• Chapitre 5

    Blaise Zabini désobéit, une fois encore, à son beau-père : mais c'était pour la bonne cause. Malgré la rareté de ces moments, Blaise adorait passer du temps avec Theodore. Il n'était pas comme Draco, le brun savait s'amuser, rire, faire des bêtises et s'attirer les foudres de tous. Theodore était un enfant, comme lui et non pas une réplique raté d'adulte comme l'était Draco.

    - Je lui aie dit qu'on ne pouvait pas entrer, s'alarma encore un intrus. Je lui ai dit qu'il ne pouvait pas et qu'il allait se faire ré... Theodore ?

    Un œil fermé, un coin de lèvre retroussé et la tête penchée : Blaise commençait peut être à revoir son jugement sur Draco car jamais un adulte n'agirait ainsi. Enfin : pas un adulte intelligent. Incertain, le métis regarde successivement Lucius, Draco puis Lucius... non, Draco agissait comme un enfant et non comme un adulte stupide.

    - Que lui est-il arrivé ? Demanda Draco, d'un air qu'il voulait grave et important mais qui faisait plus mignon qu'autre chose.
    - Tu es trop jeune Draco, répondit simplement son père. Il vaut mieux que tu ne le saches pas.

    Trop jeune, tout était relatif. Il n'était pas trop jeune pour attendre deux heures dans un couloir qui puait les médicaments et la mort. Il n'était pas trop jeune pour savoir que les sorciers étaient plus importants que les moldus. Il n'était pas trop jeune pour savoir que son père était un assassin. Mais il l'était pour savoir ce qui était arrivé à un de ces amis.

    - Je pense que j'ai le droit de savoir, insista le blond.
    - Non. De plus : je ne te le dirais pas ici car Theodore est présent et ça ne l'aiderait pas, expliqua Lucius, d'un ton posé. Tu ne le lui demanderas pas non plus lorsque j'aurais le dos tourné : je le saurais et cela irait mal pour ton matricule. Me suis-je bien faire comprendre, Draco ?
    - Oui, grinça l'enfant. Mais j'ai le droit de savoir.
    - Le droit de savoir et envie de savoir sont deux choses différentes.

    Tandis que les deux Malfoy bataillaient entre eux pour avoir le dernier mot, Blaise faisait sourire Theodore et Edmund par ses pitreries. Ca n'était pas tant les singeries de son beau-fils qui faisaient sourire Miller, mais Theodore...

    Theodore qui souriait. Oh, c'était un simple petit sourire, loin des rires bruyant auquel il était habitué de la part du brun et de Blaise ; mais c'était déjà tellement plus que ce qu'ils avaient eu jusqu'à présent.

    - Alors tu me puniras pas d'avoir désobéi Ed ? Sourit gentiment Blaise. Steuplait.
    - Non, ça ira pour cette fois, céda le dit Ed.
     


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