• Chapitre 20

    Chapitre 20: Trahison? Non, je veux juste une réponse.

    -Tu te fiche de moi, là...
    -Non... Théodore, s'il te plaît...
    -Draco ne te l'a toujours pas dit!! Ni Blaise!!


    Apparemment, il pensait que je savait, me*de j'aurais pu en tirer quelque chose de lui, et je viens de tout gâcher...

    -Alors? Qui est l'heureuse élue?
    -C'est pas à moi de te le dire Scorpy


    Est il utile que je vous dise que j'ai une sainte horreur de ce surnom? Raison pour laquelle il n'a de cesse de l'employer... raaaa il m'énerve parfois, avec son petit sourire en coin là

    -Mais... Théodore, si je ne sais rien de ma propre famille...
    -Justement, c'est à un de ses membres de t'avouer la vérité, donc à ton père, à Blaise, ou l'autre...
    -Elle s'appelle Daphné...
    -C'est la même chose.


    C'est étrange, mais j'avais toujours bêtement cru que Théodore s'entendait bien avec tout le monde, je n'avais jamais fait un quelconque rapprochement avec le fait qu'il ne prononce jamais le nom ou même le prénom de Daphné... Un mythe s'effondre autour de lui... Il semble s'être remis du choc que lui avait provoqué mon ignorance, et allume la TV (j'ai jamais vraiment bien compris comment ça marchait ce machin), allume son jeu, et se lance dans une partie de... de je sais pas quoi, sa doit être un nouveau. Je me joint à lui, bien évidemment je me fait écraser, laminer, réduire en rondelle et donner à manger à deux troupeaux de Scroutt affamés...

    -C'est pire que ce que je croyais... tu es NUL!
    -C'était un nouveau, j'y peut rien!
    -Bien, je te laisse une heure pour apprendre à jouer, et on en rediscute!
    -Qu'est ce que j'y gagne... si je gagne?
    -Encore admettons que sa arrive... rien.


    Il s'éclipsa, me laissant seul face à ce nouveau jeu... mais il peut pas penser à autre chose pour une fois qu'à jouer... si encore je gagnait quelque chose en le battant (encore une fois, en admettant que j'y arrive).

    -Théodore... Théo... T'es là?

    Apparemment, il m'avait laissé une heure de libre. Bien... bien... parfait. Je repose la manette. Mais j'hésite. Si je fouille ses affaires, je trahis un peu sa confiance... mais après tout, il n'a peut être rien pouvant répondre à mon attente. Ou peut être que si. Qui sait. Personne. Enfin, Théodore, mais il ne compte pas... peut être que si je cherchais un peu. En remettant tout bien à sa place, et en ne prenant pas trop de temps à fouiner...

    C'est décidé. Je repose la manette, et part à l'aventure. A la recherche de "je ne sais trop quoi" qui pourrait m'aider à y voir plus clair, et peut être même tout découvrir. Seulement, il y avait deux ou trois petit problèmes devant moi.

    1. Je ne sais pas où était Théodore, il est peut être toujours ici.
    2. Je ne sais même pas ce que je cherche.
    3. Qu'est ce qu'il ferait avec un truc à ma mère.
    4. Une photo avec mon père et ma mère. Mais comment savoir qu'elle est ma mère est pas une amie? Leur regard...
    5. Si j'me fait prendre, il ne me fera plus confiance... et c'est a dernière chose que je veux.

    Cela me fait donc pas mal de point pouvant me dissuader d'agir. Mais l'essentiel était la réponse à ma question. Si au départ c'était juste une question que pose certainement n'importe quel enfant dans ma situation, savoir m'était désormais vital... comme si je ressentait le besoin de mettre de l'action dans ma vie trop tranquille, à quoi cela m'avancerait... elle ne tenait probablement pas à moi, pour être partie ainsi. Je savait que je risquait de souffrir à la fin, et pourtant. Je doit avoir un sérieux problème, mais bon...

    Le premier endroit auquel je pense, est bien entendu, son bureau. J'ouvre la porte, c'est ça qui est bien avec lui, il me fait confiance, et ne pense pas à fermer les lieux important à clé... il me fait confiance. Non Scorpius, aucun regret. Serpentard jusqu'au bout des pieds...

    Alors voyons. En surface, rien du tout... des parchemins remplis de dessins de vif d'or, de cognard de tête de manga... bref, rien d'intéressant pour moi... premier tiroir, un tas d'autres dessins... non plus. Second tiroir, des portraits faits mains. Mm, ça peut être intéressant.

