• Andrew Scott-Nicholas Scott-Edward Carter-Draco Malfoy-Théodore Nott-Blaise Zabini


    [ Chapitre 3 : Préfet-en-chef]


    POV Andrew.

         Le lendemain matin, les cloches de Poudlard sonnèrent, chacun se réveilla de plus où moins bonne humeur. En l'occurrence, ce dimanche 4 septembre, Andrew était d'une humeur massacrante. La première « chose » qu'il ai vu étant Edward ce n'était déjà, selon lui pas un excellent début, mais lorsqu'il remarqua qu'il avait « pris » la place de Théodore... une torrent de joutes verbales vint noyer le malheureux Edward, encore mal réveillé... Ils descendirent par la suite dans la Grande Salle, leurs ventres commençant à réclamer leur dû. A peine un pas posé dans la salle, qu'Andrew reconnu à la table des Serpentard, Théodore qui venait de virer un groupe de première année, afin qu'ils laissent leur place à ses amis, ils s'assirent...

    « T'étais où ?
    -Hein ?
    -Où étais tu ? On t'a attendu, cet abruti de Carter a pris ta place... »


         Théodore soupira, il savait qu'il aurait affaire aux questions incessante du Scott, le plus curieux de l'Elite, mais aussi sans doute le plus persistant d'entre tous. Draco et Blaise mangeaient et ne riaient avec nul autre qu'Edward, qui semblait bien s'intégrer aux deux, ce qui avait le don d'exaspérer Andrew.

    « Dumby et Rogue voulaient me voir...
    -Pourquoi ?
    -Pour me parler, et me proposé quelque chose...
    -Qu'est ce que t'as fait ?
    -J'ai accepté...
    -Accepté quoi ! Par Salazar, expliques toi !
    -Préfet... en chef...
    -C'EST PAS VRAI !! PREFET...EN CHEF!!»


         Désormais debout devant Théodore, il avait hurlé sa dernière phrase. Bien des regards étaient tournés vers eux, pour ne pas dire tous. Draco, qui était assis juste à côté d'Andrew, se leva à son tour posa sa main sur l'épaule de son camarade, et le força à se rassoire, après lui avoir donné une claque assez violente derrière la tête.

    " Aïeuh... Dray, sa fait mal... »

         En guise de réponse, le blond haussa des épaules puis recommença à manger. A la fin du petit déjeuné, une fois que tous les plats furent débarrassés, et que tous les ventres furent pleins, Albus Dumbledore se leva, et réclama le silence. Comme la veille, il fût immédiat.

    « Comment vous l'avez certainement entendus, Nott Théodore, à été nommé préfet en chef... suite à la démission du premier, dont le nom ne sera pas cité. »

         Un grand brouhaha ce propagea, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle se demandant comment un membre de l'élite avait pu être nommé à ce poste... aucun doute, ils étaient perdus, les préfets ayant en effet le droit de retirer des points aux élèves... or le doute n'était plus permis dorénavant, chacun savait que Gryffondor et Serpentard se battaient corps et âmes chaque année pour rafler le trophée juste sous le nez de « l'adversaire »... Le quatuor d'or et l'Elite d'argent étaient ceux qui s'investissaient le plus...

    « Quand à la préfète, vous la connaissez elle aussi... Granger Hermione. »

       Des applaudissements à tout rompre prirent la place des chuchotement qu'avait provoqué l'annonce de la nomination de Théodore, rien n'était encore perdu... flattée, la jeune fille à sa table se faisait féliciter de tous les côtés. Seul les Serpentard restaient de marbre à cette annonce, sachant ce que cela signifiait... la petite miss-je-sais-tout, si populaire auprès des Gryffondor, aux griffes de leur monsieur-je-sais-tout, tant respecté à leurs yeux. Le directeur leur permis ensuite de sortir. Un étonnant flot d'élève se leva, et se précipita vers la sortie, voulant pleinement profiter du parc tant qu'il le leur était encore possible, puisque les cours commençaient que le lendemain matin. Les quatre amis, étaient assis bien confortablement sur un banc, qu'ils avaient libéré grâce à leur « don de persuasion », ils discutaient de tout et de rien, leur thème du moment étant le préfet ayant renoncé à son rôle.

