• - Il va mieux?

    Chaque jour c'était la même question qui revenait. Théophile arrivait à Poudlard, se dirigeait aussitôt vers l'infirmerie et faisait subir à l'infirmière un véritable interrogatoire. Puis arrivait Severus, qui ne restait jamais bien longtemps, départ sans doute précipité par le regard noir et assassin qu'il recevait chaque fois à son arrivée de la part de Théophile. Ensuite, arrivait les directeurs de Serdaigle, Poufsouffle et enfin le directeur de Poudlard en personne. En fin de journée, arrivait alors la professeur de métamorphose, qui prenait très à coeur l'état de son élève. Et chaque jours, elle répondait immanquablement.

    - De mieux en mieux chaque jours.

    Et c'était vrai. Les blessures cicatrisaient lentement certe, mais elles avaient au moins le mérite de cicatriser. Il récupérait des forces et des couleurs, sa températures diminuait. Théodore, reprenait rarement conscience. Mais quand cela arrivait, il y avait toujours quelqu'un pour le rassurer durant ses crises d'angoisses.

    Blaise et Draco, malgré qu'ils n'aient jamais porté la moindre importance au garçon solitaire, essayèrent d'entrer par effraction dans l'infirmerie, une fois que la porte d'entrée leur eu était fermée brutalement au nez une petite dizaine de fois.

    Tirant sur les rideaux, masquant le lit occupé par Théodore, du regard des visiteurs un peu trop curieux. Car même si les élèves ne connaissaient pas l'identité de l'encagoulé, ce n'était plus un secret que son nom avait été retrouvé, et identifié. Les rumeurs allaient alors bon train depuis, des plus farfelues aux plus proches de la réalité. Mais personne ne supposait que cela puisse être un Serpentard. Bien que la fierté des premiers jours auraient dû les porter plutôt dans cette direction, seul son état déplorable de sa dernière apparition avait marqué les esprits.

    - Par le dentier de Merlin!


    Si les professeurs avaient vu Théodore sous son état premier. Blaise et Draco ne l'avait qu'entre aperçut, malgré que se soit grace au premier qu'il avait été sauvé, et sa tête brûlé. Or, si il semblait clairement visible aux yeux des autres qu'il allait mieux, pour Blaise et Draco... le doute était mis en place. Combien de temps tiendrait il? Soudain, Théodore ouvrit les yeux, et posa ses deux yeux verts sur Draco et Blaise.

    - J'divague.


    Voir les deux élèves qui n'avaient pas vraiment fait que l'ignorer, mais le rabaissé durant près de 6ans, face à lui. ce n'était pas ainsi qu'il avait imaginé son réveil. N'importe qui d'autre, sauf eux.
    Et comptant bien le leur prouver, il se retourna, et passa ses jambes hors du lit. D'une impulsion sur ses bras, il se mit debout. Les deux autres le regardait faire, subjugué... lorsqu'ils l'avaient vu, ils n'auraient pas parié une simple noise qu'il aurait assez de force pour marcher.

    Théodore s'écroula soudainement, sans que les deux autres n'aient pu prévoir quoi que se soit. Dans un bruit sourd, il tenta de se raccrocher à la table de chevet, de s'y appuyer... ils ne devaient pas le voir. Pas dans cet état. Ils ne manqueraient pas de se moquer de lui.

    Néanmoins, une fois que Blaise se fût avancé, inquiet, et qu'il passa son bras gauche sous son épaule, et l'obligea à passer son bras droit derrière son cou... Théodore ne refusa pas cette aide. Au diable. Qu'ils se foutent de lui, il n'en avait plus rien à faire. Plus rien ne le toucherait, maintenant... pas après sa.

    - Pourquoi t'as essayé de bouger Théodore?
    le réprimanda Blaise. Si on avait pas été là, t'aurais fait comment? Hein, gros malin?
    - J'me serait même pas levé. Stupide.


