• - Qu'est ce que je fiche ici ? Vous m'avez kidnappé pour quoi faire ?
    - Euh... faudrait demander à un prof je pense, intervint soudain Zacharias. Qu'il nous éclaire un peu plus.
    - Vous éclairer à quel propos, monsieur Smith ? Ricana Severus.
    - Et bien... nous avons trouvé l'un des trois mais... où sont les autres ?
    - Dans cette même pièce, monsieur Smith, informa la voix autoritaire de Minerva. Dans cette même pièce.
    - Mais c'est impossible, refusa-t-il d'y croire.
    - Allons, allons Zacharias. Rien n'est impossible pour un descendant tel que vous.

    Zacharias ferma les yeux et grimaça, alors que les deux autres directeurs de maison, Blaise et Hermione le regardaient la bouche bée. Theodore, quand à lui, éclatait de rire.

    - J'ai jamais compris pourquoi tu ne t'en vantais pas auprès de tout Poudlard, avoua le serpent. Vu comment tu fais toujours tout pour te mettre en valeur.
    - Merci Teddy, merci, grinça en retour le blond. Et moi qui espérait pouvoir la faire passer pour une folle, c'est loupé maintenant.
    - Tu tu tu tu es le... noooon, s'éloigna Blaise. Non non non, pas possible tu... nàààààààààn.
    - Blaise, soupira Theodore. Siiiiiiiiiiiiiiiii.
    - Depuis quand le sais-tu, Theo ? Demanda Hermione, étonnée.
    - Je dirais euh... oulà ça date attends. J'sais pas... mais ça date pas d'hier.

    Leur professeur de potion toussa pour faire rappeler sa présence.

    - Bien, j'espère qu'à présent que vous avez vu que vous n'étiez finalement pas si différent tous les trois... vous cesserez de mettre Poudlard à feu et à sang.
    - Comptez sur nous professeur, sourit Hermione.
    - On s'alliera tous les quatre pour faire pire.


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  • Toutes la journée, ils cherchèrent. Dans un premier temps, ils n'en avaient fait qu'à leur tête, et cherchés chacun de leur côté. Pourtant, ils en eurent rapidement assez et souhaitèrent que ce petit jeu ne s'arrête rapidement... et s'étaient alliés.

    Pour en arriver où au final ? Face à un placard à balai. Un vulgaire placard... à balai. Comment Albus Dumbledore, aussi cinglé soit-il, pouvait-il accepter d'enfermer trois de ses élèves dans un tel lieux... uniquement pour que trois autres ne s'entendent. En plus ! Comme s'ils pouvaient s'entendre. Les hostilités reprendraient aussitôt.

    Tous les trois posèrent leur main sur la porte;, qui s'ouvrit. C'était d'un ridicule à tout casser, mais au moins leurs professeurs étaient-ils sur que leur punition n'ait étaient commune (au moins une partie du temps).

    Comme prédit plus haut, les hostilités reprirent aussitôt. Chacun voulait être le premier à voir qui était cette personne à qui il tenait tant. Aussi mauvaise langue étaient-ils pour certains, Dumbledore ne se trompait que très rarement.

    - C'est une blague ? Lachèrent-ils simultanément.

    Au lieu de trouver trois personnes, comme ils s'y attendaient. Une seule était recroquevillée sur un lit et dormait tranquillement. Une seule personne. Etait-ce donc réellement vrai que c'était la personne à qui ils tenaient le plus... et non pas une simple personne à qui ils tenaient tous trois.

    - Bon, bah ils ne doivent pas tous être retenus au même endroit, lâcha Blaise. J'pense que Theodore est pour moi.
    - Euh... non, refusa Zacharias. Theodore est à...
    - Moi, ajouta Hermione. Nous sortons ensemble, il est donc normal que...