    « Vous pensez que c'est qui... il faut être stupide pour ne pas vouloir... »

         Draco ne répondit rien à la remarque faites par Blaise, mais ses poings se serrèrent, de façon à ce que ses ongles s'enfoncent dans sa peau... seul un d'entre eux ne remarqua se changement de comportement... Ils n'étaient pas réputés pour être des idiots dans l'élite, ce qui avait était en grande partie les raisons des révocations de nombreux membres, néanmoins ils ne se basaient pas sur les notes scolaires, sans quoi ni Blaise, ni Andrew ne pourraient réellement faire partie de l'élite...

    « Ils te l'ont pas dit qui c'était... Théo ?
    -Ce n'est pas à moi de te le dire Andy... si le concernait désire que sa se sache, tu le saura de sa bouche et non de la mienne.
    -T'es pas cool ! Rien qu'un indice... On le connaît ?
    -On connaît tout le monde... donc la réponse est oui. »


    POV Edward.

         De son côté, Edward ne semblait pas au bout de ses peines, puisqu'une fois qu'il ai perdu de vu les quatre membre de l'Elite, il dû aller discrètement rejoindre le troisième étage pour accéder à la salle sur demande... Une fois arrivé, il passa trois fois devant le mur dénué de tout tableau et de toute porte, tout en pensant à un endroit où ils pourraient être tranquille. Quelques secondes plus tard, une gigantesque porte se trouvait sous ses yeux, guère étonné par ce qui venait de ce produire. Il entra.

    « Enfin !
    -La ferme Ron, c'est pas ma faute, si on me voyait aussi bien connaître Poudlard, ma couverture ne ferait pas vraiment long feu... »


         Le rouquin maugréa dans sa barbe, il n'avait depuis le début, guère était très proche de « l'imposteur » qui le lui rendait bien, même si ils savaient se supporter. Hermione devaient encore arrivée, mais elle était allée voir le Professeur Dumbledore pour parler de la nomination de Théodore Nott... Harry lui s'était défilé à la dernière minute, pour faire visiter Poudlard à Haley, seul Nicholas était présent...

    « Commencez pas vous deux ! Je ne suis vraiment pas d'humeur. »

         Edward remarqua pour la première fois une minuscule ressemblance entre Nicholas et Andrew, hormis leur physique... le mauvais caractère semblait être une ressemblance à rajouter à la courte liste. Edward et Nicholas se regardèrent, si le premier ne s'entendait que très peu avec Ron, entre lui et Nicholas c'était comme entre Serpentard et Gryffondor, une « guerre » sans merci s'était déclarée entre eux.

    « Tu ne vaux pas mieux que ton frère, Nick... Tu penses que nous sommes tous à tes pieds...
    -Si tu tiens à ton petit secret, tiens toi à l'écart de moi, et éloigne toi de mon frère...
    -Et pourquoi... Andrew te déteste. »


         Ce fût au tour du rouquin de se sentir de trop, il allait pour les faire taire, lorsque la porte s'ouvrit à la volée, laissant entrée une Hermione Granger visiblement d'humeur massacrante. Elle s'affaissa mollement dans un fauteuil et soupira... curieux d'en connaître les raisons, Nicholas et Edward cessèrent aussitôt de se disputer pour se précipiter sur la préfète.

    « Qu'est ce qui se passe, Mione ?
    -Pourquoi sa m'arrive ?... A moi ? Nicholas, tu peux m'expliquer ? »


         Ron et Edward se sentirent aussitôt de trop, pourtant ils le savaient, qu'Hermione était de loin la plus proche de Nicholas, et Nicholas le plus proche d'Hermione, puisqu'ils avaient sympathisé dès leur voyage dans le Poudlard Express.

    « Nick... d'abord lui, maintenant Nott... pourquoi ?
    -T'aurais pu avoir pire, Nott ne t'a jamais vraiment insulté... étrange d'ailleurs, quand on y pense... »


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    [ Chapitre 2 : Edward Carter]


    POV Edward.

