• Chapitre 13

    Seulement, une forêt… certes c’est agréable de ce promener, de jouer dedans, dans une jolie clairière bien éclairée… surtout lorsque les jeux proposés sont bien intéressant. Seulement, lorsque l’on retire la vue à l’un des joueurs pour qu’ils les attrapent et les identifient… et que ce dit joueur était déjà assez maladroit les yeux ouverts… le fait qu’il se retrouve face contre terre au bout de cinq minutes relevait de l’exploit… Joris et Vince en furent bien conscient.

    Le premier se précipita et retira le bandeau à Théodore, épongeant le sang de son genou avec, tandis que Vince faisait des pieds et des mains pour remettre les yeux sur sa baguette. Il l’avait, de cela, il en était certain. Râlant après Joris de ne pas avoir pensé à prendre la sienne, il la trouva soudain cachée dans l’herbe, juste devant ses pieds… heureusement qu’ils n’avait pas marché dessus, sans quoi, ils n’auraient plus eu qu’à transplaner Théodore jusqu’au camp et le soigner après.

    - Théodore calme toi.

    - Mais ça fait mal Joriiiis…

    Il osa laisser aller ses larmes qui auraient dû couler la veille. Ne sachant que faire, Joris se contenta de lui ébouriffer un peu plus les cheveux, et soupira de ravissement en voyant Vince enfin les rejoindre, brandissant sa baguette comme un trophée.

    S’accroupissant devant l’enfant, il le soigna en un rien de temps, et le ramena avec lui à l’écart, pendant que Joris demandait à Ernie de lui refaire un nœud… aucun ne voudrait être désigné d’office, donc… et puis, il aimait bien ce jeu. Brandissant Ronald à deux mains, il le reconnut en un rien de temps… pauvre gosse, être aussi grand ne devait pas l’aider tous les jours.

    Le rouquin prit donc la main, et trouva Lavande. Et ainsi de suite durant quelques heures. En fin d’après-midi, ils retournèrent tous au camp. Draco et Ernie se tenaient juste devant Joris et Théodore, qui se plaignait d’avoir mal à la tête. Lorsque enfin ils atteignirent la clairière où avaient été mise les cabanes, l’heure du repas n’allait plus tardée, tous s’y dirigèrent donc.

    - ça va mieux ta tête Théodore ?

    - Nàààn.

    L’homme au teint pâle et aux cheveux châtain, regarda son collègue, et lui fit un signe de tête qu’il voulu discret. Vince disparut donc, alors que chacun commençait à manger sa part de pizza. Il revint quelques minutes plus tard, une fiole a la main et obligea Théodore à la boire.

    Récalcitrant dans un premier temps, il ne tarda pas à la boire cul sec… si son goût était exécrable, l’effet était pourtant immédiat… la douleur lancinante s’évapora, ne restant plus qu’un mauvais souvenir… même si, lorsque le rire de Ron lui parvenait le faisait encore grimacer…

    - Ron, fais moins de bruit s’il te plaît…

    - Désolé Toto.

    Manquant de s’étrangler avec son verre d’eau, le brun se contenta de la recracher sur son voisin d’en face… nul autre que Ernie McMillan… les tables étant rester ensemble. Le garçon à lunette regarda les trois amis, assis l’un à côté de l’autre, essayant de comprendre la raison pour laquelle il s’était retrouvé mouillé. D’ailleurs, il dégoulinait toujours.

    - C’t’une blague !

    - C’est mignon comme surnom… Toto Nott !

    - Mais… ça fait marque de céréale Ron…

    Tous ceux assis autour éclatèrent de rire. Ernie, Ron, et Blaise étaient les plus écroulés. Joris et Vince eux, souriaient de la remarque… et ne firent rien pour ramener le silence. C’était toujours mieux de les entendre rire que ce chamailler, ou programmer des coups en douce. Ils ne savaient pas à quel points ils auraient mieux fait de ce méfier.

    - Ernie, Draco

    Les deux interpellés redressèrent la tête, pour les regarder… surpris que les trois amis aux 400coups ne s’intéressent à eux. Qu’allaient ils encore inventer comme plaisanterie à leurs dépends… enfin surtout en ceux de Draco. Pourtant, les deux furent étonné d’entendre la proposition.

    Comme convenus, ils rejoignirent les trois fauteurs de troubles dans leur « chambre », sans que Pansy ou Hannah n’y voient un quelconque inconvénient… elles même avaient invités Lavande jusqu’au couvre feu. Prenant place sur le lit de Ron, le plus éloignés de la cloison des filles, ils prirent place tous les cinq sur le matelas une place, non sans mal.

