• - Tu peux plus, répéta Ronald sans rien y comprendre. Tu peux plus... monter ? suggéra-t-il. Tu peux plus monter ! comprit enfin le lion à la mine de son ami. Pourquoi tu nous l'as pas dis ?

    Sans que les deux ne le remarquent, les portes claquèrent et deux serpents rampèrent dans leur direction à toute allure. Blaise serra Theodore contre lui à l'en étouffer, fidèle à lui-même et se moquant toujours autant des "qu'en dira-t-on ?". Draco, quand à lui, était tout aussi fidèle à son image et ne se montrait pas trop exubérant.

    - Pourquoi tu ne l'as pas dis ! S'indigna le métis en lui donnant une claque. On aurait été moins... j'sais pas mais voilà. Pourquoi t'as rien dit.

    Ronald et Draco regardaient, légèrement soupçonneux, les deux dans les bras l'un de l'autre. Enfin, Blaise encerclait Theodore qui quand à lui... se laissait plutôt faire. Quand ils se remémoraient ce qu'étaient les choses au moment de leur rencontre et ce qu'elles étaient à présent... c'était impressionant l'inversion qui s'était faite entre ces deux animaux.

    - Theo, souffla Draco. J'suis désolé pour toi.
    - Voilà pourquoi j'voulais pas l'dire ! J'veux pas que vous soyez comme ça ! A me prendre dans vos bras, me dire que vous êtes désolé ! J'veux pas.
    - C'est parce qu'on tiens à toi, se défendit Ron.
    - Je veux pas qu'on tienne à moi ! J'veux pas... c'est clair ?

    Ils baissèrent les yeux et acquiescèrent d'un mouvement lent de la tête. Pouvaient-ils s'attendre à une autre réaction du garçon ? Sur ce point là, il n'avait pas changé. Pas du tout même. Et c'était rassurant.

    - Questions à part, commença Blaise. Qu'est ce qui a fait que tu as tant changé ? C'est grave ?
    - Je... non, sourit Theodore, amusé. C'est stupide... tu ne voudrais pas savoir;
    - Bien sur que si !
    - Mon père m'a simplement rappelé que je devais surveiller mes fréquentations, souffla-t-il en regardant Ron. Mais elles sont déjà bien, j'vois pas ce qu'il critique.


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  • - Fais gaffe Marcus, conseilla alors Adrian. Je pense qu'il est très doué en magie, le petit Nott.
    - Qu'est ce que tu me baves encore, toi ?
    - Il t'a gagatisé, avoua doucement le premier. Toi, le monstre sans cœur. Le bourreau. Le plus horrible des horribles Serpentard. Le...
    - Toi, t'as encore abusé du jus de citrouille au repas, interrompit Marcus. Miles ! Accompagnes Theodore jusqu'à son dortoir s'il te plait.

    Miles et Adrian se regardèrent, interloqués. Peut être que Marcus avait remarqué que Theodore été chamboulé, c'était possible. Mais qu'il ne termine sa phrase par un "s'il te plait" et non par un "exécution, sinon je te vire de l'équipe"... ça ! Ca c'était étrange, voyez vous ?

    Une fois que Flint n'ai eut toutes les explications qu'il n'avait exigé à Adrian... il regretta d'avoir voulu savoir. Merlin ! Theodore sortait à peine de l'infirmerie aujourd'hui et voilà que cet imbécile surexcité avait manqué de l'y renvoyer. Et pourquoi cette tête brûlée de Nott était quand même monté ? Il aurait suffit que Adrian ne continue de parler tout seul (sans même s'en rendre compte), pour que Theodore ne s'écrase au sol et ne le réveille enfin (et encore : il émettait quelques doutes.)

    - Marcus, y a par contre un truc qui m'échappe, avoua Adrian. Il... si il a peur ; pourquoi il s'est envolé.
    - Pour ne plus avoir à t'écouter, sans doute.
    - Il aurait tout aussi bien pu partir, renchérit le garçon. Si il a peur du vide ; je ne te parle pas de vertige ici mais parce qu'il a peur de tomber... alors pourquoi... pourquoi est-il monté ? Je le sais un peu bizarre mais là... ça m'échappe.
    - Tu n'auras qu'à le lui demander demain.
    - Parce que tu me laisses encore l'approcher ? Tu ne m'interdits pas de lui parler, ni rien... c'est pourtant ce que t'as fait à Oliver vis à vis de Miles, or pendant les entrainements et les matchs.
    - Oliver avait manqué d'assommer Miles en connaissance de cause, répliqua le capitaine. Tu n'as pas voulu lui faire de mal, si je n'm'abuse.