         Ecoutant attentivement ce qu'avait à lui dire la jeune fille, Edward regardait lui aussi le groupe devant lui. Il devrait se faire passer pour quelqu'un qu'il n'était pas, et peu importe ce qu'il arriverait et où il serait placé, dans tout les cas les quatre membres fondateurs de la fameuse Elite d'Argent n'allaient pas rester en dehors de sa scolarité. Harry, Hermione, Ronald ainsi que Nicholas, si il changeait d'avis à son sujet, allaient sans doute pouvoir l'aider... si il était envoyé à Gryffondor, dans le cas contraire il ne pourrait se reposer que sur lui-même. Regardant autour de lui Edward se rappelait tous les souvenirs qu'il avait, lorsqu'il était encore élève à Poudlard, vivant aux yeux de tous, et non mort il y a déjà quelques années... en y songeant, il regrettait ce qu'il était en train de faire, et ce qu'il avait fait. Son père avait souffert de sa mort, il avait était mille fois pleuré, regretté... Et lui, au lieu de faire cesser ce cirque, faisait le maximum pour le faire ce prolonger.

    « Tu es prêt ? Tu dois être envoyé à Serpentard...
    -Pourquoi pas Gryffondor ou Poufsouffle ?
    -On te l'a déjà expliqué...»


         Soupirant, il détourna son intention de la calèche. Il n'en avait que faire, il y a déjà un moment qu'il avait totalement arrêté de croire en la chute de Voldemort, qui avait réduit en l'espace d'une seconde sa vie à néant... Cessant de fixer bêtement les Serpentard de devant, il regarda alors avec attention ses pieds, et le fond du véhicule...

    POV Andrew.

         Il avait la très nette impression d'avoir un regard fixé sur lui. Andrew se retourna, remarquant alors la calèche qui les suivait... identifiant par la même occasion ses occupants. Un grand roux à l'allure débraillé, un tout aussi grand brun décoiffé avec des lunettes rondes, totalement dépassées, une jolie jeune fille brune, fine et souriante, une rouquine, tout aussi rousse que le grand roux, son « double » angélique, et deux inconnus... Une blonde et un blond, mais pas blond comme Draco bien plus... blond, le teint légèrement moins pâle que la plupart des Serpentard, mais plus blanc que les autres, il paraissait songeur, et semblait s'ennuyer ferme au milieu des six autres, qui riaient à s'en décrocher la mâchoire. D'un bref coup de coude dans le ventre de Théodore, il lui « ordonna » de regarder derrière, ce qu'il fit aussitôt. Au bout de deux petites minutes, le garçon se retourna vers Andrew.

    « Tu le connaît... le blond ?
    -Pas du tout... mais il a l'air de connaître Potter et Cie... C'est un nouveau non ?
    -Apparemment... on le connaîtrait sinon... »


         Parlant du mystérieux nouveau, et ne remarquant pas que ce dernier avait une sœur, ils ne changèrent pas de sujet de conversation durant tout le reste du trajet jusque Poudlard. L'immense ombre de l'école de sorcellerie apparue au loin, et se rapprochait étrangement vite. S'arrêtant juste face à l'entrée les Sombrals, qu'aucun des Serpentard ne savaient voir... mis à part un qui se garda bien de le leur dire, descendirent et se dirigèrent vers la Grande Salle, bousculant, poussant et insultant n'importe quel élève sur leur passage. Brusquement, un élève bouscula Andrew qui fût rattrapé par Blaise et Théodore, pendant que Draco allait se chargeait de faire « payer cet affront » lorsqu'il fut remis sur ses jambes, le jeune Scott se retourna pour admirer le spectacle lorsqu'il se rendit compte que c'était le « blond de la calèche de derrière » accompagné par son frère. Maugréant contre sa malchance apparente, il demanda à ses « amis » de l'excuser, et qu'il s'en chargerait lui-même. Les trois autres acquiescèrent puis entrèrent dans la salle et prenant place à leur table.

