• Premier temps : le mépris

    Theodore n'avait pas immédiatement apprécié Blaise Zabini ; ce garçon qui avait tendance à être trop... et pas assez. Du haut de ses onze ans, il ignorait pourquoi mais il était d'ores et déjà certain d'une chose : jamais ils ne deviendraient amis.

    Second temps : l'indifférence

    Les mois s'étaient égrainés avec une lenteur déconcertante et enfin la fin d'année était arrivée. Comme chacun sait : fin d'année rime avec grasse matinée. Du moins, c'est ce que ne cessait de jurer Blaise, au grand désarroi de son camarade Theodore pour qui le mépris avait cédé sa place à l'indifférence : car c'était tout ce que méritait le garçon.

    Troisième temps : l'étonnement

    Theodore avait, au bout d'un moment, commencer à s'intéresser un peu plus à Blaise pour l'observer plus en détail. Sa façon d'être était étrange ; sa façon de penser était déroutante ; sa façon de parler était dérangeante. Bon nombre de critiques lui étaient faits à ce propos... mais c'était comme s'il se moquait des "qu'en dira-t-on ?". Et pour lui : c'était impossible qu'une telle personne ne puisse être.

    Quatrième temps : l'exaspération

    Quand il avait cherché à comprendre comment il faisait pour être aussi "je m'en foutiste" : Blaise lui avait ricané au nez. Quand il avait cherché à savoir pourquoi il ne semblait pas capable d'être un tant soi peu sérieux quand la situation l'exigeait : Blaise avait grimacé avant de prendre la fuite. L'exaspération l'avait gagné, ainsi que la certitude que son camarade de dortoir était un imbécile. (Ce n'était pas comme s'il en avait un jour douté mais bon)

    Cinquième temps : l'étonnement

    Lorsque Blaise vint le voir un matin pour répondre à toutes ses questions, Theodore l'avait regardé interloqué. Pourquoi diable venait-il le voir pour lui répondre... des mois après qu'il ne lui ai posé la question. Blaise Zabini était un drôle d'énergumène.
     


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  • - Theo ! Theo ! Theo ! Appella Blaise, tout sourire.

    Le brun se retourna, sans faire attention au bruit qui semblait se rapprocher. Il ne pouvait donc pas savoir non plus qu'il se trouvait exactement sur le trajet qu'emprunterait les bestioles.

    - Quoi ?
    - C'est vachement pro...

    Trop tard. Avant même qu'il n'ait eu le loisir de terminer sa phrase, le bruit venait d'atteindre ses plus hauts décibels... sans que Theodore n'ait eu le temps de bouger.

    - ...che.

    Une fois que ce qui devait sans doute être des sombrals, puisqu'il ne les avait vu, se furent éloignés. Blaise s'approcha à pas lent de son meilleur ami.

    - Dis-toi que maintenant... je saurais exactement quand prévenir quelqu'un quand y a des sombrals. T'auras servi à quelque chose.


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  • - Maman ; maman... je peux avoir une glace ?
    - Bien sur mon coeur. Tu vas la chercher ?

    L'enfant part en courant. Rapidement, sa mère s'aperçoit de ce que vient de demander son fils.

    - QUoi ? Non non non attends ! Theophane reviens !

    Trop tard. Un cri d'horreur résonne dans toute la maison, au grand désespoir de Hermione.

    - Qu'est ce qu'il y a ? Demanda-t-elle malgré tout.
    - Pourquoi y a la tête de papa dans le compartiment à glaces ?


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  • Nos trois Serpentards favoris sont de sortis ; Blaise ne regarde pas ses pieds mais droit devant lui. Soudain... c'est le drame. Au sol, il se tient à présent le pouce en gémissant et grinçant qu'il allait mourir. Soupirant, agacé de toute évidence, Theodore se met à sa hauteur et lui attrape la main. Il s'empare du pouce douloureux et tire un coup sec dessus.

    - ENFOIRE ! Hurle Blaise.

    - Non, il s'appelle Theodore, répondit en souriant Draco. Même si Enfoiré lui correspond pas mal.

    - N'empêche que maintenant il a plus mal, coupa Theodore... ou Enfoiré.

    - Si j'ai toujours mal, grommelle Blaise à l'intention de Draco.


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  • Severus Rogue n'était pas du genre casse pied... enfin, si... il devait même être un des professeurs les plus enquiquinants de Poudlard. L'humour n'était pas son fort, mais si il acceptait à de rares occasions de faire des exceptions... il y avait bien un domaine dans lequel il ne plaisantait pas c'était bien : les potions. C'est pourquoi, lorsqu'il disait à ses cornichons de cinquième année de tourner cinq fois dans le sens des aiguilles d'une montre avant d'ajouter leur aile de chauve souris... et qu'il apercevait cet incapable de Potter en train d'entamer le sixième... l'homme aux cheveux gras fondit sur son élève. D'une main ferme, il attrapa le poignet de son empoté d'élève et l'arrêta dans son acte. En voilà un autre qui n'avait rien compris de l'art subtile des potions. Juste un de plus. Et il ne serait certainement pas le dernier.

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