    - Qu’est ce que vous voulez ?

    - Vous proposer un truc.

    - Et quoi ?

    Le blond s’attendait à tout moment à entendre le mot « blague », « plaisanterie », « mauvais coups » ou n’importe quel autre synonyme équivalant. Et ses doutes se virent rapidement confirmés.

    Il n’y comprenait rien, pourquoi leurs proposaient ils ça… à eux deux. Bon, qu’ils ne veuillent pas demander à quelqu’un d’autres, pourquoi pas… mais pourquoi eux. Sincèrement, entre eux cinq ce n’était pas l’amour fou… et encore moins entre Théodore et Blaise, qui ne cessaient de manquer de chuter de balais sitôt étaient ils dessus et côte à côte. En toute vraisemblance, cela n’aurait jamais dû se faire…

    - Alors ?

    - C’est d’accord.


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  • Chapitre 12

    La matinée passa lentement… très lentement. Ronald et Blaise auraient bien cherché à s’excuser auprès de Théodore de l’avoir mêlé à toute cette histoire et lui expliquer leurs motivations, mais… ce dernier dormant profondément, ils n’osaient et ne voulaient le réveiller.

    Ouvrant la porte Joris se dirigea vers le lit de Blaise et secoua légèrement son occupant. Théodore n’était pourtant pas aussi gros dormeur que Ron, mais soit… il comprenait avec la peur de la veille.

    - Théodore. Le repas va être servi.

    - Pas faim.

    Soupirant, Joris retira la couverture et obligea le petit brun à ce lever pour aller manger. Contrairement à Draco, l’incident de la veille semblait avoir plus agie sur la pile électrique que sur le bouc émissaire. Fait assez surprenant du point de vue de Joris.

    Traînant les pieds, il arriva dans la vaste pièce où étaient disposées une seule et même grande table. Ainsi, tous étaient mélangés… au plus grand bonheur de Lavande, Hannah et Pansy qui pouvaient se retrouver toutes les trois. Cherchant discrètement ses deux amis du regard, Ron lui désigna la place entre eux deux.

    - Théo, on est désolé… on voulait pas te mêler à ça…

    - Pourquoi vous l’avez fait ? Vous auriez pu me réveiller et j’aurais pris avec vous… et si j’avais su, je n’aurais pas tout nié en bloc.

    - T’avais rien fait donc c’est normal et… on voulait faire payer Draco.

    Théodore fronça les sourcils, essayant de comprendre où ils voulaient tous deux en venir… se servant une part de quiche, repas souhaité par Joris… Ron inspira un grand coup… et expliqua tout à Théo. Plus il avançait, plus il se sentait bête… sans doute n’était ce qu’un prétexte inutile pour lui jouer un mauvais tour… lui aussi avait manqué de tomber… de s’écraser sur le sol… lui aussi avait eu peur… refusé de remonter sur un balais dans un premier temps… le petit brun éclata de rire face au motif tout simplement stupide.

    - Tu te moques de nous Théo ?

    - C’est gentil mais… je pense que Draco avait déjà était assez puni… et puis… vous l’avez pas épargnez… pas étonnant que vous ayez eu une telle punition… surtout si vous avez tout dit comme vous me l’avez dit.

    Théodore pris ensuite une petite part de quiche et la mangea sans grand entrain. Il regarda ensuite Blaise et lui sourit… ce dernier semblait de nouveau s’être renfermé sur lui-même.

    - Hey Blaise… fait pas la tronche. Souris !

    - Mais on a faillis te mettre dans notre galère…

    - Mais j’y suis pas… et puis, on aurait été à trois ça aurait pas était si horrible.

    Joris et Vince regardaient tous deux les deux fortes têtes de ce camp, Draco semblait avoir enfin réellement accepté d’être parmi les rouges, tandis que Théodore avait retrouvé son sourire à toute épreuve. Par contre, le match de Quidditch prévu l’après midi même, ce n’était peut être plus une aussi bonne idée… mais qui ne tente rien n’obtenait jamais rien. Se levant, Vince quémanda le silence, et proposa la dites activité… à l’étonnement de personne, tous refusèrent… après avoir regardé leurs deux amis.

    - Bon, sinon… on peut vous proposer un colin maillard.

    - C’est quoi ?