    « Nicholas... aurais-tu oublié la politesse ? Je pourrais demander avec joie à père de te la rappeler.
    -Andrew... tu sais très bien que tu n'es pas comme Malfoy, Zabini et Nott, tu vaux mille fois mieux... tu es un Scott.
    -Je suis un Scott, toi... tu n'es que la honte de la famille, un Gryffondor ! Tu n'as pas honte ? »


         Les deux frères se toisèrent du regard, aucun deux ne voulant le détourner de l'autre, néanmoins Andrew le fit dévier, bien malgré lui, mais le regard de son frère devenait trop lourd. Ne s'avouant pas pour autant battus, il sortis sa baguette de sa poche d'un rapide mouvement de main, mais se retrouva désarmé. Surpris, il regarda son frère, qui n'avait plus sa baguette non plus. Le mystérieux blond les avait toutes deux en mains, ainsi que la sienne. Andrew regardait suspicieusement « l'autre », tourner et retourner les baguettes dans ses mains. Lorsque Edward fût certain que les deux frères se soient calmés avant de les leur rendre.

    « J'peux savoir qui t'es, où se serait manquer de respect à Monsieur ?
    -Edward Carter... mais mes amis m'appellent Edward, ou Ed'.
    -Nous ne sommes pas amis... donc sa restera Carter.
    -C'est ce qu'on va voir... »


         Il recommença à avancer, rapidement suivis par Nicholas qui semblait légèrement énervé contre le fameux Edward. Resté seul dans le couloir, abandonné par son propre frère, bien que cela ne le gêne guère. Andrew se rendit dans la Grande Salle où tous, ou presque, étaient déjà attablé. Entrant la tête haute, plusieurs regards se tournèrent vers lui, mais se détournèrent bien vite. Il alla rejoindre ses amis, qui lui avaient gardés une place, bien que cela ne soit pas réellement nécessaire, puisqu'un Serpentard aurait certainement eu la « gentillesse » de lui céder sa place. La répartition commença quelques minutes plus tard. La file diminuée rapidement, on entendait des Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle à tout va... Wendy Nott fut bien évidemment envoyée rejoindre la table de son frère... alors que tous les premières années étaient passés, et que les plus affamés s'apprêtaient à voir apparaître les délicieux plats, concoctés par les Elfes de maison avec grand soin, dans les majestueux plats prévus à cet effet... il n'en fût rien. Le directeur se leva, et annonça que deux élèves allaient faire leur rentrée, l'une pour la sixième année, l'autre pour sa dernière année. Ils les fit se lever, eux qui s'étaient assis en compagnie des Gryffondor.

    « Haley Carter »

         La jeune fille avança, souriant à son frère et posa le vieux chapeau mité sur sa soyeuse chevelure brune, il ne fallut par longtemps pour que Gryffondor soit crié dans la salle, et que la fameuse Haley n'aille finalement rejoindre le groupe qu'elle venait de quitter.

    « Edward Carter »

         Le grand blond, aperçut par Théodore et Andrew lors du trajet en calèche, et qui avait bousculé « malencontreusement » le Scott devant la Grande Salle. Il s'avança à son tour, et posa le chapeau sur sa tête, il ne ressemblait en rien à sa sœur.

    POV Edward.

    « Mm... Edward... pourquoi avoir choisis un tel prénom ?... Mm...bien...Poufsouffle semble ne pas être pour toi... Serdaigle se révèlerait très bien, mais... non... Gryffondor, ce n'est pas le courage et la loyauté qui te manque, mais... tu ne veux vraiment pas... soit... saches que je garderais ton secret et que Monsieur le Directeur n'en saura rien... mais, tâche de bien choisir tes amis, et... essais de réussir... SERPENTARD !! »

         La table des verts et argents applaudis à tout rompre. Draco et Blaise y compris, seul Théodore et Andrew semblait se méfier de ce prétentieux qui se dirigeait droit vers eux. Une fois devant, il tendit la main à Draco et se présenta, solennellement, respectant toutes les coutumes des riches familles de Sang pur... Puis, Blaise se leva et se présenta, finalement suivis par Théodore, voulant faire honneur à son nom. Seul Andrew restait assis, remplissant son assiette, en ne tenant pas compte des regards émis par les autres.

    POV Andrew.

