• Chapitre 24

    Du côté de Ronald


    Le garçon aux cheveux roux ne pu s’empêcher de rire un moment. La situation n’avait rien d’amusant, que nenni… et il doutait ne jamais pouvoir rire un jour avec Malfoy ni même être en mesure de l’apprécier le minimum syndical. S’il riait à cet instant T, c’était dû au stress qu’il avait accumulé ces dernières semaines.

     

    Il n’avait cessé de s’endormir les premières nuits, car ses envies de retrouver son corps originel s’estompaient un peu chaque jour, de penser qu’il serait ravie d’être de nouveau lui-même et roux. Il avait bêtement cru que les ennuis s’arrêteraient là. Quelle profonde déception.

     

    - Je suis sérieux. J’ai une tête à plaisanter, demanda alors agressivement le blond, pensant qu’il se moquait. Oh ! Weasley. Je te cause.

    - Oh mais soit pas si rabat-joie Malfoy.

     

    Du côté de Théodore


    Profitant du sommeil de sa collègue pour entrer dans la pièce, Severus transforma la table de chevet du grand dadais en un confortable fauteuil.

     

    - Allons monsieur Nott, souffla-t-il. Réveillez vous. La sieste est finie.

     

    Seul un silence lourd de sens lui répondit. Aucun bruit ne venait troubler le calme de la pièce et s’il n’avait vu les couvertures se soulever par moment, à intervalles particulièrement irréguliers, il aurait pu croire qu’il se trouvait en compagnie d’un cadavre.

     

    - C’est l’heure des Aspics, tenta-t-il. Si vous ne vous y présentez pas… vous ne les aurez pas.

     

    Du côté de Ronald


    - Tu veux dire que… le Nott que j’appréciais ce n’était pas Théodore ? Et tu veux dire que t’es sérieux ?

    - T’es pas blond pour rien toi.

    - Donc… l’aide que j’ai eu en métamorphose c’est… il hésita un instant. Toi qui me l’as donnée.

    - Tu comprends viiiiite, félicitation, se moqua le dernier fils Weasley. A trois je t’applaudis, d’accord ?

     

    Le fils de Lucius et Narcissa grogna d’une manière fort semblable à Ronald avant qu’il n’abandonne son corps tant aimé. Assis dans la cuisine du terrier, le garçon au cheveux blond faisait un effort titanesque pour ne pas grimacer face au manque de luxe de la demeure.

     

    - Et donc… si j’ai bien compris… poursuivit-il. Le Weasley qui est tombé… c’était Nott.

    - Bravo le veau. Franchement t’es trop fort.

    - Et…  les « compliments » que j’aurais pu faire à propos d’un rouquin pas si nul que ça… c’est… toi qui les as entendus.

    - Décidément ! On ne peut rien te cacher.

    - Et mon poing sur ta figure tu veux que je le cache ?

    - Non non, refusa poliment le second. Ca ira, merci quand même.

     

    Du côté de Théodore


    Doucement, il ouvrit les yeux et poussa un petit gémissement plaintif, digne d’un animal blessé lorsqu’il essaya de se lever et respirer un grand bol d’air. Il avait beau se souvenir de tout, après la paire de bras et l’étrange voix familière… il y avait comme un trou dans son esprit.

     

    - Enfin réveillé, remarqua simplement l’homme. On commençait à ne plus espérer.

     

    Le serpent essaya de regarder un maximum autour de lui, afin de reconnaître la pièce… si une telle action ne fût possible bien entendu et tomba des nues en pensant reconnaître les lieux.

     

    Comme si son professeur de potion avait compris ses interrogations et ses soupçons, il sentit le besoin de les conforter dans l’esprit du fils de Théophile.

     

    - Vous reconnaissez la chambre je suppose.

    - Comment ?

    - Vous avez eu de la chance vous savez, poursuivit l’homme sans répondre à la question de son élève. Beaucoup de chance… qu’on soit venu mais aussi de vous en être tiré.

     

    Du côté de Ronald


    - Et donc… ce n’était  pas Théodore qui avait appris à manger plus, c’était un Weasley qui avait appris à manger moins.

    - Tu sais que tu commences à me gonfler là, remarqua le dit Weasley. Oui ! Toutes les différences de comportement s’expliquent.

    - Oui mais… donc… il est toujours aussi accro aux devoirs et asocial ?

    - Seul toi pourras me le dire Malfoy. Je ne sais pas ce que je suis devenu tu sais, tenta de plaisanter le rouquin. On n’a pas encore eu beaucoup d’occasion pour parler lui et moi… par contre je pense qu’il n’a pas couvé Ginny comme je l’aurais fait.

    - Elle est grande ta sœur tu sais.

    - Tout le monde n’a pas l’art de se moquer des autres comme toi Malfoy, contre attaque le roux. Tout le monde ne peut pas se moquer de ce qui arrive aux autres. Tout le monde n’est pas nombriliste comme toi.

    - Je ne suis pas… je m’inquiète parfois pour les autres, s’indigna le fils de Lucius. Simplement… quand j’ai une bonne raison de le faire… c’est avec ton pote-Potter ! Ce n’est pas n’importe qui quand même.


  • Commentaires

    1
    lavnou-lavette
    Dimanche 25 Juillet 2010 à 17:27
    j'ai pas beaucoup vraiment compris la dernière phrase de draco....xD
    2
    Snapou Black Profil de Snapou Black
    Dimanche 25 Juillet 2010 à 18:57

    Bah c'pas dur pourtant --'. Draco dit qu'il n'est pas nombriliste, qu'il s'inquiète parfois pour les autres quand y a une raison.
    3
    lavnou-lavette
    Lundi 26 Juillet 2010 à 15:52
    ben oui mais le rapport avec harry?! il s inquiete quand il a une bonne raison de la faire...c'est avec son pote-potter...c'est pas n'importe qui...malfoy dire ca :O c es incroyable!
    4
    Snapou Black Profil de Snapou Black
    Lundi 26 Juillet 2010 à 18:46
    5
    lavnou-lavette
    Lundi 26 Juillet 2010 à 19:30
    mdrr m aurait été que tu comprenne tiens :p
    je comprend pas le rapport avec potter
    6
    Snapou Black Profil de Snapou Black
    Lundi 26 Juillet 2010 à 21:56
    Euh moi non plus en fait :D
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