    - Il y en a un d’entre vous qui a les yeux bandés, les autres sont autour. Celui qui ne voit rien doit en attraper un, et essayer de l’identifier.

    Le jeu fût accepté avec entrain. Le premier à avoir les yeux bandés fût Joris. Riant sans cesse, il avançait les yeux bandés, à travers la clairière où ils s’étaient tous installés. Il en attrapa soudainement un, et tenta de le reconnaître. Ils s’étaient mis d’accord, et n’auraient droit qu’à deux essais avant de devoir relâcher la proie.

    - Euh… Draco ?

    En tout cas, il était certain que ce n’était pas Vince, beaucoup trop petit… d’ailleurs, la voix de ce dernier lui parvenait au loin… restait sur le côté, il vérifiait attentivement qu’il n’y ai aucune triche et… s’il avait joué, cela aurait été beaucoup trop simple pour son ami de toute manière.

    - Essaye encore.

    Bon… C’était un garçon, il avait les cheveux court… donc ni Pansy, ni Lavande et encore moins Hannah. Petit, donc ce n’était ni Blaise, ni Ron… très mince, ce n’était peut être pas gentil à dire mais il pouvait éliminer Vincent et Grégory, qui était un peu bouboule sur les bords… et enfin, il n’avait pas de lunettes.

    - Théodore ?

    - Bingo.

    Il retira son foulard, et regarda Théodore, légèrement boudeur… esquissant un sourire, il se permit de râler comme quoi on ne « confondait pas Théodore Nott, avec Draco Malfoy, quelle honte »… et pour une fois, les deux furent d’accord sur un point.

    Il noua donc le bout de tissus devant les yeux de Théodore, le rendant aveugle, le fit tourner trois fois sur lui-même, et le lâcha en pleine nature.


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  • Chapitre 11

    Vince et Théodore écoutèrent Joris faire son sermon, et punir les deux coupables. Ils aideraient pendant 3jours les elfes pour le repas, mais ne recevraient aucune autre punition… n’étaient ils pas là pour s’amuser après tout. Même si l’amusement avec des limites, Draco n’était pas blessé. Juste un peu recoloré à la mode des verts.

    - Tu as entendu ta punition Théodore ?

    - Mais j’ai rien fait !

    - Théodore… tu peux rejoindre ta cabane. Toi évidemment, tu n’as rien.

    Lançant un regard entendu à Vince, Joris raccompagna Théodore jusqu’à la cabane des verts, mais l’arrêta juste devant la porte. Se mettant à genou pour arriver à son niveau… Merlin qu’il était petit.

    - Tu me promets que tu n’as vraiment rien fait Théodore… que tes amis n’ont pas dit ça pour t’éviter une punition. Tu sais, ton père n’en saura rien…

    - Mais par Merlin, j’ai rien fait Joris… c’est vrai.

    Soupirant, mais pas pour autant convaincu, Joris parti… et s’ils étaient tous les trois sincères, et que Théodore n’avait réellement rien fait pour une fois. L’enfant entra, et fut assaillie par deux furies qui lui demandèrent ce qu’il avait encore fait. Le leur expliquant le peu qu’il savait, il s’innocenta bien rapidement à leurs yeux.

    - Allez Théo. Viens manger, on vous a gardé plein de trucs, mais comme les autres sont punis…

    - J’ai pas faim Hannah.

    - Théodore ! Tu vas manger ! Où je ne m’appelle plus Pansy.

    Elle lui tendit une tranche de pain avec du chocolat tartiné dessus, et la lui mit juste sous son nez. Insistant bien… il finit par accepter la tartine et la manger. Jetant un regard triomphant à son amie, Pansy et Hannah prirent tous deux leur ami dans leur bras.

    - ça va mieux Théo ?

    - On a eu peur tu sais.

    - Mais c’est la faute de Draco.

    - Hannah ! Draco aussi a faillis tomber.

    Pansy et Hannah préfèrent changer de sujet pour ne pas tomber dans une discorde. Théodore se laissa faire lorsqu’elles le bercèrent doucement toutes les deux… un tel comportement, un tel attachement… une pareille marque d’affection ne lui avait plus était donnée depuis la… mort de sa mère.

    Draco fût débarrassé de sa peinture sèche d’un coup de baguette et fila sous la douche avant d’aller manger. Lavande venait de quitter les lieux et d’entrer chez les verts pour trouver ses deux amies serrant Théodore qui se laissait faire. Grégory et Vincent lui avaient laissé quelque tartine, ce qui l’étonna fortement mais il ne fit rien. Bien content de pouvoir se remplir la panse.

