécile là.

    Il le gifla alors. La tête de Théodore fit un quart de tour. Blaise regarda son beau-père, qui ne pu que secouer sa tête négativement : il n'y avait réellement rien à faire.

    Ils y avaient tellement cru. Tous. Que la marque pourrait être évitée. Que leur bras pourrait être épargné. Ils avaient tellement espéré et été certain de leur réussite prochain qu'ils avaient peut être un peu négligé la sécurité.

    Théodore fût entrainé par son père, qui le tenait par le bras et le tirait vers l'avant. Que le garçon peine à le suivre ne semblait guère l'émouvoir plus que cela.

    Blaise se dirigea vers la fenêtre et vit le deux Nott disparaître. Non sans que le plus jeune ne lui adresse un coup d'œil désespérer.

    - Tu peux sortir Draco, appela platement Blaise. Tu ne risques plus rien toi.

    Le fils de Lucius se redressa et passa sa main sur ses vêtements pour les débarrasser des quelques poussières qui s'y étaient installées. Il toussota avant d'enfin oser prendre la parole... mais il fût pourtant devancer par Blaise.

    - J'espère que la prochaine fois tu m'écouteras, l'agressa-t-il. Tu es fier de toi je suppose. Théodore va être... il va en être.
    - Il est encore trop faible pour la recevoir, nia le blond. Son père ne lui ferait pas courir un tel risque.
    - Parce qu'il n'était pas faible quand il l'a tiré du lit aussi brutalement que je ne te réveille ? Questionna Blaise. Parce qu'il n'était pas faible quand il l'a giflé ? Parce qu'il n'était pas faible quand il l'a entraîné à travers tout le manoir ? Parce que tu penses que Théophile Nott fait dans le sentimental avec son fils !

    Draco baissa piteusement la tête. Lui qui comptait présenter ses excuses à Blaise pour ne pas l'avoir écouté et fuit avec Théodore quand il en était encore temps. Voilà qu'il se faisait réprimander comme un gamin de sept ans. Il serra les poings mais se tût puisque Blaise avait malgré tout raison : c'était sa faute.
     


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  • L'ordre qui leur parvint jusqu'aux oreilles les glaça d'effroi. On venait de leur « demander » d'ouvrir la porte. Enfin demander c'était si l'on acceptait d'enjoliver les choses, puisque le verbe « exiger » semblait mieux convenir dans la situation actuelle des choses.

    Edmund semblait tout proche et Blaise sentait l'inquiétude de son beau-père, puisque le même sentiment s'imprégnait peu à peu de lui. Le mangemort parlait fort, comme s'il avait eu pour but que les trois garçons ne l'entendent.

    Blaise dû réfléchir à toute allure et son regard passa rapidement de Draco assis à Théodore allongé et somnolant. Il ne faisait aucun doute pour le premier qu'une seule solution ne s'offrait à eux, mais aucun ne se résoudrait à prendre la fuite pour l'abandonner. Pas après avoir retrouvé Théodore dans un tel état.

    D'un mouvement de tête en direction de Draco, Blaise lui fit comprendre son plan. Le blond le comprit aussitôt ce qui était étonnant. Le fils de Lucius n'était pas coopératif en temps normal et laissait plus généralement le soin à Théodore de traduire le souhait du métis. Sauf que leur brun-traducteur n'avait pas la tête à ça.

    Draco s'approcha de Théodore et l'attrapa par les épaules avant de s'arrêter. Il ne pouvait pas faire ça. Blaise avait besoin d'être entouré de ses amis, il ne pouvait l'abandonner.

    Pourtant, lorsque l'on regardait les choses d'une manière différente, il valait mieux qu'ils partent. Si Théophile les découvraient tous deux ici, s'en était fini de leur fuite. Fini de Blaise. Fini d’Edmund. Fini tout simplement fini.

    Blaise s'impatientait. Pourquoi cet ahuris ne partait-il pas ? N'avait-il pas compris au final ? Ce n'était pourtant pas l'impression qu'il lui avait donné.

    - Je ne peux pas, articula-t-il sans laisser le son sortir de sa bouche.

    Zabini allait répliquer, renchérir, lui ordonner de partir mais la porte s'ouvrit. Les trois amis étaient toujours présents. Rapidement, Blaise se dirigea vers le lit et s'allongea dedans. Il poussa Draco de telle manière à ce qu'il soit caché derrière (et si il y pensait : dessous) et remonta les couvertures pour cacher Théodore.

    - Alors Blaise, commença aussitôt Théophile sans aucunes salutations. Toujours aucune nouvelles de mon fils ?
    - Toujours aucune, sourit le plus jeune. Monsieur.