    Les deux autres garçons se tournèrent vers elle, et haussèrent un sourcil... avant d'éclater de rire. Chacun se retenait à l'autre afin de ne pas tomber au sol. Sacré petite lionne, elle avait visiblement plus d'humour qu'ils ne l'avaient toujours cru.

    - Le jour où il sortira avec toi, il sera ami avec ce blaireau, se moqua Blaise. Et crois moi c'est pas demain la veille.
    - Tu as raison, Zabini,  approuva Zacharias. Puisque c'est déjà le cas.
    - Hein ? Que ? Quoi ?

    Le brun ouvrit les yeux avant de gémir. Que faisaient-ils tous les trois ici. Et pourquoi n'était-il pas dans son dortoir ? Il était pourtant certain de s'être endormis dans son lit et non dans la salle sur demande... pour une fois.

    Il regarda ensuite autour de lui et se fit alors la remarque qu'il y avait bel et bien un truc qui clochait. Aussi fou pouvait-il être par moment, jamais il n'irait souhaiter un placard à balai.


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  • Zacharias Smith était un Poufsouffle comme rarement on en avait vu. Arrogant, sur de lui, hautain... il avait l'étoffe d'un Serpentard. A croire que le sang primait sur le caractère. Lors de ses onze ans, le choipeau avait décidé de l'envoyer à Poufsouffle... et en toute logique : il y resta.

    Hermione Granger, elle, était une lionne pure et dure. Malgré l'origine moldue de ses parents et leur manque de savoir magique, il était normal qu'elle n'ait fini dans cette maison où le courage était de mise. Tête brûlée, la jeune femme avait un don certain pour s'attirer des ennuis.

    Blaise Zabini, quand à lui, était le stéréotype même du Serpentard de base. Arrogant, sur de lui, hautain et de sang pur. Le jeune homme détestait tout ce qui ne touchait pas à "son" monde. Y compris Hermione Granger.

    Tous trois semblaient différents, voire même radicalement opposé. Les Poufsouffle étant généralement mal vu par les Serpentards ; La lionne connaissant le caractère impossible du blond ; quand au serpent... lequel pouvait se vanter d'être apprécié par un élève d'une autre maison ? Vous le saurez plus tard.

    Suite à une énième altercation entre ces trois élèves, Albus Dumbledore et les directeurs respectifs de ces fauteurs de troubles s'étaient mis d'accord. Ils leur fallaient, et vite si possible, leur prouver qu'ils n'étaient pas si différent que cela.

    Alors ils se mirent à fouiner ; à mieux observer leurs élèves. Voir même parfois à les suivre, dissimulé par une cape d'invisibilité fournie par le directeur. Pour finir, tous eurent la même idée... quoiqu'impossible.

    Un soir, Severus entra dans le dortoir de ses septièmes années de sexe masculin, une fois qu'il fut certain qu'aucun n'était éveillé. Le professeur sortit alors une fiole de sa poche ainsi que sa baguette.

    Eclairant légèrement la pièce, il passa de lit en lit afin de trouver l'élève qu'il cherchait. Après quoi, il lui suffit de lui entrouvrir les lèvres et de lui faire ingurgiter la potion.

    Cette méthode lui déplaisait. Oh, il fût un temps où il n'avait réellement aucun scrupule, et où agir ainsi ne l'aurait pas dérangé. Probablement que le faire chez monsieur Zabini aurait fait partit de ce temps... mais pas maintenant.

    Le lendemain, Hermione, Blaise et Zacharias furent convoqués chez leur directeur.

    - Hier soir, l'être qui vous est le plus cher vous a été dérobé, annonça, tout sourire, le vieux bonhomme. A vous de vous allier pour les retrouver. Sachez qu'il faut que vous ne soyez trois pour pouvoir ouvrir la pièce où ils sont.

    Tous les trois se regardèrent, interloqués. Etait-ce une plaisanterie ou était-il sérieux ? Au final ils ne savaient ce qu'ils préféraient.


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