    Adrian offrit un sourire ravi à son capitaine d'équipe et s'éclipsa sans demander son reste. Il bondit, au sens propre, sur Miles qui venait de redescendre et lui demanda comment allait Theodore. Comme pour se prouver à lui aussi que le brun les rendraient tous fou avant Noël... voir Halloween.

    Blaise et Draco étaient debout devant Theodore et ne cessait de l'observer depuis que Miles l'avait "conduit" jusqu'ici. Ils sentaient, l'un comme l'autre, que quelque chose était arrivé. Ils sentaient aussi que leur ami ne leur disait pas tout et leur cachait bien plus de chose qu'il ne voulait le laisser croire.

    - Bon, commença Blaise. On kidnappe Ron et tu lui parles d'accord ?

    Theodore releva la tête vers lui. Avec horreur les deux autres serpents eurent une nouvelle preuve comme quoi leur ami avait changé. Il semblait plus que changé, si on leur avait changé de Theodore en cours de route cela n'aurait été plus similaire à l'actuelle situation.

    Draco empoigna soudainement son ancien tortionnaire et le tira à sa suite. Ce duo, suivit de Blaise, quitta la chambre, descendit vers la salle commune, quitta celle-ci, remonta jusqu'au hall et ils attendirent l'heure du repas. Ron arrivait toujours relativement tôt pour mieux se goinfrer.

    Et ça ne manqua pas. Suivit du castor et du Survivant, le rouquin arrivait tout sourire. Bonheur qui sembla le quitter en apercevant les trois serpents.

    - Y se passe quoi ?
    - Il faudrait que Theo et toi ne parliez, murmura Blaise de telle sorte que seul son interlocuteur ne l'entende. Que tu ne le forces si besoin... mais il nous cache un truc... voire plus.

    Le lion soupira. Blaise était pourtant amplement capable de venir à bout du serpent récalcitrant, vu le spécimen qu'il était devenu. A en croire que non.

    - Je vous rejoins, annonça-t-il à ses deux amis rouge et or. Vous me gardez une place et de quoi manger, hein. Allez Theo.

    Comme un peu plus tôt par le blond, le brun se laissa entraîner par le roux. Ils sortirent et prirent place sur les marches face à la porte du hall d'entré de l'école de sorcellerie. Puis le silence se fit.

    Aucun des deux amis ne parlaient, ce n'était pas dans le but de laisser l'autre commencer mais cela leur rappelait quelques années plus tôt. Quand ils n'avaient rien pour les empêcher d'être amis. Rien si ce n'est un nom de famille et à présent une maison.

    - Ca va ? Prit soudainement la parole le Weasley. Enfin... ça va mieux ?
    - Rien ne va Ron, rien. Donc comment ça pourrait aller mieux.

    L'autre fronça les sourcils, cette réponse était loin de lui convenir et de le ravir.

    - Tu es bizarre depuis la rentrée, commença Ron. Mais encore plus depuis que tu es tombé... tu as honte d'avoir peur ? Mais tu sais c'est normal... la peur. Tout le monde à peur de quelque chose... moi par exemple, j'ai une peur monstre des araignées... et de ma mère.
    - Je n'ai pas peur, avoua-t-il à mi-voix. Je n'ai... pas peur. Ce n'est pas la première fois que je tombais. Je n'ai pas peur.
    - Mais alors quoi ? Pourquoi tu nous as dit ça si... si c'est faux ?
    - Je ne peux pas... je... peux plus.
    - Tu ne peux pas nous le dire ? Comprit mal le lion. Pourquoi ? Qu'est ce qui t'en em...
    - NON ! Cria Theodore, à la limite de l'indignation. Je peux plus...
     


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  • - Tiens matelot, sourit Adrian en tendant un balai à Theodore. Et n'oublie pas... Rogue, en tutu... dansant la macarena.

    Le plus jeune des deux serpents regarda son aîné de travers ; Non, il n'avait pas peur de ce fou... pour tout dire, ce fou le terrifiait. C'est tout.