    Il resta assis sur le bord de son lit, regardant ses jambes. Si il arrivait à porter des choses, ses jambes, elles... refusaient obstinément. Mais il y arriverait, foi de Théodore Nott.
    Les deux autres eux, le regardaient. Le blond n'avait pu cacher sa surprise en découvrant, de la part de son professeur, l'identité du surnommé "encagoulé".

    Depuis quand Théodore Nott avait il la moindre répartie? C'était inconcevable... et pourtant. Finissant par quitter les lieux, conscient qu'ils auraient de gros ennuis si on les découvraient ici, ils laissèrent leur camarade toujours assis sur son lit, s'écrouler lentement sur le côté, endormi.


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  • Montant les marches qui les séparaient du grand blessé. Poppy se permit de faire un sermon à Snape, concernant ce qu'elle lui avait dit précédemment. Ils trouvèrent Minerva et Albus, visiblement très inquiet, prêt d'un Théodore Nott, yeux grands ouverts, mais qui semblait ne plus exister.
    Passant une main dans les cheveux du Serpentard, Minerva ne voulu pas quitter son chevet. Caressant constamment sa chevelure, aussi sale soit-elle, elle avait les yeux humides. Snape n'y était visiblement pas allé de main morte avec le gosse. Elle le foudroya du regard. Lui se contenta de baisser les yeux.

    Passant une main sur son front, elle commença à se demander quand les malheurs de l'enfant s'arrêterait. Théodore était chaud, bouillant même. Sans qu'aucun des adultes ne s'y attendent, Théodore se réveilla, et fixa la vieille femme.

    - Vous aussi vous êtes morte?
    demanda-il faiblement.

    Ses cheveux anciennement collés sur son front, furent soulevé par une main rassurante, celle du professeur de métamorphose, tandis que l'infirmière se chargeait des pieds et des jambes du garçon. Poppy Pomfresh finit par demander à Albus d'y mettre un peu du sien, et de lui soigner les bras. Snape s'était éclipsé, et avait rejoint ses Serpentards, afin de leur demander des vêtements convenable.

    - Messieur Zabini et Malfoy... Monsieur Zabini, je vous pris de ne pas m'ignorer de la sorte.


    Blaise continua cependant à ignorer la présence de son professeur, poursuivant sa partie de sept familles ensorcellé, sans Draco qui s'était relevé.

    - Oui professeur?
    - Pourriez vous me prêter des vêtements, monsieur Malfoy, je vous pris?
    - Pour vous? Je craint n'être un peu petit... vous serriez serré dedans. ironisa alors le blond.
    - Il est évident que ce n'est pas pour moi. Allez m'en chercher, et apportez les moi dans ma salle de classe, dans 5minutes.


    Il quitta aussitôt la salle commune de ses élèves, et se dirigea vers sa classe. Se traitant d'idiot, tant les indices laissés étaient évident. Saisissant les fiches d'élèves de ses Serpentards, regardant réellement et uniquement celle de Théodore, ses yeux noirs s'arrêtèrent sur le visage souriant d'un Théodore de quinze ans, dans ses yeux verts luisaient encore la joie de vivre, et le bonheur, l'innocence et la liberté... il lui avait tout prit. Pourquoi avait il obéis aussi aveuglément à Lord Voldemort? Maladresse conséquente, allergie aux poireaux, plus que doué en potion... et lorsqu'il lui avait posé la question en début d'année... qu'avait il répondu? Rien, il s'était contenté de se taire. Son sourire "made in Nott", était donc réellement inimitable. Idiot, Idiot, Idiot. Il n'était qu'un idiot, comme on en fait plus des comme sa...

    A l'étage, Théodore continuait de délirer, tandis que les autres professeurs soignaient les blessures, Filius étaient repartis afin d'attendre Théophile Nott en compagnie de Pomona Chourave, ils ne seraient pas trop de deux pour contenir l'ancien Serpentard, aussi impulsif qu'un Gryffondor lorsqu'il s'agissait de son fils.