    - Alors c’était Théodore et Ron ?

    - Non, Ron et Blaise.

    Ernie regarda le blond, s’assis à côté et demanda de plus amples explications. Comment pouvait il dire que Théodore Nott, le petit monstre vert qui avait une véritable dent contre lui… n’avait rien à voir dans l’affaire.

    - Avec Théodore. Ils étaient à trois ?

    - Non. Il dormait.

    - C’est ce qu’il a dit pour ne pas être punis.

    - Et les deux autres ont confirmés.

    - Mais ça ne prouve rien Draco.

    Le blond se tourna vers son ami aux cheveux noirs.

    - ça prouve bien assez pour moi Ernie. Ronald et Théodore sont amis… ils ont toujours tout fait à deux. Alors si ils disent qu’il n’a rien fait… à mes yeux c’est vrai.

    - Qu’est ce qu’il a ?

    La tête reposée sur l’épaule de Hannah, Théodore se sentait parfaitement bien… bien comme ça ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Fermant les yeux, il finit par complètement s’endormir. Elles l’allongèrent et le recouvrirent d’une couverture, avant d’aller parler plus loin.

    Un peu plus tard Ron et Blaise revenaient tête basse. Ils virent leur ami allongé et endormis sur le lit du second responsable. Ils venaient de ce prendre le savon du siècle par Joris et Vince. Jamais encore, ils n’avaient éprouvés tant de remords après avoir fait une blague à Draco. Surtout qu’ils avaient faillis entraîner Théodore dans leur punition, alors qu’il n’avait réellement rien fait.

    Le capitaine vert entra, et allait criait ses ordres comme d’habitude… parce que crier était une nécessité pour lui, ça le faisait dépenser de l’énergie… mais après les gosses il n’aimait pas, pourtant c’était parfois nécessaire.

    - Euh… aujourd’hui, vous faites les jeux que vous voulez… quartier libre. Au moins pour la matinée…


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  • Chapitre 10

    - Pourquoi t’acharnes-tu autant sur Draco ?

    - Ernie et Lavande sont sympas, et Grégory et Vincent aussi donc…

    - As-tu essayé de connaître Draco ?

    - Non… et j’ai pas envie.

    Joris soupira. Quoi qui ait pu se passer entre les deux, rien ne semblait être possible pour les faire changer d’avis. Ils recommencèrent donc à avancer, et rattrapèrent le groupe qui les avaient attendus. Prétextant une énième chute de la part de l’enfant, Vince leur fit rapidement reprendre la route, sans demander son reste, Draco toujours à ses côtés.

    - Surprise.

    Des balais. La surprise était… de simples balais. Draco regarda son capitaine d’équipe adulte, attendant le moment où il criait que c’était une plaisanterie.

    - On rentre en balais. C’est pas magnifique ça ?

    - Et ceux qui savent pas voler ?

    - Vous savez tous le faire, alors tout va bien…

    Les deux ennemis regardaient Joris et Vince, furieux. Des balais. Bien sur, ils aimaient voler, mais un balai ne pouvait être considéré comme une surprise… c’était… c’était nul, complètement naze.

    - Et on en a pour combien de temps ?

    - Deux bonnes heures si on fonce… 4heures trente environ, si on prend notre temps.

    S’emparant tous d’un balai rapidement, ils s’envolèrent et tournèrent en rond, montrant leur impatience. S’ils en avaient pour autant de temps que cela, autant ne pas tarder…rapidement, les deux amis firent de même… et comme d’habitude, Vince fût devant et Joris derrière. Draco et Théodore virent leur punition levée, et ils purent voler loin des deux adultes, amis de longue date. Le premier rejoignit Ernie et Hannah, tandis que le second opta plus pour Ron et Blaise.

    Et ce qui devait arriver, arriva. Draco faisait le malin sur son balai, et ne regardait pas où il volait. Théodore était trop absorbé à parler avec Ron, sur la meilleure crasse faite à Draco, qu’il n’entendit pas Draco hurler d’une voix paniquée, qu’il n’arrivait plus à ralentir… la peur empêchant de le faire. Les deux petits monstres tombaient dans le vide, sous les regards affolés de tous les autres. Vince et Joris firent fonctionner leur balai à pleine puissance, pour tenter de dépasser la chute et les rattraper au vol. Se tenant d’une main, ils firent ralentir la chute et les rattrapèrent un peu avant qu’ils ne touchent le sol.

