• Chapitre 7

    Chapitre 7

    Elle lui sourit, alors qu'il regardait son bol, encore plein... il n'avait pas vraiment faim, comme depuis près d'un mois... pourtant, il mangea tout.

    - Allez. Maintenant, on va cherchez nos affaires.
    - Pourquoi?
    - Parce qu'on en a besoin pour aller en cours.
    - C'est inné chez toi, de répondre à côté de la plaque? Pourquoi tu fais tout ça... pour moi...? Je n'en vaux pas la peine... Vous auriez dû me laisser me morfondre seul dans mon coin... avec la stupide illusion de ne pas l'avoir perdue pour de bon.
    - Et te laisser mourir peut être. Non Nott. Jamais. Nous aurions dû nous en rendre compte plus tôt, pas une fois que tu t'écroules en plein cours. Surtout que tu semblais encore moins bien qu'à l’accoutumer.
    - Pourquoi? Je suis faible. Les plus faibles partent les premiers. Les plus fort restent. C'est la loi du plus fort, comme dans la jungle.
    - Voilà pourquoi nous ne pouvions t'abandonner Théodore... tu n'es pas faible.


    Il continua son chemin, suivis par Nott. Entrèrent dans la salle commune, saisirent leur sac, et sortirent presque aussitôt.

    - Passe le moi.
    - De quoi?
    - Ton sac. Allez Nott. Je veux ton sac et que sa saute.
    - Pourquoi?
    - Tu vas t'casser en deux si tu le gardes.


    Pourtant, Théodore garda son sac, bien décidé à ne pas flancher, pour se diriger vers son cours de potion. Il pris bien évidemment place en bout de table, en compagnie de Malfoy, Higgs et Zabini, sauf que ceux ci décidèrent d'un petit changement, et mirent Blaise au bout pour que Théodore soit entre Terence Higgs et lui même.

    - Mais c'est bon quoi. J’ne suis pas en sucre! Arrêtez d’âme saoulé avec vos manières de "j'te remplis ton bol", "passe moi ton sac" "laisse moi t'aider", si vous voulez vraiment être utile: foutez moi la paix!
    - On s'est tous inquiétés pour toi, tu ne peux pas comprendre sa, Nott?
    - Non, justement, je ne peux pas. Comment voulez vous que j'y arrive, si de plus de six ans d'indifférence, vous vous retrouviez soudainement dans mon cas! Vous ne seriez pas mieux. Je veux me débrouiller, seul! Je peux me débrouiller seul.
     

    Le cours commença, peu après, une fois que les Gryffondor furent arrivés. Leur place n'avait pas changé. Toujours Ernie, Hermione, Ronald puis Harry en bout de table.

    - Ravis de vous revoir monsieur Nott.
    - Mm, il l'avait cherché. C'est lui qui a décidé de plus descendre manger, pourquoi tout le monde le plaint-il?


    Cette voix, celle de Hermione Granger, surpris les deux autre Gryffondor, les quatre Serdaigle ainsi que le Poufsouffle. Mais ces paroles eurent aussi le don de mettre les Serpentard en colère. Même Blaise.

    - Et à qui la faute Granger! Hein! A qui la faute!
    - Monsieur Malfoy! Assis et taisez vous!
    - Si la courageuse Gryffondor n'avait pas aussi peur de ses amis, THEODORE n'en serait pas là!
    - Monsieur Higgs, la remarque est valable pour vous aussi. Asseyez vous! Zabini aussi.


    Ils s'exécutèrent tous, foudroyant la Gryffondor du regard, elle même surprise par ses paroles, qui avaient dépassées le fond de sa pensée, et de très loin. Harry et Ron eux, étaient resté bloqués sur la remarque de Terence. Ce pouvait-il que le Serpentard venait de proclamer soit la vérité? Et qu'elle leur ait cachée des choses...

    - Bien... nous allons donc travailler aujourd'hui sur la fabrication du Véritasérum. Oui monsieur Zabini?
    - Et nous pourrons la tester à la fin du cours?
    - Heu... pourquoi pas, oui.