    - Et puis si ça fonctionne pas, imagines Mcgo sous le bureau de Dumby, euh... non oublie ça, t'es un peu jeune et puis... oh dégueu, grimaça-t-il. En fait c'est carrément dégueulasse ça. Faudra que je le retienne pour aller faire un tour chez "Poire fraiche" le jour d'un exam.
    - Adrian, appela Theodore. Ca t’arrive de te taire ?
    - Si tu veux vraiment une réponse ne te bouche pas les oreilles, sinon bah... bouche les, il constata que le brun ne se les boucha pas. Et bien non. Je ne me tais jamais. Mais en même temps quand tu vois les gus qui m'entourent.

    Theodore commençait à se demander ce qui était mieux : laisser Adrian parler jusqu'à ce qu'il ne devienne fou ; laisser Adrian parler jusqu'à ce qu'il ne soit trop tard pour l'obliger à monter sur un balai ; ne PAS laisser Adrian parler et rentrer sans enfourcher le balai ; ou bien ne PAS laisser Adrian parler, enfourcher le balai et voir ce qui arrivera.

    - ... rryne lui il est trop "pululut" tu vois ce que je veux dire ? Il n’est pas assez crriic et... Miles par contre et trop pouf, enfin il patatrate toujours et... et après y disent que c'est moi qui suis trop pfiiiiout ce qui est faux n'est ce pas ? Oh et puis après y a aussi Rogue, qui trouve que je suis trop grrrrraouaaarrr et ne devrait pas être dans...

    Les deux premières solutions venaient d'être rayées : hors de question qu'il ne laisse cet idiot parler plus longtemps.

    Au même titre qu'il était hors de question qu'il n'essai pas au moins une fois de monter sur un balai... seul. Peut être que Pomfresh s'était trompée, ou lui avait dit ça pour le tromper et éviter d'avoir encore à le soigner.

    - Alors là j'me suis dit : "Ouuuh la vilaaaaaine".

    Le première année enfourcha donc son balai et commença à s'élever dans les airs. Il fût rapidement à bonne hauteur du sol ; il décida alors d'appeler Adrian, juste histoire qu'il ne se rende enfin compte que plus personne ne l'écoutait.

    - Ah bah t'es là-haut toi, sourit Pucey. Tu te sens bien ? T'as pas peur, t'as... hey mais.

    Il voyait Theodore chanceler sur son balai et son corps passer par dessus le manche. Le poursuiveur réagit au quart de tour et se précipita pour le récupérer.

    Une fois à proximité, Adrian lâcha son balai et attrapa son cadet par la taille. Aussitôt le plus jeune fût il certain de ne plus pendre dans le vide, qu'il lâcha le balai et s'agrippa de toutes ses forces à celui qui venait de le récupérer. Et tant pis s'il l'étranglait.

    En fait, s'il venait à assassiner "Pupuce", Theodore était certain que pas grand monde lui en voudrait sur le coup : il les aurait débarrassé du plus grand bavard qu'il connaissait. En effet, Theodore Nott était un garçon adorable qui pensait toujours à aider son prochain (ou pas).

    - Lâche moi Theodore, demanda gentiment Adrian. Je dois aller ranger les balais.
    - J'm'en charge Adrian, sourit alors Terence. Ramène notre ex-futur-attrapeur au dortoir.
    - A vos ordres monsieur notre futur-ex-attrapeur, répondit alors Adrian à son meilleur ami.

    Il aurait aimé pouvoir se mettre au garde à vous, juste histoire d'exaspérer un peu plus encore Terence. Pourtant il en fût incapable. Ses bras étaient toujours enroulés autour de Theodore qui, quand à lui, s'accrochait désespérément à son cou.

    - Tu vas nous rendre chèvres, avoua Adrian au plus jeune. T'es en train de nous rendre ridicule aux yeux des autres maisons.

    Adrian Pucey décida donc d'écouter Terence, pour une fois, et raccompagna le garçon dans leur dortoir. Le plus jeune semblait terrorisé et incapable d'accepter de remettre pied à terre. Ses bras restaient fermement serrés autour du cou du bavard enquiquineur.

    Lequel qui se hâtait de regagner les cachots (puis accessoirement sa salle commune), dans la crainte de faire une rencontre désagréable. Par cela il entendait : un autre élève. Autant un professeur, Adrian s'en moquait éperdument, mais un élève. Qu'un Poufsouffle, un Serdaigle ou pire encore : un Gryffondor, ne l'aperçoive aussi "protecteur ?" vis à vis d'un élève... et ça serait la fin des haricots ("et de Pupuce").