    Tous continuèrent leur route vers le camp, Théo cramponné sur le balai de Joris, et Draco sur celui de Vince. Le temps de vol se rallongea considérablement, chacun n’osant pas aller trop vite… et dans un silence plombant. Les deux amis avaient dû user des pieds et des mains, pour que les deux enfants n’acceptent de monter sur leur balais… même accompagné.

    - ça va aller Théodore ?

    Au même moment, Vince se retournait après avoir posé la même question à son passager, fermement agripper à lui, et prévint tout le petit monde qu’ils étaient presque arrivé. Aussitôt eurent ils mis pieds à terre, qu’ils allèrent tous dans leur chambre. Joris et Vince portèrent les deux enfants encore sous le choc jusqu’à leur lit, et prévinrent que le repas serait exceptionnellement fait dans les dortoirs.

    - Théo. Ça va ?

    - Draco ? Ce… ça va aller ?

    Ron et Ernie s’inquiétaient tous les deux. Aucun des deux « ennemis » n’avaient prononcé un mot depuis qu’ils étaient tombés. Ce qui avait le don d’inquiéter le rouquin… pour qui plaisanter tout seul n’était pas une habitude.

    - Théééoooo… Dis quelques choses…

    - Je… tomber. Ron. Monter. Balais. Jamais.

    Weasley acquiesce sans avoir compris ce que venait de murmurer son ami, celui dont il était le plus proche. Il alla s’asseoir sur le lit de Blaise et parla avec lui du cas de leur ami commun.

    - Demain il ira mieux.

    Le repas arriva alors et tous mangèrent rapidement. Blaise et Ron obligèrent ensuite Théodore à parler, tandis qu’ils attendaient qu’il y ait de la place dans la salle de bain. Le plus petit eut terminé le premier, et n’attendit pas les deux autres, contrairement à d’habitude. Il regagna immédiatement son lit et s’endormit juste avant que les deux autres n’arrivent.

    - Wou-hou. Il dort déjà.

    - Il a eu la peur de sa vie, c’est normal.

    - Et tout ça, c’est à cause de Malfoy…

    Blaise ne pu que confirmer, pour une fois… Ronald soupira, et se tût quelques minutes… avant de crier victoire… sans trop de bruit, pour ne pas réveiller son ami. Il fit signe à Blaise d’approcher, et lui chuchota son idée… d’abord réticent, il finit par accepté.

    Ils attendirent tous deux que tout le camp soit éteint, avant de faire une nouvelle razzia dans la réserve.


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  • Chapitre 9

    Le lendemain, Vince trouva un Ernie et un Draco souriant se parlant, sans se chamailler. Lorsqu’ils passèrent devant lui, il les entendit même plaisanter. De son côté Joris, tentait de réveiller les deux marmottes.

    - Blaise, aide moi.

    Acquiescent, le timide garçon du début se mit entre le lit des deux dormeurs, toussota et se mit à dire assez fort, de manière à ce qu’ils l’entendent parfaitement

    - Bien sur Draco… Théodore et Ronald ont peur de perdre contre toi.

    Les deux se redressèrent sur leur lit, et regardèrent Blaise l’air effrayés.

    - Perdre quoi ? T’façon c’est hors de question ! Hors de question !

    Ils se levèrent, et se préparèrent. Une fois propre et habillés, allèrent prendre leur petit déjeuné. Ils ne manquèrent pas de remarquer que Ernie et Draco semblaient s’entendre… et dire qu’ils s’étaient basés principalement sur leur désaccord permanant pour faire leurs plaisanteries, et gagner sans trop de mal.

    - Bien. Vous êtes tous rassasié ? Parfait. Alors en route.

    Vince en tête guidait les plus jeunes, et Joris à la queue, vérifié qu’aucun ne quittait le groupe… gardant plus particulièrement un œil sur les deux blagueurs verts. Tous deux chuchotaient avec Blaise, et il entendait souvent ce dernier soupirer.

    Juste devant eux, Ernie et Draco se parlaient et riait. Joris était ravis de voir que le blond semblait enfin accepter d’être rouge en compagnie de Ernie et les autres. Les seules filles du camp parlaient ensemble et évitée de se mélanger aux garçons. Un peu plus devant, Vincent et Grégory restaient à deux. Chacun avait trouvé sa place et ce n’était pas trop tôt.

