• Chapitre 26

    Quelques jours étaient passés. Quelques jours pendant laquelle la population magique n'avait cessé de s'agiter. Les journaux n'avaient fait qu'une bouchée des dernières nouvelles.

    Arrestations multiples de sorciers (bien souvent respectés au sein de la société) suspecté d'être des mangemorts. Second enlèvement en pas moins de deux semaines. Par les mêmes sorciers que cités plus tôt dans le journal. Nombreuses tortures et actes de barbaries, magie noire et impardonnables étaient aussi de sortie. Un des deux disparus était à présent dans un état stable (et d'ores et déjà en mesure d'agacer les autres) ; le second dans un état critique.

    - C'est pas en restant toujours debout que tu reprendras plus vite, souffla Blaise à Zacharias. Tu devrais écouter Jones et t'allonger.
    - Et toi tu devrais m'écouter... et te taire.

    Blaise Zabini soupira. Il avait toujours trouvé ce blondinet particulièrement agaçant ; l'avait trouvé légèrement plus supportable au décès de Theodore... mais alors maintenant que ce même homme était en train de se battre pour sa survie... il n'était plus gérable ; plus du tout.

    - Tu sais que j'ai envie de te frapper, avoua tout à fait sérieusement Blaise. Tu n'en fais qu'à ta tête ; ne m'écoute jamais... n'écoute pas Jones. Tu n'écoutes personne.
    - Théo, avoua le blond. Théo je l'aurais écouté.
    - Tu n'aurais pas eu à l'écouter, riposta Zabini. Simplement parce que si il n'était pas Là en ce moment tu serais bien sagement allongé et ne ferais pas chier ton monde.

    Le blond se détourna un instant de la vitre, abandonnant son observation minutieuse. Il regardait Blaise, un sourire moqueur au visage. Pensait-il vraiment ce qu'il disait ?

    - Que tu croies, souffla Zach visiblement amusé. J'aurais trouvé un prétexte. Mais ! Qu'est ce qu'ils font ! Ils sont débiles ou débiles !

    Blaise tourna rapidement la tête vers la vitre et vit aussitôt la raison de la "colère ?" de son "ami ?". Lui aussi ne comprit pas la raison d'un tel attroupement autour de leur ami commun (sur ce point il n'y avait pas à douter : Theodore était son ami).

    Zacharias abaissa la poignée et entra dans la pièce, se moquant bien d'être dans cet horrible pyjama puant. Il cria sur les médicommages, qui le regardèrent de haut et voulurent le mettre à la porte.

    - Médicommage Smith, spécialisé dans l'étude de cas bizarroïde, se présenta-t-il. J'exige que vous ne bougiez immédiatement. C'est... mon patient attitré.
    - Vous êtes un patient de l'hôpital.
    - Et j'ai une vie en dehors du lit grinçant qu'on m'a attribué, il leur offrit sa plus belle grimace. Oui, même moi j'ai besoin de travailler... surprenant n'est ce pas.
    - Hep, interpella un des médicommages resté en retrait. Si tu veux je le raccompagne... il a dû fausser compagnie à Esteban. Suivez moi monsieur, je vais vous raccompagner jusqu'à votre chambre, lui parla doucement l'abruti.
    - Ils me prennent pour un fou, comprit Zacharias.

    Blaise était, quand à lui, restait hors de la pièce. Si on leur avait interdit d'y entrer, il devait bien y avoir une raison. De plus, il avait cru reconnaître Draco au bout du couloir... ou alors une personne qui avait la même couleur de cheveux.

    Il s'approcha donc doucement de cet homme, qui fût son ami. L'était-il à présent ? Il n'en savait plus rien. Il avait tout de même risqué sa vie pour Theodore. Cela devait bien signifier quelque chose ; peut être même qu'il s'en voulait. Qui pouvait savoir ?

    - Draco, appela-t-il.

    Le métis avait posé sa main sur l'épaule de son vieil ami, qui sursauta au contact. Il se tourna, pour reconnaître son ancien camarade de dortoir, apeuré. Depuis quand un Malfoy était-il ainsi ?

    - Merci, sourit Blaise. Tu l'as probablement sauvé.
    - Tu me remercieras une fois qu'il ne sera plus sur un lit à se battre pour vivre, grinça Draco. J'aurais toujours tout fait de travers avec lui.

    Blaise serra alors l'épaule de ce vieil ami ; il ne pouvait plus lui en vouloir. Les envies de meurtre qu'il éprouvait à son encontre venaient de s'estomper.

    - Je pense que...
    - ESPECE D'ENFOIRE D'AUROR DE MES DEUX ! Hurla-on soudain à travers l'étage. Tu ne peux pas... espèce de...

    Un troupeau de médicommage se précipita dans la chambre ; certains en ressortir en tenant un blond comme les blés qui gesticulaient dans tous les sens et les insultaient... d'autres restaient à l'intérieur.
     


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