    Edmund était crispé, cela se voyait. Il cherchait du regard où pouvait être les deux autres garçons. Un pied qui dépassait de derrière le lit attira son regard. Il n'avait jamais cru en Merlin, mais là, il se surprit à espérer qu'il ne lui vienne en aide.

    - Comme c'est dommage, ironisa le mangemort. Vous en êtes certain. Vraiment ?
    - Aussi sur que je m'appelle Blaise Zabini et que je n'ai...
    - Et bien il serait alors temps de vous poser quelques questions au sujet de votre identité, Zabini, coupa Théophile. Mon fils est ici. Je le sais. Et peut être même dans cette pièce.

    Blaise tenta de masquer sa surprise quand des ongles commencèrent à s'enfoncer dans sa peau. Théodore tremblait de tous ses membres tant il avait peur, il ne se rendait même pas compte qu'il était en train de lui faire mal.

    Il aurait voulu lui dire un mot pour le rassurer. Mais seul son silence pouvait préserver leur sécurité donc... il ne dit rien.

    - Cessez donc de mentir et dites moi où il se trouve.
     


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  •  


    Edmund était bien embêté. Il avait promit à son beau-fils de les aider, tous les trois, à échapper à Voldemort et par la même occasion à leur famille respective mais il était maintenant un peu inquiet. Dans quels ennuis venaient-ils de se fourrer tous les quatre ?

    Théophile était revenu en plus, pestant corps et âme comme quoi Fenrir Greyback avait retrouvé son fils… mais que cet incapable l’avait laissé s’échapper. L’homme avait fait un joli scandale chez les Zabini hurlant à qui voulait l’entendre (et qui ne le voulait pas) qu’une fois que cet ingrat aurait remis les pieds chez lui, il pouvait être certain qu’il ne reverrait la lumière du jour.

    A l’étage, le dit ingrat avait tout entendu. Chacune des paroles du sorcier adulte avait résonnée dans son esprit comme un doloris sur son corps. Ces mots ne laissaient pas place à trente six possibilités : soit il finirait enfermé dans un cachot (peut être dans sa chambre barricadée et sans elfe) soit il s’agissait d’une méthode plus… radicale, moins… orthodoxe et dans ce cas présent nul besoin de faire un schéma annoté pour comprendre ses pensées.

    - Mais non Théo, souffla Blaise. Tu risques rien ici… maintenant dors.

    Draco ne pu s’empêcher de sourire en voyant ça. Tous les trois cloitrés dans la chambre, ils minimisaient leurs déplacements et en étaient même venu à carrément les interdire. Les trois serpents restaient donc au même endroit que lorsque Théophile était arrivé.

    Théodore était allongé sur le lit, caché sous les couvertures malgré la chaleur presque étouffante de ce début d’août. Le brun regardait de temps à autres par la fenêtre, participé distraitement à la conversation que tenaient Blaise et Draco mais passait le plus clair de son temps à tendre l’oreille pour essayer de comprendre ce que disait Théophile à Edmund et inversement.

    Blaise, lui, était assis sur le bord du lit. Juste avant que le père de son ami n’arrive pour faire part de son mécontentement et de sa certitude infondé (ou pas tant), il était occupé à convaincre le brun de dormir et d’arrêter de vouloir à tout prix quitter le manoir en pensant qu’il allait leur attirer des ennuis : c’était déjà fait.

    Le blond était quand à lui assis contre la porte, la tête appuyée sur cette dernière. Il avait les jambes ramenées vers lui et regardait les deux autres, un sourire aux lèvres. Quelle plaie d’être un Malfoy. Quelle galère d’être né dans une famille où le « laisser paraître » et le « qu’en dira-t-on » était les maîtres mots de notre éducation. Non pas qu’il songeât que les deux autres avaient eu une vie plus ‘cool’ mais à n’en pas douter elle pouvait peut être égalisé avec la sienne mais ne pouvait être pire.

    - J’suis désolé, murmura alors Nott. C’est… ma faute.
    - Mais non, contredit Draco. On était trois à se faire cette promesse…
    - … et on sera trois à la tenir, acheva le dit Zabini. Et au pire si on y laisse notre peau… on y laissera notre peau c’est pas la mort, il fronça ensuite les sourcils avant de grimacer et ajouter. Enfin si mais bon.

    Cette énième stupidité de sa part eu au moins le don de faire sourire les deux réfugiés.

    - No coment s’il vous plait, rit Blaise. Je me passerais de vos « t’es con parfois » parce que je le sais figurez vous.

    Trois coups furent portés sur la porte. Blaise et Draco se regardèrent inquiets tandis que Théodore se faisait pousser sans aucune compassion sur le matelas avec un « pas bouger » sévère de la part du premier. Qui était donc là ?

