• Chapitre 9

    Enfermé dans son placard, Théodore dormait, autant que sa douleur le lui permettait. soudain, il entendit la porte claquer, un juron mal étouffé. Sa peur ne fit que croitre. Snape semblait en colère. Contre lui ou pas, il paierait dans tous les cas.

    Il entendit le verrou glisser de son taquet. Cela faisait quelques jours déjà que Severus avaient arrêtés de mettre des sorts. Après tout, enfermé par un verrou, et dans l'état dans lequel il était... il ne pourrait pas aller bien loin, sans qu'il ne le rattrape.

    Il senti qu'on le faisait rouler sur le côté, et su que des mains habiles retirait les fermetures de sa cagoule, derrière sa tête. Il n'eut pas la force de protester, et le laissa faire, fermant les yeux... ne tenant pas à voir pour la dernière fois, son professeur de potion.

    Calme dans ses mouvements, n'étant pas à ignorer l'état déplorable de l'objet de sa curiosité, il s'avança un peu plus dans le placard, après avoir allumé sa baguette. Blaise leva doucement la tête de Théodore, le visage toujours dissimulé par le masque, et la posa sur ses genoux. Tous deux respiraient lentement... Théodore naturellement, celle de Blaise perturbée par la crainte de ce qu'il verrait... si sa tombe, ce n'était en effet qu'un simple moldu, bien que sa connaissance des potions auraient alors été suspecte, soit un né-moldu... cas le plus probable.

    Les mains tremblantes, il retira la cagoule. Un quart de seconde après avoir retiré le masque, et découvert caché dessous, l'image de son camarade, et uniquement camarade, disparus... il reposa la tête délicatement sur le sol, et quitta la classe, laissant porte de placard et porte de classe ouverte.
    Il se réfugia dans son dortoir, et s'allongea sur le lit innocupé depuis le début de l'année. Blaise se glissa sous les couvertures, et s'endormit ainsi.

    - Tu devais vraiment pas être bien hier.
    S'étonna Draco. Tu t'es carrément trompé d'lit, t'as pas vu... Tu t'es mis dans celui de Nott.

    Il ne pu que blêmir à l'entente de ce nom. Et soudain, l'ampleur de ses actes se mirent en évidence sous ses yeux. Il n'avait pas remis la cagoule. Et il n'avait refermé aucune des portes. Sur que dès que Snape arriverait dans sa classe, il ne pourrait qu'être attiré, et intrigué... lui qui erfermait toujours la plaque de bois fermée... et lorsqu'il verrait la porte du placard ouvert, il se douterait alors réellement que quelqu'un était venu... à la limite, la première porte aurait pu être un oublie... il y a une première fois à toute... mais deux. Non. Pas pour Snape.

    - Salazar de merd*! La cagoule!


    Il avait oublié de la remettre! Draco se tourna vivement vers lui, le toisa de haut en bas.

    - De quoi la cagoule?
    s'étonna le blond. Qu'est ce que tu as encore fait?
    - Je... Je sais qui... L'encagoulé, je sais qui c'est!

    La dernière phrase avait été hurlée dans la Grande Salle, pleine pour se petit déjeuné... Aucun professeurs n'étaient présent, les fantômes étaient chargés de la surveillance des élèves de leur maison. Le moine gras pour Poufsouffle, le baron sanglant pour Serpentard, Nick Quasi Sans Tête pour Gryffondor, et la dame grise pour Serdaigle.

    Et aucun, ni élève, ni fantôme, n'étaient à ignoré qui était surnommé l'encagoulé dans Poudlard. Même si il y avait eu une longue période sans le voir, sa réapparition subite de la veille avait ravivé bien des mémoires.

    - Quoi? s'étrangla à moitié le prince des verts et argent. Qu'est ce que tu as encore fait Blaise!
    - Je... j'ai... j'avait besoin de savoir.
    - Pourquoi!
    s'écria Draco. Tu ne pouvais pas faire comme tout le monde, et te contenter de te poser des questions?

    Si il y en avait encore eu quelques un pour ne pas s'intéresser à la scène de ménage entre Serpentard, il n'en eu plus du tout après ce dernier éclat.

    - Et c'est qui?


    La veille, une fois que les derniers élèves eurent déserté la salle du banquet. Severus s'était automatiquement dirigé vers sa chambre. Le lendemain, il descendrait aussitôt après la réunion, punir Garçon, pour une raison plus ou moins valable. Sans doute n'en avait il aucune d'ailleur. Voyant la porte de sa classe ouverte, alors que, bien entendu, il la refermé tout le temps, lui mit la puce à l'oreille que quelque chose s'était passé. Mais après tout, il avait tout aussi bien pu oublier... il y a un début à tout.Par contre, lorsqu'il vit la porte du placard ouverte, son inquiètude monta en flèche. Là par contre, il était sur de l'avoir fermé. Alors soit le gamin avait plus de force qu'il ne le croyait, disposait encore de force incroyable; soit on s'était introduis dans sa classe en son absence.


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