    Le poursuiveur eut à peine prononcé le mot de passe et attendu que le tableau ne pivote que son capitaine lui bondit dessus. Et dire qu'il avait un jour fait partie des seuls à affirmer que Flint n'était pas fou... il revenait immédiatement sur ses affirmations : Marcus Flint était irrémédiablement fou... assurément.

    - Qu'est ce qu'il a ? Qu'est ce que tu lui as fait Adrian ! Réponds-moi ! Ordonna Marcus. Immédiatement.
    - Il, on...

    Le regard glacé de son coéquipier le faisait bafouiller et perdre ses mots (choses excessivement rare chez Adrian Pucey, vous l'aurez compris). Merlin. Le petit leur avait tous jeté un sort de magie noire avancée durant la nuit, là se trouvait la seule explication plausible. Sinon : comment aurait-il fait pour parvenir à "Gryffondorisé" Marcus Flint en personne ?
     


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  • Intrigué quand à cette demande, Theodore acquiesça néanmoins.

    - Ronald s'inquiète pour toi, finit par dire le préfet après de longues minutes de silence.
    - Je... me doute, malgré moi.

    Percy se permit un petit sourire en écoutant le serpent. Ce "petit" n'avait rien d'un de ces habituels Serpentard ; il n'était en rien de ceux qui vous rabaissez sitôt vous voyait-il (même les premiers années ne se gênaient pas). Theodore Nott ne faisait rien de ce que faisait habituellement les autres... comme tous les serpents de son âge, cette année, à dire vrai. Drôle d'année.

    - Fred et George aussi, ajouta-t-il. Au point qu'ils n'ont pas encore envoyé le siège de toilette qu'ils avaient promis à leur sœur.

    Theodore ne releva pas l'étrangeté des paroles du garçon. Ronald lui avait dit qu'il était le plus normal de tous ses frères... "Que devaient être les autres dans ce cas". Bien qu'en réfléchissant un instant : c'était alors les jumeaux qui étaient étranges : avaient-ils réellement promis d'envoyer un siège de toilette à leur sœur... en guise de cadeau ?

    - Et donc du coup je me demandais si... tu allais bien.

    Ok. Donc Ron était cinglé. Cinglé de penser que Percy n'était pas cinglé. Que Ron s'inquiète pour lui : il l'avait comprit. Que les jumeaux ne s'inquiètent pour lui et s'en veulent, il pouvait l'admettre (avec difficultés mais passons). Par contre, que Percy Weasley lui demande ceci... alors qu'il était Gryffondor et n'avait rien à voir avec l'accident dont il avait été victime.

    - Et toi ? Demanda-t-il en retour.
    - Moi ? Comment ça ?
    - Tu t'inquiètes pour un Serpentard.
    - Non, nia le plus âgé des Weasley encore à Poudlard. Je ne m'inquiète. Pas pour un Serpentard.
    - Je suis au regret de te dire que si ; je suis à Serpentard. Ron ne t'as pas dit ?
    - Je ne m’inquiète pas pour un Serpentard, répéta-t-il. Je m’inquiète pour le meilleur ami de mon petit frère.

    Theodore regarda le plus âgé : perdu. Ronald l'avait donc un jour considéré comme son meilleur ami ? Etait ce encore le cas ? Probablement que non.

    - Ancien meilleur ami, releva Theodore.
    - Il sera déçu de savoir que tu ne penses pas comme lui.
    - Nous ne pouvons être amis.
    - Les Gryffondor se moquent des "règlements"  ils n'en font qu'à leur tête, formula Percy, apparemment lui aussi conscient de ce trait de caractère de ses semblables et du fait qu'il s'éloignait vraiment du lot. Et les Serpentard... ne sont-ils pas censés n'obéir à personne d'autre qu'à eux même. Ecoute Theodore... tu es à Serpentard, Ron à Gryffondor... et alors ? Qu'est ce que cela peut faire aux autres ?
    - Mais mon père m'a dit que, hésita Theodore.
    - Ce que ton père ignore ne peut pas lui faire de tords... et à toi non plus.