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  • Edmund Miller, accompagné de Blaise Zabini. Les deux avaient dans les mains une photographie sorcière, montrant Blaise les bras autour du coup de Draco et Théodore. Le blond s’était autorisé un sourire, tandis que Théodore passait son temps à soupirer… son ami n’avait aucune retenue. Aussi bien en privé qu’en public.

     

    - Vous, vous ne l’auriez pas vu ?

     

    Hésitante. Mme Guipure finie par se dire qu’ils ne lui voudraient aucun mal, et les conduisit jusqu’à lui. Aussitôt, le plus jeune des deux hommes se précipita sur Théodore, qui le regarda. Il n’avait pas l’air de croire en ce qu’il voyait.

     

    - Théo ! Enfin on t’a retrouvé ! Ça fait plus de deux semaines qu’on te cherche !

    - Ça fait combien de temps ?

    - Deux semaines qu’on sait que tu as disparut… un mois que tu AS disparu.

     

    Edmund poussa son beau-fils, et ausculta rapidement Théodore. Par un hasard bien tombé, il s’endormit pendant ce temps, et n’entendit pas ce que pu dire ensuite Miller à Zabini. Le premier le porta, et transplana directement dans la chambre de Blaise. Il l’y déposa, et fit aussitôt monter de quoi le nourrir artificiellement. Ils l’avaient trouvé à temps.

     

    Draco entra, ses blessures entièrement guéries, il n’avait pas cru en sa chance lorsque Edmund lui avait dit qu’il pouvait rester ici, jusqu’à ce que leur troisième ami ne soit retrouvé. Or, cela était apparemment le cas… que ferait-il du coup ? Le beau-père de Blaise les aideraient ils à se cacher, où les livreraient ils en même temps…deux fuyards plus son beau-fils, quelle prise se serait. Non. Il ne ferait pas ça.

     

    Il écarquilla les yeux, lorsqu’il vit l’engin relié à son ami. Que se passait-il. Il ne pouvait pas comprendre. Il ne réussissait pas. S’était il mis plus encore en danger à fuir, qu’à accepter la marque. En ce faisant tous trois cette promesse, avaient ils signé leur perte.

     

    Il approcha un fauteuil du lit, et s’y installa confortablement. Veillant sur son ami, Draco termina par s’endormir, dans une position pus qu’inconfortable.

     

    - Draco ? On t’a attendu pour manger. J’savais pas que tu serais encore ici.

    - Blaise. J’ai besoin de savoir. Il va bien ? Pourquoi vous ne voulez rien me dire ! Depuis trois jours, mince à la fin !

    - Oui.

    - C’est quoi alors ce truc ?

    - Pour le nourrir Draco.

     

    Théodore se mit à gigoter à ce moment là. Ouvrant les yeux, il fronça les sourcils en tentant d’identifier l’endroit où il était. Sans y parvenir. Les mélodieux reproches, sentez l’ironie, de Draco à l’encontre de Blaise le fit tourner la tête. Le blond était en train d’engueuler le brun, de ne pas avoir écouté au départ son point de vu. Mm, perspicace comme réflexions, mais ce n’était certainement pas ça qui l’aiderait à savoir où il était. A moins que…

     

    - Blaise ?

    - Après Théo, Draco me… THEO !

     

    Il se précipita sur son ami, et ordonna au jeune Malfoy d’aller chercher Edmund, ce qu’il fit sans rechigner. L’aîné des trois amis regardait le benjamin, lui parlant sans cesse. Le fait qu’il n’obtienne aucune réponse ne semblait pas le gêner plus qu’outre mesure.

     

    Enfin, Edmund entra. Il retira tout son matériel, le faisant retourner dans son cabinet à domicile. Ordonna à un elfe de maison d’aller préparer un repas pour deux personnes à la cuisine, se souvenant que Draco n’avait pas mangé ce midi-là. Et demanda enfin à Théodore comment il se sentait.

     

    Il eut beau posé toutes les questions possibles et imaginables, Théo restait muet comme une tombe, semblant ne pas croire en sa bonne étoile… certainement appelée Madame Guipure. Edmund pénétra enfin dans la chambre, et s’installa auprès de son « patient ».

     

    - Comment te sens-tu Théodore ?

    - Qu’est ce que je fais ici ? Pourquoi je… ne suis plus dans la…

    - Théo ! On n’allait pas te laisser à la rue ! On t’a cherché ! Partout !

    - Sans m’écouter ! On aurait pu lui éviter des emmer***… on aurait pu lui éviter tout ça ! Si TU m’avais écouté Blaise.

    - Ton bec Draco. Il est là, il est vivant… et je ne pense pas que son souhait le plus cher soit d’entendre ta douce voix lui briser les tympans !


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