    - Chht, Théodore... vous êtes en sécurité maintenant.
    Murmurait continuellement Mcgonagall. Remerciez votre bonne étoile de vous avoir retiré ce masque.
    - Savez vous qui as pénétré mon bureau monsieur Malfoy?
    questionna Snape.
    - Blaise, bien évidemment. Répliqua Malfoy, sans penser aux conséquences.
    - Monsieur Zabini... vous pourrez lui dire qu'il a certainement sauvé la vie de Théodore... il l'a sauvé d'ailleurs, de ma folie destructrice.
    - Théodore? Comme Théodore Nott? Comme Théodore Nott qui a disparu? Comme Théodore Nott le génie des potions?
    s'étonna Draco.

    Si ses pieds étaient raccomodés du mieux possible, les jambes et les bras: c'était une toute autre affaire. Minerva transforma le livre à côté du lit en serviette, et la paire de pantoufle en bassine. D'un accio, elle fit monter quelques carafes d'eau, qu'elle refroidie et garda froide, à l'aide d'un sort... aaah la magie. Trempant le linge dans l'eau froide, elle le lui posa sur le front... aussitôt, il se calma, ferma les yeux, et respira plus calmement... l'eau froide avait des vertues étranges sur tous les Nott qu'elle connaissait. Si sa n'eut pas le mérite de le soigner de tous ses maux, sa eut au moins celui de le calmer et faire baisser la température, dangereusement haute.

    - Les coupures sur son bras sont infectées.
    - MON FILS! JE VEUX MON FILS! OU EST-IL
    ? rugit Théophile Nott, à travers les couloirs de Poudlard.

    Il avait déjà fouillé l'infirmerie de fond en comble, et se dirigeait à présent vers son ancienne classe de potion. Il y trouva Snape, assis la tête entre les mains.

    - Snape! Où est mon fils? Une fois qu'il eut obtenu réponse. Je te jure que s'il... tu ne t'en tireras pas comme sa! Et tu ne t'en tireras pas comme sa de toute manière! Esclavagiste!

    Il grimpa alors quatre à quatre les marches, et se dirigea dans les appartements en fonctions des voix qu'il entendait. Minerva "dorlotant" son fils, semblait réellement inquiète. Poppy s'affairait tout comme Albus, à soigner les blessures souvent infectées de Théodore. Filius apportait des bandages, et Pomona allait chercher les potions nécessaires. Quelle fâcheuse manie avaient les professeurs de Poudlard, que de toujours fermer les portes derrière eux.

    - THEODORE!
    - Théophile, du calme s'il vous plait.


    Le père de Théodore, qui avait fini ses études de médicommagie, avant de changer de voix et se porter sur les communications internationales, attrapa délicatement mais fermement le poigné gauche de son fils, et examina les blessures qui ornaient son bras. Il s'occupa soigneusement de les soigner, une à une... passant du baume pour apaiser la douleur sur chacune d'elle. Il regardait souvent son fils, endormi?, que la présence de Minerva semblait calmer... ou peut-être étais ce le linge? Après tout, pourquoi pas les deux?

    Une fois qu'il eut terminé un bras, il s'attaqua à la jambe gauche, laissé pour contre par Poppy et Albus, qui s'occupaient en même temps de la droite. Que d'idioties. Pourtant, les brûlures qui la décorait, formant des formes qui ne pouvait être accidentelle, les plaies profondes et noires, tant par la crasse que par une possible infection...

    - Théodore. Théodore calmez vous.
    - Mon père! Je veux mon père!
    hurla-t-il soudain. Papa...
     
    Minerva se recula, pour la première fois depuis qu'il avait été identifié, de Théodore. Laissant son père s'en charger, sans doute plus apte à le calmer qu'elle même. Voyant ses deux collègues sur une seule et même jambes, elle s'interrogea, quand à la stupidité d'une pareille idée.


    Poppy abandonna la jambe droite, et examina les blessures en voie de guérison du bras gauche. Elle ne pu que féliciter Théophile d'un pareil résultat. Il ne faisait aucun doute qu'il aurait fait un excellent médicommage, s'il mettait chaque fois autant de coeur pour soigner. Elle s'affaira alors à la seconde jambe.


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