• J'aime avoir raison, j'y peut rien... c'est un fait. Mais qu'on ne cite une personne qui n'est pas heureux lorsqu'elle a l'occasion de montrer à une autre personne qu'elle a raison, quitte à argumenter et expliquer par A + B que c'est elle qui a raison ? Personnellement, je n'en voie aucune.

    Je déteste reconnaître mes tords, mais je le fais... quand vraiment je n'ai pas d'autres choix que de le faire. Comme quand je suis face à un ami à qui je tiens beaucoup... par exemple. Bien sur, faut pas pousser, j'ai beau aimer tous mes amis, il y en a forcément desquels je suis plus proche, voire que je ... préfère. Mais ainsi va la vie, non ?

    Par contre, une chose qu'il ne faut vraiment pas me demander: que je reconnaisse des tords qui n'en sont pas. Que je présente mes excuses quand elles n'ont pas lieu d'être. Je pensais que le dire encore et encore à Marie lui ferait prendre raison. Je croyais bêtement qu'il suffisait que je lui dise que j'étais tout à fait dans mes droits quand je disais ça... ça n'étais pas suffisant.

    Je l'apprécie beaucoup Jessica, voire énormément. J'irais même jusqu'à dire que je l'adore. Adorais, excusez moi. Mais... ce n'est quand même pas sorcier à comprendre qu'elle est par moment un peu trop gamine, qu'elle est trop sensible, qu'elle n'accepte aucune critique fondées (à la limite celles qui sont infondées, je peux comprendre), que ses fautes continuelles peuvent rendre la compréhension de sa phrase délicate, que ses retours perpétuels à la ligne sont gênant, qu'elle prend toujours la fuite quand une discussion est un peu trop houleuse à ses yeux, qu'elle ne comprenne pas que mon "énervement" de la veille ne provenait pas de ses fautes comme elle le pensait avec tant de véhémence mais plutôt du fait que le vendredi... elle ait déjà oublié les promesses qu'elle avait fait le mardi ou le mercredi, nous n'en sommes pas à un jour près. Je sais que l'on ne change pas en deux jours. Je le sais ça mais... on oublie tout de même pas nos promesses en deux jours non plus. Si ? Je voulais juste qu'elle me montre qu'elle en faisait (des efforts) et à la place... elle comprenait rien.

    Elle s'était mis en tête que seules ses fautes étaient les responsables de ma colère... et si elle avait eu raison, j'aurais vraiment été stupide de m'énerver pour si peu. Seulement elle n'avait pas raison. Seulement, elle ne voulait pas comprendre. Je m'évertuais à lui répéter que c'était une succession de petits "rien" qui formait ce grand "tout" mais c'était à croire que ça rentrait par un oeil et ressortait immédiatement par l'autre... en clair : on tournait en carré.

    je t'emmerde ****** tu me soules je pensais qu'on allait se reconcilier mais tu me soules la a faire ta sérieuse alors que tu sais rien de la vie


    A ce niveau là, je souriais encore stupidement, comme depuis le début de notre conversation... ce qui remontait à une bonne heure déjà. C'était rare que je souris sincèrement et comme pour montrer un peu plus encore à la face du monde que je n'étais pas normale... mes plus beaux sourires apparaissent quand je m'engueule avec quelqu'un... plus la dispute est forte et plus le sourire est grand.

    Sachez qu'en plus de ça, je ne faisais pas ma sérieuse... j'étais sérieuse. A croire qu'il y a quelques trucs qui lui échappent encore dans la langue française. Et, vous n'avez pas le début de la discute mais... je vous jure que j'ai jamais dit que je savais tout de la vie. Il est certain qu'à mon âge je ne peux pas tout savoir, franchement... et même à 100 ans il y aura encore un max de trucs que j'ignorerais encore.

    alors j'ai plus rien a te dire

    Vous êtes témoins que c'est pas moi qui l'ai dit, hein ?! C'est elle. Moi je voulais parler. Des changements. Des améliorations... et tout de suite on monte sur ses grands chevaux. Ce n'est pas... ma... faute.

    on comprend pourquoi les gens pete un cable avec toi

    C'est là qu'elle a réussie à me faire sortir de mes gonds. Je suis tout de même assez fière de moi parce qu'avoir réussie à tenir jusqu'alors c'était pas franchement folichons.

    Je l'ai insultée. Je le conçoit, c'était pas l'idée de la journée... c'était peut être même l'une des pires idées que j'ai faite depuis le début de cette année civile mais... elle avait abusé. A mes yeux, ça sonnait le glas de la trahison. C'était... horrible. Elle pensait peut être que ça ne tilterait pas aussi fortement dans mon esprit mais... j'avais réussi à lui ouvrir une porte que j'avais fermé longtemps auparavant. A lui ouvrir une porte, qui lui donnait du choix pour me blesser si l'envie la prenait. Bêtement je pensais que jamais elle n'en ferais usage. Dure dure d'idéaliser une personne pour ensuite se rendre compte de notre erreur.

    Je vous épargne nos dernières politesses échangées avant que celle ci ne me bloque. Mégane et Jessie étaient toujours connectée et avaient le malheur d'avoir à supporter les plaintes de Jessica. Pour elle c'était uniquement de ma faute.

    Ma faute si elle avait agit ainsi. Ma faute si notre amitié était finie. Ma faute... si elle avait perdue tout le monde. Ma faute. Ma faute. Ma faute. Elle n'était qu'une pauvre innocente dans l'histoire. Un peu comme le Chaperon Rouge qui se fait attaquer par le Loup alors qu'elle n'avait rien fait. Je suis vraiment un horrible personnage.

    Je demandais à Mégane de faire passer un message lui disant que je l'emmerdais de m'avoir bloqué, celle ci refusa. Comme si quoi que se soit pouvait être amélioré. Jessica voulait des excuses. Je n'allais jamais les lui donner : donc c'était réellement foutu. N'abandonnant pas, je réitérais ma demande auprès de Jessie qui le fit... je suis certaine que ce fût avec joie.


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