    Mon père, mon père, mon père, mon père et Blaise... Pansy, Daphné (ne me demandez pas ce qu'il fait avec un dessin d'une personne qu'il n'a pas l'air d'apprécier...). Le professeur Higgs, enfin, Terence... Daphné à une dizaine encore de portrait d'elle... Et enfin...

    -Pas possible!

    J'y crois pas. Qu'est ce qu'il fait avec le portrait de trois Gryffondor... Potter, Weasley et Granger. Et tous les trois ont l'air d'avoir signé en bas. Il doit valoir une petite fortune ce dessin. Et parce que c'est méga trop ressemblant, ET parce qu'il y a leur autographe dessus. Punaise. Il risque pas d'être ruiné un jour.

    -On accorde sa confiance à un petit monstre, et voilà comment on se fait remercier.
    -Théodore?
    -Comment as tu pu faire ça? Scorpius...
    -Je... je voulait juste...des réponses.
    -J'espère que tu les as... Fou l'camp de cette pièce Scorp'!


    J'ai gaffé. Il a vraiment l'air furieux contre moi... pourtant, il semblait presque prêt à me le dire tout à l'heure... alors pourquoi le fait que je soit entrer dans son bureau sans permission, et que j'ai tout fouillé le met-il tant en colère? Laissez moi deviner... justement parce que je suis entrer dans son bureau sans sa permission, et que j'ai fouillé ses deux premiers tiroirs...toujours sans sa permission.

    -M'en veut pas Théo... j'voulais pas...
    -Tu t'es fait posséder par un mage surpuissant qui t'as fait faire ça. On est pas dans Farenheit Scorpius. Désolé.
    -Retourne au salon. Le temps que je verrouille cette porte, pour que des morveux évitent de fouiner dans mes affaires.
    -Tu m'en veux?
    -Non. Tu veux des réponses, mais j'en ai pas...C'est pas à moi de te le dire Scorpius.
    -Tu n'as pas de preuve matériels... mais tu le sais. C'est ça?
    -Bien évidemment que je le sait... comment est ce que cela pourrait être autrement?
    -Donc tu m'en veux pas?


    La manière qu'il a de me regarder me fait malgré tout comprendre que j'ai poussé le bouchon un peu trop loin. Il ferme et verrouille la porte, et m'emmène avec lui dans le salon. Affalé dans le fauteuil, j'attend qu'il me propose une partie (et une nouvelle défaite pour moi, mais j'en serait ravi pour une fois), pourtant rien ne vient.

    -On se fait une partie Théo?

    A la place il se leva en soupirant, et prépara le repas. Si aux premiers abords, on dirait qu'il ne sait pas cuisiner, ce qu'il a fait était... délicieux. Dommage qu'il préfère commander pizza, chinois ou n'importe quel autre repas lorsque je suis là.

    Je me sent seul. C'est bizarre, mais en arrivant, je souhaitait que Théodore montre un peu plus de maturité, et arrête de jouer sans cesse à ses jeux vidéos. Mais maintenant, j'en viens à regretter ces parties où ma défaite était obligatoire.

    Alors que je suis assis à terre, juste devant la télévision, à essayer de battre son record à la Wii fit... et bon, il est balaise, je suis obligé de l'admettre. Me tournant vers lui, je le voit un calepin à la main, crayon à papier (moldu mais meilleure que les pacotilles sorcières pour le dessin) me regardant de temps en temps.

    Descendant de la "balance" je vais m'asseoir à côté de lui. Il est surpris visiblement, et ne se cache pas de me le montrer. Penchant un peu la tête vers sa feuille, je me voit en train de jouer. Oui, il est doué.

    -Allez... signe.
    -Quoi? Mais pourquoi?
    -Tu te reconnaît pas dessus?


    Je lui souris. Il est pas rancunier, sans doute l'aurait il était un peu plus, si j'avais découvert la vérité dans ses papiers. Mais peut être l'avais je découverte.

    -Théo? Comment t'as su faire signer Potter et compagnie?
    -Scorpius... je leur ai demandé, et ils l'ont fait.
    -A d'autres. Comment?
    -Granger me devait un service... après ce coup là, on était quitte.


    Donc, en plus d'avoir était préfète avec Blaise, la mère de Tomas acceptait d'après moi, la présence de Théodore. Donc dans tout ça, mon père ne devait pas être loin. Non. Je ne pouvait croire ce qui pourtant... était une évidence.


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