Theodore et Blaise parlent tranquillement, de tout et de rien. Mais de rien principalement.

- Et je devais faire ça tu vois. Un mercredi par semaine. On me prenait un mercredi par semaine ! Insista Blaise, l'air choqué. Pourquoi tu souris comme un gogole ?

- Il n'y a qu'un mercredi par semaine Blaise.

Blaise regarde Theodore, surprit. C'était qu'il le prenait réellement pour un pingouin ce satané brun. Comme s'il était stupide.

- Bah oui je sais.

- Alors pourquoi as-tu l'air aussi choqué par le "un mercredi par semaine" ?

- Bonne question.

- Pourquoi tu fais cette tronche ?

- Tu me manques.

- Mais non.

- Mais reviens à Poudlard, bon sang ! C'est naze sans mon intello préféré !

- Tu m'étonnes, tu dois bosser et c'est difficile je suppose.

- Même pas, je gère ça, contra Blaise. Mais c'est naze, c'est vide, c'est mort.

- Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est... espèce de Poufsouffle et...

- Et ?

- Retourne toi.

Blaise se retourne et saute sur son meilleur ami...

- Si tu avais à repasser sous le choixpeau... ou voudrais-tu aller ?

- Poufsouffle, avoua l'autre à mi-mot. Pour pouvoir dire que je tiens à toi, sans avoir à en avoir honte. Parce que je pourrais avoir des amis sans craindre de coups bas. Parce que je pourrais rire, sourire, vivre sans avoir à penser à "Qu'en pensera-t-on ?". Poufsouffle... on ne dénigre tant mais on l'envie tant. Et toi ?

- Poufsouffle aussi.

- Pourquoi ? S'étonna l'autre. Tu es le premier à te moquer d'eux.

- Parce que tu y serais. Poudlard sans mon meilleur ami, c'est pas Poudlard.

- Je pense que nous sommes foutu, ricana Theodore. Nous sommes pire que des Poufsouffles là.

- Theo, appela Blaise en sortant le nez de son devoir. Décris moi en un mot.

- Stupide, répondit aussitôt le brun. A ton tour.

- Y a pas de mots, chuchota Blaise. Tu es toi... le seul qui te conviendrait serait "Theodore"... parce que tu es toi.

- Qui êtes vous et qu'avez vous fait de Blaise le petit enfoiré ? Se moqua gentiment Theodore, ne voulant montrer que les mots de son meilleur ami le touchait plus que cela. C'est Poufsouffle ce que tu dis là.

- J'm'en fou.

- Blaise, appela Theodore d'une petite voix. Tu dors ?

- Non Theo, répondit simplement le garçon d'une voix fatiguée. Que puis-je pour toi ?

- Dis-moi que tu me laisseras pas.

- Je ne te laisserais pas.

- Promets le à présent.

- Theo, soupira Blaise. Tu sais que c'est impossible. Je risquerais trop de briser ma promesse et c'est bien la dernière chose que je veux.

- Me promettre une telle chose ?

- Te faire du mal en te décevant.