    Etait-ce normal qu'il soit en train de trouver Percy tout... sauf normal ? Qu'il ne soit en train de se dire que les professeurs n'avaient pas dû se rendre compte du Serpentard intérieur de ce Gryffondor étrange ? Probablement pas non... mais Percy Weasley était en train de lui proposer d'enfreindre des "règles" tacites, de chambouler "l'ordre" des choses, de mentir (en cachant les choses) à son père.

    - Je...vais y réfléchir, sourit Theodore.
    - J'espère bien. Et montre toi aussi intelligent et futé que ne m'avait dit Ron.

    Les deux se séparèrent sur ses paroles un peu étranges qui intriguaient le brun. Ronald avait donc parlé de lui à son frère ? Et pour lui dire quoi ?

    - Hey matelot ! Appela une voix. Marcus m'a dit que tu avais peur de remonter sur un balai.
    - Adrian, c'est ça ? Demanda Nott, incertain.
    - Ouai, enfin à ce qu'il parait... je n’ai jamais pensé à m'appeler pour vérifier si je répondais à ce prénom.

    Oulla. En voila un de fêlé... et pas qu'un peu. Enfin, s'il devait compter tout les gens marteau qu'il rencontrait depuis qu'il était dans cette école... la liste serait déjà longue.

    - Seulement tu sais, on me la fait pas à moi. Viens voler avec ton Adrian préféré... il est tellement gentil qu'il te donnera pleins de conseils bizarroïdes qui t'aideront à plus avoir peur... et tu sais... au pire, t'as qu'à imaginer Rogue en tutu en train de danser la macarena, sourit le Poursuiveur. J'ai fait ça pour mes BUSEs... inutile de te préciser, je pense... que je n’ai pas stressé pour un clou, précisa-t-il donc quand même, fier de lui. Par contre mes examinateurs ont dû me prendre pour un fou... va savoir pourquoi.
    - Je pense qu'ils n'auraient pas eu tord.
    - Je ne sais pas pourquoi mais tout le monde me dit comme toi, constata Pucey. Non mais tu y crois toi... même Terryne me prends pour un fou... mon meilleur ami... me prends pour un fou. Inadmissible !
    - Terryne ? S'intrigua Theodore. C'est qui "Terryne" ?
    - Terryne c'est Terence. Mais en fait il est juste jaloux de mon génie, réfuta Adrian incapable de s'arrêter. Oh mais ça s'explique. Tout le monde sait que les géni sont un peu fou.
    - Tu dois vraiment être un génie dans ce cas.
    - Oui je sais. Enfin passons. C'est cela, oui, c'est cela : passons. Je pourrais te parler de ma vie si passionnante et de mes déboires plus tard. Pour le moment, fais confiance à Pupuce et, Adrian sembla comprendre le regard effaré de Theodore. Pupuce, Pucey, t'as pigé ? Oui je sais, je sors des trucs si intelligents des fois qu’on ne me comprend pas.
     


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  • Marcus entra dans la réserve de balai de l'école et en ressorti avec l'un des plus vieux modèles que Poudlard n'avait en stock.

    Il l'enfourcha et demanda au plus jeune de venir avec lui sur l'épave. Puis ils s'envolèrent tous les deux. Marcus Flint tenait d'une main le plus jeune, dont l'équilibre laissait à désirer et de l'autre le balai. Le sourire de Theodore faisait plaisir à voir, peut être même un peu trop et quiconque le verrait pourrait fortement douter de sa nouvelle peur.

    Aucun Serpentard ne les vit, fort heureusement.

    - Ca va Theodore, demanda Marcus. Tout va bien ?

    L'absence de réponse aurait dû le rassurer, à la place ça ne fit que l'inquiéter. Le balai retourna donc en direction du sol.

    - Theodore ? S'inquiéta-t-il. Tout va bien ?

    Le petit brun (pas si petit que ça) partit en trombe en direction du château. Le visage de Theodore manquait cruellement de couleur, on aurait pu dire qu'il venait de voir un monstre.

    - Theodore Nott, s'exclamèrent deux voix.
    - Comment vas-tu ? Demanda alors l'une : seule.
    - Nous sommes désolé de ne pas avoir renvoyé le cognard ailleurs ni rattrapé.
    - Tu n'as rien eu de trop grave, hein ? Tu entreras dans l'équipe de Flint l'an prochain ?