    - Théo. Lève tes jambes, tu vas encore tomber.

    Ce qui ne manqua pas. Ron le rattrapa par la manche, mais il ne fit que perdre l’équilibre avec. Les deux amis étaient à terre et riaient à gorge déployée. Le rouquin se releva et laissa Joris soigner son bras… l’adulte s’accroupit ensuite devant Théo, baguette toujours en main, et soigna sa jambe.

    - C’est bon, ça va… j’ai pas mal.

    - On est en forêt Théo… je te soigne ou on rentre illico au camp toi et moi et tu t’ennuis toute l’après-midi dans les cuisines avec les elfes… au choix.

    Le regard éloquent qu’il reçut le fit sourire, et le genou de Théodore fût soigné en un rien de temps. Vince était agacé du retard qu’ils prenaient mais n’en montra rien… la conversation qu’il avait eu la veille avec Joris, concernant leurs anciens amis. C’était du Sirius Black tout craché, de ne pas vouloir se faire soigner… et du James Potter de vouloir rattraper son ami. On dirait presque qu’ils étaient dans les deux piles électriques, tellement leur comportement était identique.

    - En route mauvaise troupe.

    Quelques heures plus tard, Vince posa son sac à dos à terre, et en sortis plusieurs sandwiches minuscules et autant de bouteille d’eau tout aussi petite. D’un coup de baguette, le tout retrouva son apparence originelle.

    Chaque enfant eu bientôt en sa possession un repas rapide et froid… tout autant que les deux adultes. Assis un peu à l’écart, mais de manière à tous les voir… et à l’étonnement de personne, les même petits groupes que durant la marche était fait. Pourquoi diable ne se mélangeaient-ils pas plus ?

    Ils leurs laissèrent le loisir de parler et chahuter gentiment tous ensemble… ne voulant pas empêcher leur rapprochement possible de ce faire. Ernie était avec Hannah et parlait avec les deux autres filles aussi. Draco étaient avec Vincent et Grégory, qui eux, étaient en train de sympathiser avec Blaise.

    Et justement, Draco, Ronald et Théodore se regardaient en chien de faïence, prêt à bondir à la moindre remarque jugée déplacée par l’un, ou par l’autre. Mais rien ne vint, et c’est avec un profond soulagement, que Théodore s’approcha de Draco et lui tendit la main.

    - On fait la paix ?

    Main que le blond refusa. Joris mis sa main sur sa baguette, prête à l’emploie si besoin. Vince lui, posa sa main sur le bout de bois de son ami, l’abaissant… d’un mouvement de tête, il lui fit signe de regarder plus attentivement.

    - On n’était pas en guerre.

    Théodore et Ron eurent l’air de vouloir imiter la carpe. La palme de la meilleure ressemblance reviendrait alors à Théo, plaisantèrent les deux moniteurs. Puis, chacun eut un sourire et ils parlèrent tous les trois. Néanmoins, Blaise qui avait tout vu… ne pouvait s’empêcher de trouver le comportement des trois assez étrange.

    - On y va ! On a encore deux heures de marches et après surprise.

    - J’aime pas les surprises.

    - On sait Draco.

    Un groupe bien collé, bien soudé suivait Vince. Ron et Théo restaient avec Draco, qui restait avec Ernie, qui restait lui aussi avec les trois filles. Pansy parlaient en même temps avec Blaise, qui avait deux conversations... la seconde avec Vincent et Grégory. Apparemment, ils auraient mieux fait d’organiser cette sortie au début. Si ça les soudés autant.

    Enfin, pour un temps. Rapidement, Draco commença à s’énerver en entendant les deux verts parlaient en riant de toutes les fois où ils l’avaient ridiculisés. Le seau d’eau, la tête dans l’assiette, la douche gelée, le shampoing interverti avec le savon (quelle horreur pour tout enlever)…

    Joris dû intervenir, et lança un regard emplis de sous entendu à Vince… déjà vu. Tout cela était du déjà vu. A croire que cela ne faisait que ce répéter, à une époque différente, et avec des enfants différents. Il sépara d’un coup de baguette Draco et Théo qui étaient en train de se battre, envoya le premier auprès de Vince, et garda le second, boudeur à ses côtés.

    Vexé de ne plus pouvoir agir comme bon lui semblait, Théodore traînait des pieds, agaçant Joris comme au premier jour. S’arrêtant, et faisant de même avec le petit brun, il laissa le groupe s’avancer un peu, avant de parler.


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