• Tombé pour elle (L'île aux oiseaux)

    Chanson: Tombé pour elle (L'île aux oiseaux) de Pascal Obispo


    Tu es tombée du ciel
    Moi qui voyais le mal partout
    Si l'amour est encore sur terre
    Rien n'efface les douleurs d'hier
    Sans toi je n'aurais
    Jamais pleuré autant de joie pour personne
    Le canon qui résonne


    Tout semblait perdu. Le noir était maître de ma vie, la régenté d'une main de maître. Mon avenir semblait d'ores et déjà tracé. Mon chemin suivrait celui de mon père, s'entrecoupant de temps à autres avec le camp de Potter et son zoo. Mon destin était bouclé. Enfant, Etudiant, Assassin, Criminel, Cadavre. Cinq étapes qui semblait inévitable.
    Et pourtant, alors que tout n'était que noirceur, elle était arrivée, telle une déesse sur son grand cheval blanc... et m'avait évitée de sombrer du mauvais côté. Dit de cette manière, tout paraît si idéal, parfait... trop. Et se rapproche d'un mensonge. Personne ne peut avoir droit à autant de chance d'un coup... et pourtant. J'y avais eu droit...

    Ici sur pilotis
    Refuge de mes amours englouties
    Mon cœur d'éponge à la dérive
    Les marées ne me feront revenir
    Je reste avec
    Les étoiles de mer
    Les oiseaux des terres amères
    Et mon cœur qui se perd

    Malgré tout, je n'arrive pas à oublier ceux à quoi j'ai eu la chance d'échapper. Tous mes autres camarades de dortoirs ont étaient enrôlés dans cette soi-disant « noble » cause... et s'ils se rebellaient, seul la mort les accompagnait. J'ignore combien il en reste... 2 sans doute. Crabbe et Goyle...
    Et elle dans tout sa ? Elle n'est jamais revenue d'une de ses missions pour l'Ordre... certes Voldemort était mort, de nombreux mangemorts aussi... les survivants étaient traqués, arrêtés, emprisonnés, sans que l'on ne s'intéresse à leur implication... ils étaient marqués, c'était suffisant. Un règlement de compte... aucun corps. Pourtant, aucun espoir non plus.
    Admirer l'horizon, la mer s'étendant à perte de vue. Rester planté à cet endroit, où tout à commencé... où nous avons tant vécu... de simple souvenir, parmi tant d'autres...

    Je suis tombé pour elle
    Je n'ai d'yeux que pour elle
    Ma maison, ma Tour Eiffel
    Quand mes amours prennent l'eau
    L'île aux oiseaux

    A quoi bon continuer si rien ne nous rattache en ce bas monde ? Elle est sans doute morte à l'heure qu'il est. Les seuls amis que je n'ai jamais considéré comme tel sont sans doute dans le même cas qu'elle... cela m'étonnerait qu'ils aient acceptés de suivre le Serpent Mégalo sans rien tenter.
    Suis-je donc réellement seul maintenant ?
    Traînant les pieds, je rentre chez moi... la maison semble si grande maintenant que je suis seul à y vivre.

    Au-dessus des marées
    J'ai de l'amour à perpétuité
    Pour Pyla sur mer, Arguin, Ferret
    La pointe aux chevaux de mer, l'été
    Arcachon, Piquey et Frédéliand
    Les glaces sur la jetée
    Pourraient bien me manquer


    J'ai cru pouvoir aimer quelqu'un d'autre. J'ai cru pouvoir te remplacer. T'oublier. Tourner la page... sans résultat. Pourquoi faut il que mon premier amour soit le seul assez fort pour que je ne puisse m'en relever. Je promet par Merlin et les Quatre Fondateurs que je ne l'aurait oubliée... comment aurait je pu, avec toute la volonté du monde y parvenir.
    Elle a toujours fait partie intégrante de ma vie. Du premier jour où je l'ai détesté, jusqu'au dernier jour où je l'aimerais, qui n'est pas encore arrivé.

    C'est ma tour de Babel
    Mon phare, ma citadelle
    Mon cinéma, mon repère
    Mon oasis et mes amours à la poubelle
    Et quitte à perdre pied.


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