    Blaise Zabini jeta un étrange regard calculateur à Théodore, qui ne le remarqua pas, toujours chamboulé par la remarque de Hermione, et surpris de la réaction des trois autres Serpentards, très fortement surpris. La liste des ingrédients s’inscrivit au tableau, tous se levèrent pour prendre les ingrédients dont ils auraient besoin, avant de retourner à leur place. Et la préparation débuta.

    Lorsque le dernier quart d'heure débuta, Slughorn passa dans les rangs, constater la réussite des potions. Une fois ceux des Serdaigle passaient, et félicités, il s'attaqua à ceux des Gryffondor.

    - Très bien Potter, comme d'habitude. Vous y étiez presque Weasley. Comme toujours miss Granger. Bien McMillan.

    Hésitant, il se dirigea vers les Serpentards, qu'il n'avait pas beaucoup vu travailler, trop occupés qu'ils étaient à guetter le moindre mouvement de leur camarade. Pourtant, quelle ne fut sa surprise lorsqu'il pu clamer haut et fort.

    - Et bien, et bien... j'ai comme qui dirait l'impression que Harry vient de se faire battre aujourd'hui, à plat de couture. Très bien... très bien. Monsieur Zabini, à qui souhaitez la faire boire?
    - Théodore.
    - Votre... voyons, monsieur Zabini, ne pouvez vous pas choisir quelqu'un d'autre?
    - Théodore.
    - Bien.


    Il parti chercher un verre minuscule, y versa quelques gouttes, et le tendit à Théodore. Théodore le prit, hésita un instant, puis le bu, prouvant ainsi l'entière confiance qu'il était prêt à attribuer aux questions de Blaise.

    - Bien monsieur Zabini... euh...  sortez tous de la classe.
    - 'tendez professeur. Théo, est ce que sa te dérange s'ils restent tous?
    - Non.
    - Vous voyez. Alors. Est ce que tu l'aimes toujours?
    - Oui. Always and forever.


    Personne si ce n'est la première concernée, et les Serpentards ne comprenait le sens de la question. A cette réponse, la rouge et or se sentie honteuse, mais heureuse, qu'il se soit souvenue de la phrase écrite sur son bref mot.

    - Est ce que tu regrettes de l'avoir quittée?
    - Oui. Bien évidemment
    - Est ce que tu regrettes d'avoir douté de ses sentiments?
    - Oui. Tu ne peux l'imaginer.
    - Est ce que tu souhaites toujours que cela soit révélé au grand jour.
    - Oui et non.
    - Est ce que tu as confiance en elle.
    - Je suppose que oui.


    Les questions concernant la Gryffondor s'arrêtèrent là, et Blaise se dirigea vers un côté qui le concernait.

    - Est ce que tu as confiance en moi?
    - Oui.


    A cette réponse il se senti mieux. S'il faisait tant d'effort ce n'était pas pour que l'indifférence reste seule maîtresse de la situation.

    - Est ce que tu as confiance en Draco?
    - Sa commence.
    - Et en Terence?
    - Je... ne sais pas.
    - En Pansy?
    - Sa proposition m'a surprise, mais elle ne semble pas être la cruche que tout le monde prétend qu'elle soit.
    - C'est peut être bon monsieur Zabini? Ne croyez vous pas?
    - Est ce que... tu es fier d'être à Serpentard.
    - Plus que tout autre. Si je n'avais était là, jamais je n'aurait pu faire la connaissance, bien que peut être trop tardive, de Draco, Terence, Pansy, toi...
    - M'en veux tu de t'avoir posé toutes ces questions, peut être un peu indiscrète?
    - Oui.
    - As-tu quelques choses d'autre à dire, à Hermione par exemple.
    - Je t'aime.
    - Ca a le mérite d'être clair.


    Harry et Ron regardèrent leur meilleure amie, dans le blanc des yeux. Comment avait-elle pu leur cacher ça? Elle avait dû se sentir terriblement coupable, de ne pas avoir eu confiance en eux.


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