• Théophile Nott, Edmund Miller et Lucius Malfoy étaient abaissé face à Tom Jedusor, qui préférait répondre depuis quelques années au pseudonyme suivant : Lord Voldemort. Ce dernier était furieux, ce qui n’était pas peu dire. Les trois hommes ici présent étaient de parfaits incapable. N’étaient-ils pas venus lui dire, quelques semaines plus tôt, qu’ils craignaient une fugue de leur rejeton (ou beau fils pour l’un d’eux). Parfaitement si.

    Alors pourquoi étaient-ils agenouillés face à lui, pour se confondre en excuse… tout en étant incapable de lui expliquer comment les trois amis avaient pu prendre la fuite sans qu’ils ne s’en aperçoivent. Au nez et à la barbe des défenses de leurs manoirs. Autant dire que s’il les avait voulus au départ, pour dire de les avoir… à présent leur potentiel l’intéressait véritablement.

    Le dernier successeur de Salazar Serpentard lui-même se demandait ce que faisaient encore ces trois incapables à ses pieds, à s’excuser… plutôt que de partir au plus vite et sans demander leur reste et chercher leurs traitres de fil. Etaient-ils donc idiots, suicidaires, ou voire même les deux ?

    Il lui rester à trouver une vengeance. Enfin non, il en avait déjà de nombreuses qui pouvaient convenir à la situation. Il était en effet évident qu’ils paieraient, et chèrement, cet affront qu’ils lui faisaient. Cela allait sans dire. Le plus chèrement possible… si possible. Et possible, ça l’était. Un sourire monstrueux se dessina sur son visage qui n’avait plus rien d’humain. Il savait ce qu’il allait faire.

    S’ils étaient à trois en travers de son chemin. S’ils étaient forts à trois. S’ils étaient trois à ne pas vouloir le rejoindre. Alors aucun ne le rejoindrait officiellement mais il parviendrait à les séparer malgré tout. Parce que si Lord Voldemort voulait… Lord Voldemort avait.

    Mais pour que vengeance il y ait… il les lui fallait à porté de baguette. Et donc… qu’on ne les retrouve. Cela paraissait logique mais ça ne l’était pas tant à l’évidence, quand il pensait aux trois autres hommes (que des imbéciles). Qu’on les retrouve donc, et tous les trois. Au plus vite. Peu importait lequel en premier, lequel en second, lequel en dernier. Tant qu’il les avait c’était parfait.

    Théodore, Draco, Blaise.
    Draco, Blaise, Théodore.
    Blaise, Théodore, Draco.
    Théodore, Blaise, Draco.
    Blaise, Draco, Théodore.
    Draco, Théodore, Blaise.

    Enfin… bref. Il les lui fallait. Et au plus vite si possible. Il espérait déjà qu’il n’aurait pas trop à attendre entre deux « livraisons » de traitres… sachant qu’il lui en fallait trois.

    Quoi que non. Pas tous les trois. Juste un en fait. Un seul ça irait très bien, même mieux. Oui. Voilà. C’était… parfait. Puisqu’il n’aurait pas trop à attendre et sa vengeance serait plus originale et plus ravageuse. Qu’il pouvait s’aimer parfois, et Dumbledore qui affirmait qu’il ignorait tout de l’amour… carabistouilles.

    Le premier qu’on lui apporterait aurait l’immense honneur d’être l’objet principal de sa vengeance. Et quel objet mesdames et messieurs ! Quel objet ! Et quelle vengeance aussi… il y avait vraiment des jours où il s’épatait lui-même. Ce n’est pas à Serpentard qu’il aurait dû finir, mais à Serdaigle pour son intelligence (bien que là il aurait eu quelques envie de meurtres, bien entendu… Il n’y avait que Serpentard qui pouvait lui convenir).

    Il était bien le digne descendant du plus illustre des quatre fondateurs de Poudlard. C’est pourquoi, lorsqu’il sortit sa baguette de sa robe, il la fit tourner longuement entre ses doigts blafards pour l’admirer un moment, comme s’il n’eut s’agit d’une relique. Sans cet item, il n’en serait certainement pas là où il en était actuellement. Peut être serait-il le simple directeur de Poudlard : quel honte, quel déshonneur.

    Il appuya ensuite sur la marque. Il appuya fort. Il appuya longtemps. Ainsi il était certain qu’ils ne la sentent et que la douleur et la curiosité l’emportent sur leurs activités actuelles. Cruel ? Lui ? C’était certain, oui.

    Il les appelait tous. Tous ses fidèles, et soyez sur qu’il y en avait de plus en plus. L’une des plus grandes chasses au sorcier qu’il n’avait jamais faite allait avoir lieux. Oh, peut être en avait-il un jour fait une aussi importante… Tom en avait fait tellement qu’il en perdait le fil. Que cela faisait longtemps que ça n’avait eu lieu. Bien trop longtemps. Il en sourit de plaisir.

    Lorsque les mangemorts entendirent le nom des trois sorciers recherchés, ils ne surent si c’était une plaisanterie ou non. Bien que venant de leur maître, cela aurait été surprenant. Draco Malfoy. Théodore Nott. Blaise Zabini. Ces trois noms sonnaient bien trop familièrement à leurs oreilles. Et pour cause.

    Ils les connaissaient tous depuis longtemps, voire même depuis toujours. Ils les avaient, pour bon nombre, vu grandir. Vu évoluer. Vu changer. Ils avaient pu être fiers d’eux. Être déçu par moment de leurs choix. Mais à aucun moment ils ne les avaient vus les trahir.

    Qu’avaient-ils donc bien pu faire de si grave aux yeux du maître, pour être si activement recherché ? Pour qu’il ne décide d’autant mobiliser ses troupes. C’était d’autant plus troublant qu’aucun n’ignorait que le mage noir optait plus volontiers vers les nouvelles recrues pour ses recherches que vers ceux qui avaient su faire leurs preuves. Qu’avaient-ils donc fait, au nom de Merlin.
     


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