    « Andy... Arrête de te remplir la panse et présente toi ! Nom d'un Scott ! »

         Blaise avait parlé d'un ton inhabituellement rude, en temps normal il aurait laissé Draco parler. Chacun avait sa place attitrée dans l'Elite. Draco était plus considéré comme le chef du groupe, prenant les décisions d'exclusion ou d'admission principalement, alors Théodore, se révélé être le « cerveau » avec tout de même un sens de l'humour assez fourni mais rare. Le fier Blaise s'était quand à lui, approprié la place de cancre dans l'Elite, et Andrew lui était le porte-parole, dès qu'une décision était prise, il était chargé de l'annoncé aux autres Serpentard, se n'était pas vraiment le rôle de ses rêves, mais le jeune Scott acceptait tout de même son sort, sachant ce qui arriverait si jamais il refusé... il serait discrédité aux yeux de tous les Serpentard, pour qui entrer dans le groupe très fermé de l'Elite était un rêve, bien peu arrivé à y faire sa place. Historiquement, seul Théodore n'est pas l'un des membres appelé « fondateurs » du groupe, et est le seul à s'être entièrement intégré.

    « Andrew Scott, mais on se connaît déjà, n'est ce pas... Carter.»

         Seul Edward eu l'air de comprendre où voulait en venir le jeune garçon. Draco, en bon chef et Malfoy qu'il est, proposa alors au « nouveau » de s'installer avec eux, ce qui valu nombreux regards presque haineux de la part des autres verts et argents, qui attendait que cet évènement ne leur arrive, depuis des années. Bavardant, tout en mangeant, le repas se révéla s'être passé dans la joie et presque dans la bonne humeur, si Andrew n'avait pas « boudé » dans son coin, refusant catégoriquement d'accordé sa confiance à cet individus, tant qu'il n'en saurait pas plus à son sujet. Albus Dumbledore tapa une fois dans ses mains, et le silence fût. Son discours habituel résonna, puis un tonnerre d'applaudissement fît apparaître un mal de tête au jumeau.

    « C'est pas ton truc, les tonnerres d'applaudissement...
    -J'ai mal au crâne... »


         A quelques tables de là, le même discours était tenu par Hermione Granger à l'intention de Nicholas. Les deux Scott partirent à quelques minutes d'intervalle, retrouver leur salle commune... S'enfonçant confortablement dans son fauteuil attitré depuis sa troisième année, année où leur groupe fût vraiment respecté, par tous, il ferma les yeux pour se concentrer pleinement sur ses pensées. Le tableau pivota une nouvelle fois, une demi-heure plus tard, néanmoins Andrew ne bougea pas d'un pouce, n'ouvrit même pas les yeux. Il senti alors un regard posé sur lui, curieux de nature, il entrouvrit un œil, puis le second.

    « Carter !
    -Fais un effort, Andrew... ils m'ont acceptés à leur table...Tes amis.
    -Et alors ? Je ne suis ni Draco, ni Blaise ni Théo' aux dernières nouvelles... et si tu crois que j'ai pas deviné que tu connaît Nick... je suis pas dupe...Retiens le et tu mourras moins idiot
    -Sa changerais quoi ? Que je connaisse ton frère ou non...
    -Un Serpentard ne parle pas aux Gryffondors... sauf pour les rabaisser...
    -Je n'était pas encore ici...
    -T'es déçu ? »


         Draco et Blaise entrèrent à leur tour, et la première chose qu'ils virent, ce fût Edward et Andrew se toisant du regard. Les bras contre le corps et la baguette rangée, ils n'en étaient tout de même pas déjà à un stade très avancés... bien que pour un premier soir, cela commence plutôt mal les rapports entre les deux garçons. Draco, ne souhaitant nullement devoir faire régner sa loi en se soir de rentrée, laissa donc ce plaisir à Blaise, qui dû faire des pieds et des mains pour les séparer.