    Theodore les regardait, effaré. Il ne voulait pas leur répondre. Il ne pouvait même pas leur en vouloir de ne pas avoir "batté" le cognard : le match était terminé à ce moment là et il était seul responsable de son accident.

    Une imposante masse noire apparut et fit déguerpir les deux sosies Weasley. Être Gryffondor face à Severus Rogue était un sérieux handicap ; mais si en plus on était les jumeaux Weasley, à Gryffondor et qu'il nous surprenait en train de parler à un première année qui avait fini à l'infirmerie une semaine plus tôt... alors ils étaient finis.

    - Monsieur Nott, appela-t-il. Dans mon bureau. Tout de suite.

    Le garçon ne fit aucune histoire et obéit sur le champ à son directeur de maison. Lorsqu'il entra dans le fameux bureau de l'homme, l'obscurité fût son premier compagnon ainsi que l'austérité des lieux.

    - Asseyez vous Theodore, invita gentiment Rogue. Madame Pomfresh m'a mise au courant des faits et... il est évident que vous êtes désormais dispensé des cours de vol, annonça derechef l'homme. Vous vous rendrez au prochain cours et verrez si votre professeur tient à ce que vous ne soyez tout de même présent ou si vous avez vos deux heures de libre pour faire... autre chose.
    - Bien professeur.
    - Sachez aussi que Marcus Flint était venu me voir pour demander s’il pouvait vous entrainer en vue de vous engager l'année prochaine dans l'équipe, poursuivit-il. Il serait bon de lui dire la vérité et non pas le mensonge que vous aviez initialement prévu. Vous risqueriez fort de l'avoir sur le dos une partie de l'année... il tenait à vous avoir dans l'équipe et la manière dont il me parlait de vous... alors que vous n'aviez qu'une fois joué était telle que j'aurais aimé pouvoir moi-même juger de vos prouesses.
    - Il sait déjà tout, professeur, annonça Theodore. Et il m'a fait voler pour que le mensonge soit plus facilement cru.

    Le professeur de potion regarda son élève, stupéfait. Parlaient-ils du même Marcus Flint, tous les deux ? Le capitaine que connaissait Rogue était tout sauf miséricordieux et près à aider son prochain... c'était d'ailleurs pour cela qu'il l'avait nommé capitaine.

    L'adulte fouilla ensuite dans ses tiroirs et sortis un emploi du temps de première année qu'il tendit à son élève. Il lui expliqua ensuite en quelques phrases les premiers évènements de l'année : y comprit des exploits de Mister Potter.

    Theodore se tendit à l'entente d’Harry Potter. A ses yeux Potter n'était pas tant le survivant que celui qui était en train de l'éloigner de Ronald.

    Son père l'avait mit en garde lorsqu'il avait apprit leur amitié de la bouche même de Arthur Weasley : elle avait intérêt à s'arrêter là. Pourtant, malgré qu'il ne voulait en aucun cas décevoir son père : Ron était Ron et il tenait à lui.

    - Une dernière chose, monsieur Nott, appela Rogue alors qu'il allait quitter son bureau. Ronald Weasley sera votre coéquipier en potion... il est le seul élève à ne pas être en binôme et il serait odieux de vous infliger la présence de notre célébrité locale.

    Theodore acquiesça simplement, il n'osait montrer sa joie face à cette annonce. Le professeur savait-il qu'ils étaient amis, voici quelques années ? Au vu de son sourire il aurait juré que oui mais comment aurait-il pu ?

    - Theodore !

    Pour la troisième fois en un court laps de temps, Theodore était appelé. Il se tourna et tomba nez à nez avec un rouquin avec qui il n'avait encore jamais parlé.

    Pour le peu qu'il savait de la famille Weasley, ça devait être Percy, le grand frère formidable dont lui parlait toujours Ronald. Le serpent le détailla de haut en bas. Tâches de rousseur et cheveux roux : il devait effectivement être un Weasley c'était presque certain. Les lunettes sur son nez et le badge "préfet" sur sa poitrine ne faisait plus aucun doute : Ronald lui avait affirmé que Percy était accro au règlement.

    - Oui, Percy ?

    Le Gryffondor parut surpris que le Serpentard ne connaisse son prénom. Son nom n'aurait rien eu de surprenant : être un Weasley était difficile à cacher mais le prénom, franchement.

    - Pourrions-nous parler un peu, s'il te plait ?
     


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