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Chapitre 6
Chapitre 6 : Tyler Scott
Zacharias pressait Harry, le hâtait pour qu'il court plus vite jusqu'au bureau de l'actuel ministre. Il avait beau être bien plus vieux, Tyler Scott respectait Harry Potter en tant que sauveur, et accepterait de le recevoir, et de l'écouter. Du moins, était-ce qu'avait conclut les deux hommes, après deux heures de réflexions.
Il était 8 heures du matin, le ministre devait arriver.
Harry et Zacharias tentèrent de l'accoster, d'abord repoussés tous les deux, le brun fût reçus lorsqu'il eut était reconnu.
Il était 8 heures du matin, Théodore recevrait bientôt sa condamnation.
Adossé au même endroit que la veille, lorsqu'il avait eu connaissance de ce qui l'attendait, Théodore n'avait pas bougé depuis... détruit.
Il était 8 heures du matin, et c'était l'instant de la dernière chance.
- Je suis venue vous parler de Théodore Nott, en ce moment emprisonné à Askaban... expliqua le survivant.
Il était 9 heures du matin, Harry continuait de convaincre le ministre, de l'innocence de son ancien camarade de classe.
- La même erreur que pour Siri... Monsieur Black est en train d'être reproduite. Théodore Nott n'est pas cet assassin usant de sa "gueule d'ange" comme elle a été surnommé dans votre torchon appelé Journal ou "Gazette du sorcier", afin de s'approcher des gens et les tuer.
Il était 9 heures du matin, Tyler jouait avec sa moustache, en écoutant le sauveur tenter de sauver, justement, un homme qu'il proclamait innocent.
- J'avoue, monsieur Potter, que votre requête est... on ne peut plus singulière.
Il était 9 heures du matin, Zacharias tournait en rond, en attendant de savoir si ils avaient réussis... ou pas.
Le blond n'avait de cesse de s'asseoir, pour se relever un instant plus tard et faire les cent pas, avant de poser de nouveaux ses fesses sur une chaise et rester tranquille... trois minutes.
Il était 9 heures du matin, Théodore ignorait qu'on se battait pour lui à l'instant même, et avait abandonné.
Recroquevillé encore et toujours sur lui même, Théodore cessait peu à peu de croire l'impossible. Quelle idée d'écouter Marcus aussi... il n'avait jamais été si stupide, que durant son incarcération. Le début de la folie?
- Je ne puis pourtant stopper les choses, avoua le ministre, à regret semblait il. Un hibou n'arriverait à temps.
- Un patronus parlant, suggéra Harry. Ou même moi, pourrions y aller.
L'actuel ministre grimaça alors, se pinçant l'arrête du nez, il réfléchissait comme jamais encore un homme n'avait eu à le faire, ou alors... pas depuis bien longtemps. Condamné au baiser du détraqueur était une chose banale, voire anodine pour un homme déclaré mangemort... mais stoppé la sentence, voire même le libérer en l'acquittant...
- Le problème, mon ami... déplora Scott. C'est ce que garçon là A la marque, il insista sur le verbe avoir.
- Souvenez vous de Severus Rogue, supplia alors le survivant. Lui aussi la possédait et pourtant... était il mauvais?
L'homme se passa une main négligente dans ses cheveux. Pourquoi avait-il fallut que le désormais si célèbre espion ne soit mis sur le tapis.
Le ministre soupira alors, sachant que la bataille venait d'être remportée par Harry Potter en personne. Acquiesant d'un signe de tête, en s'emparant d'un parchemin vierge et d'une plume, et écrivit rapidement ses annotations et ses ordres.
Il savait pouvoir faire confiance en Potter, il l'avait bien assez démontré. Oui, il l'écouterait. Et non, il ne reproduirait pas l'erreur de ses prédécesseurs en doutant de lui et le traînant dans la boue.
- J'espère ne pas avoir tord en vous faisant confiance, Harry, parla-t-il plus pour lui même. Allez, filez... ou vous arriverez trop tard.
- Merci monsieur le ministre, gratifia le brun décoiffé. Vous sauvez un innocent.
Il quitta le bureau, rejoignant ainsi le blond qui se rongeait les ongles d'angoisses. Quelle ne fût pas la surprise du sorcier à lunette, lorsque le garçon lui sauta dessus, lui bloquant toute respiration. Mais il ne pouvait le blâmer, si Ronald, ou quiconque d'autre, avait été à la place du brun, il n'osait imaginer dans quel état il serait.
- Il faut y aller en vitesse Smith.
Sans que le décoiffé n'ait à le répéter, Zacharias acquiesa. L'ironie alla même jusqu'à pousser plus loin, en faisant en sorte que le blond n'attrape le brun et ne le tire, tout en lui demandant les prochaines instructions, après un morbide constat: il ne leur restait pas plus d'un quart d'heure.
- POTTER! S'il te plaît.
- Zen Smith, Zen.
L'ancien Poufsouffle tourna la tête en direction du second garçon, qui eut la surprise de le voir au bord des larmes. Zacharias Smith, le seul, l'unique... à un brins des pleurs? C'était irréels.
- Potter, supplia-t-il presque.
- On transplane directement, décida Harry. .
Tous deux quittèrent l'enceinte du ministère de la magie, flambant neuf. A l'air libre, ils n'eurent pas le temps d'en profiter, que le survivant attrapait son coéquipier par le bras, et disparaissait après avoir levé sa baguette dans les airs... Askaban n'avait qu'à bien profiter des derniers instants de Théodore entre ses murs, parce que bientôt... il en sera loin.
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