    « Où est Théo ?
    -Dumby et Rogue devaient lui parler ! Sa vous va, monsieur Scott, où vous allez encore piquer une crise ?
    -Parle moi sur un autre ton Zabini ! Je ne suis pas ton Elfe![:c]
    -Sa... on peut pas en douter, Fitz est plus obéissant que toi ! »


         Draco, qui était parti dans leur dortoir, afin d'avoir quelques instant de tranquilité avant que les hostilités de début d'année entre Blaise et Andrew ne commence, arriva juste à temps pour empêcher un chauve-furie d'atteindre le dernier descendant des Zabini. Peu de temps plus tard, la salle était bondée d'élève, pourtant, toujours aucune trace de Théodore.


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    [ Chapitre 1 : Jour de rentrée]


         Ce jour-là, jour de rentrée, un nouveau duel avait éclaté dans le manoir entre les deux jumeaux. Une fois séparés par leur frère, ils descendirent enfin manger. En entrant dans la salle de repas, d'une taille plus imposante que ne l'exigeait le nécessaire, les deux jumeaux y virent leur père déjà attablé, ainsi que leur mère et le haut des oreilles d'un des elfes de maison. Passant derrière la malheureuse créature, seulement vêtu de son ignoble torchon crasseux, Andrew ne pu s'empêcher de donner un bon coup de pied dans l'elfe, qui couina de douleur et de surprise. Relevant le nez de la Gazette qu'il était en train de lire, M Scott regarda dans la direction de ses fils cadets et de la malheureuse créature.

    « Tais toi Ming... Andrew, je refuse que tu salisses tes chaussures sur cette « chose »... va les changer.
    -Oui père. »


         Préférant transplaner directement dans sa chambre, il changea, ne sachant pas qu'en se moment même ; trois étages plus bas, Nicholas se faisait une fois de plus rabaissé par son père, qui n'avait pas su ignoré la mince grimace apparue sur son visage lorsque leur esclave s'était vu attribué un coup de pied bien placé. Cinq minutes plus tard une fois, la punition terminée, Nicholas relevé, les chaussures changées, et un petit déjeuné bien apprécié par Andrew, Peter fût chargé d'emmener ses frère à la gare, malgré les protestations de l'un d'entre eux. En arrivant dans la vieille gare, face au train rouge lâchant ses panaches de fumées grisâtre, Andrew fila immédiatement, laissant le plaisir à ses frères la charge de monter ses bagages dans le train.

    « Tu t'en charges Nick... j'doit y aller. »

         Avant même d'avoir laissé le temps à son frère de protester, l'aîné des fils Scott était déjà parti rejoindre ses amis.

    POV Nicholas.

         Toujours debout en plein milieu du quai, de moins en moins d'élève était présent, tous se cherchant un compartiment. Lui regardait désespérément l'énorme malle de son frère, puis la sienne, nettement plus petite, une explication fort simple était possible, son frère avait sans doute caché du Whisky Pur Feu, et rajoutés des vêtements autres que ceux exigés par le directeur. Alors qu'il allait se mettre au travail, il reconnu la voix lente et sur d'elle de Théodore Nott, l'un des amis de son frère. Il arrivait en compagnie d'une petite fille, qu'il présenta par la suite à Andrew comme étant Wendy Nott, sa petite sœur... Puis il reconnu les cheveux roux de Ron, qui dû l'apercevoir aussi, puisqu'il arriva vers lui, en compagnie de Harry et Hermione. Lorsqu'il vit les deux malles à ses pieds, il ne pu cependant pas retenir bien longtemps sa question.

    « Tu croît pas être un peu trop chargé là, Nick ?
    -C'est à Andrew... »


         Sa réaction fût immédiate, un mouvement de recul, sous son regard peiné. Ses amis l'acceptaient il autant qu'il semblait le croire, après ce mouvement, il commençait à en douter. Nicholas s'expliqua, puis Harry l'aida à tout monter dans le train. Pendant que les deux autres les suivaient, Ron se faisant légèrement «réprimander par sa meilleure amie. Tous les quatre s'installèrent dans un compartiment, encore vide, à leur grande surprise, puis discutèrent, en ce racontant leurs vacances respectives.

    POV Andrew.

