• Tu n'es plus là

    Chanson: Tu n'es plus là de Amel Bent


    Tout c'est passé si vite. Trop vite. Bien trop vite. Et je ne suis pas la seule à le penser.

    Où est l'épaule sur laquelle j'me reposais
    La présence chaude que mon corps aimait serrer
    Où est passé la voix qui répondait à mes questions
    L'autre moitié de moi sans qui j'perdais la raison


    Ce matin-là, en ouvrant les yeux, tu étais prêt de moi... sous les couettes, tourné vers la fenêtre, le sourire aux lèvres. Les cheveux décoiffés, comme toujours dirons nous. Enfin... je me souviens de ce tableau comme si c'était hier... peut être parce que c'est simplement daté de la semaine dernière. 7jours seulement. 7. Et pourtant, j'ai comme l'impression sinistre que cela fait bien plus. J'attend toujours. J'attend une lettre de St Mangouste, m'annonçant ton réveil. Je veux te revoir me sourire, me souffler ton amour à l'oreille, et revivre tous ces petits rien, que l'on apprécie qu'une fois que l'on y a plus droit. Je veux, y avoir de nouveau droit... S'il te plaît.

    Quand le jour me réveille et qu'il m'offre encore ses plus beaux éclats
    Le vide est le même tu n'es plus là
    Dans mon demi sommeil je respire
    Mais je sais que je n'vis pas
    Plus rien n'est pareil
    Quand tu n'es plus là


    Le matin, mon bras se tend machinalement vers ton côté. Mes yeux, se tournent sans que je ne puisse rien y faire, vers la place que tu aurais dû... normalement, occupé. Mais non... Non, tu n'es pas là. Tu n'es plus là! Pour combien de temps encore. Deux heures, deux jours, deux semaines, deux mois ou bien...deux ans? Je n'ose espèrait la première solution. Je n'ose pas... j'ai peur. Si peur. Peur que deux ans, ce soit un doux rêve, qui ne se réalisera pas... j'ai peur, que tu ne te réveille... jamais. J'ai peur. Oui... Et Harry et compagnie pourront dire ce qu'ils veulent, me dire qu'ils me soutiennent, qu'ils me comprennent... je sais que c'est faux. Ils ne peuvent pas comprendre. Souffrir de ton absence, peut être... mais pas la ressentir comme je la ressent moi. Et puis, en plus... Harry, Ron et Ginny ne... t'aiment pas. Je pense que je ne te l'apprend pas.

    Je n'suis plus sûr de c'qui nous est arrivé
    J'y pense tous les jours j'ai même peur d'accepter
    J'ai gardé le meilleur et enterré le reste
    Effacé tes erreurs, oublié tes promesses


    Je me souviens, que j'était au travail, lorsque l'on me l'a annoncé. Sincèrement, sur le coup... j'ai cru qu'ils se trompaient de personne. C'était... impensable que cela te soit arrivé, à toi. Inconcevable mais pourtant. Pourtant si vrai. Tu me paraissait intouchable, inateignable... et il a fallut qu'un de ces mangemorts en fuite que tu traquais ne t'atteigne. Et puis... tu ne pouvais pas agir! Réagir! Bouger! L'interférer! Faire quoi que ce soit! D'après Blaise et Harry, tu es resté devant le rayon, comme pétrifié... mais... c'est impossible, rassure moi. Tu as des réflexes comme n'importe qui face à la mort. Tu aurais dû bouger! Tu aurais dû t'en tirer, avec juste deux ou trois égratinures, les os du bras en moins et... continuer à vivre. Pas rester allonger sur un foutu lit, à ne pas bouger de la journée, à ne pas respirer par toi même et à être aidé par des machines. Réveille toi! Debout! Souris moi! Dis moi que tout ceci n'est qu'une mascarade, pour tester mon amour à ton égard, face à une mort possible, voir... certaine? Je t'en voudrais, mais pas longtemps... la joie de te savoir en pleine forme l'emporterait... je te le promet! Je te le jure! Mais je t'en pris! S'il te plaît...

    Quand le jour me réveille et qu'il m'offre encore ses plus beaux éclats
    Le vide est le même tu n'es plus là
    Dans mon demi sommeil je respire
    Mais je sais que je n'vis pas
    Plus rien n'est pareil
    Quand tu n'es plus là


    J'aimerais tant que tu te réveilles avant moi, comme parfois... c'était rare, je te l'accorde. Donc je disait... que tu te réveilles avant moi, que tu te lèves, en essayant de ne pas faire de bruit afin de me laisser profiter de mon "sommeil réparateur" comme tu l'appelais en riant... que tu t'asseyes à ton bureau, ta plume et ton parchemin prêt et fasse ton rapport... et quand enfin, je me lèverait... tu me ferais ton plus beau sourire, t'excuserait de m'avoir réveillé, même si ce n'est pas le cas, ce qui me ferait immanquablement sourire... et alors, seulement alors... je te rejoindrais, sortirais un nouveau parchemain de ton bureau, et te demanderait de m'expliquer... de me dire à voix haute, ce que tu dois transcrire par écris... et alors, seulement alors... on se mettrais à deux, et là, on réussirais.

    Oh Oh OOOhhh Ohhh

    Quand le jour me réveille et qu'il m'offre encore ses plus beaux éclats
    Le vide est le même tu n'es plus là
    Dans mon demi sommeil je respire
    Mais je sais que je n'vis pas
    Plus rien n'est pareil
    Quand tu n'es plus là
    Quand tu n'es plus là
    Quand tu n'es plus là

    Un mois maintenant... et trois semaines que tu n'es véritablement plus là. C'est si... pourquoi? Aucune réponse ne me paraît correcte. Aucune explication. On dit parfois que ce sont les meilleurs qui partent les premiers, et bien... j'aurais préféré que tu sois un peu moins bon, pour que l'on reste plus longtemps ensemble. J'en peux plus de ces sourires, qui me semblent tous si hypocrite. Je n'en peux plus de ce lit à moitié vide. De cette maison, tout aussi vide... De ce bureau auquel je ne me suis plus assise... Sans toi, plus rien n'est pareil... et rien ne le sera plus.


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