         Abandonnant ses frères, sans même un au revoir pour l'aîné, ni même un regard pour son jumeau, Andrew se dirigea la tête haute, le pas certain, et un sourire arrogant sur le visage, poussant deux ou trois « minus », virant Luna Lovegood de son passage, et monta dans le train. Passa devant bien des compartiments encore vide à cette heure ci, et arriva juste au milieu du transport, regarda à l'intérieur du compartiment qu'il avait choisis pour sa dernière année, et y vit un troupeau de première année énervé leur demanda, le plus gentiment qu'il lui était possible de faire, de sortir mais ils n'en firent rien. Guère patient, le Scott les fit donc sortir par la force, en les menaçant de sa baguette... Commençant à s'ennuyer, il regarda à travers la vitre si personne n'arrivait... c'est alors qu'il remarqua l'absence de sa valise... Sortant alors un magasine de sa robe de sorcier, déjà enfilé puisqu'il était parti avec sur le dos, il lu pour la énième fois l'article vantant les mérites du nouveau balais...

    « Déjà en train de lire ? Tu essais de battre Nicholas ? »

         N'importe qui d'autre que Théodore Nott se serait déjà retrouvé à la minuscule infirmerie du train, qui sentait le renfermé avec des dents de 40 centimètres de long, des tentacules à la place des cheveux et un formidable sortilège de chauve furie... Andrew remarqua soudain une petite fille, se cachant derrière son frère et qui n'osait montrer ne serait ce que le bout de son nez.

    « C'est qui la morveuse derrière toi ?
    -Ma sœur, Drew... Wendy est ma sœur, une future Serpentard... »


         Le dénommé Drew se mordilla la langue, puis posa sa main droite dans son cou, signe évident qu'il état gêné... et le regard noir qui n'arrêtait pas de le fixer sans cligner était certainement pour beaucoup dans l'histoire. Un véritable combat de regard s'installa, aucun ne voulant détourner le sien de sa « victime » de peur de paraître trop... lâche. Ce fût uniquement la porte qui coulissa qui stoppa cette comédie stupide. Nicholas était sur le pas de la porte, les cheveux décoiffés, aucun sourire sur le visage, le regard vide de toute émotion... même pas un regard noir pour l'avoir abandonné sur le quai avec les deux malles. Le Gryffondor la jeta littéralement sur les pieds de son frère, qui sursauta de douleur, néanmoins il repris bien vite contenance et ordonna à son « double » de :

    « Dégage ! Toi et ta vermine d'amis ! »

         A peine quelques instants plus tard, juste le temps de mettre l'énorme malle dans le porte-bagages, un grand blond, accompagné d'un tout aussi grand brun entrèrent... Tous les deux souriait, non pas d'un sourire sincère, comme avaient étaient ceux d'Andrew et Nicholas lors qu'ils avaient quatre ans, soit 3 ans avant que tout ne déraille entre eux... mais d'un sourire satisfait. Ils prirent place, sans aucune parole pour les deux Serpentard déjà présent, prirent leurs aises, et le trajet direction Poudlard commença comme sa... Ce fût uniquement après le passage du chariot à friandise, qu'ils ignorèrent tous, que les conversations débutèrent... les vacances, puis de fil et aiguille, la jolie blonde que Draco et Blaise avait vu dans un compartiment.

    « Elle était avec un mec... Potter, Granger et Weasmoche aussi... »

         Il était clairement visible que le blond était déçu, et qu'il pensait qu'elle était déjà casée... bien qu'un Malfoy ne s'arrête pas face à un danger si mineur. Les heures continuèrent de s'écouler, le soleil de ce coucher, et le train se stoppa enfin. Pressé de sortir, ils sortirent de leur compartiment, alors que les couloirs étaient bondés, plus grand que la moyenne des six premières années, ils poussaient, claquaient contre les vitres où piétinaient les plus jeunes. Une fois dehors, ils firent descendre un groupe de fille de deuxièmes années à Serdaigle, pour ne pas avoir à attendre. Tout en discutant tranquillement de sujet bien banal, la calèche derrière, occupée par le trio d'or et deux autres inconnus, une jeune fille les regardaient fixement, puis chuchota quelque chose à son voisin.

     


    Le début date un peu, et sera réécris dès que possible. Désolé des faits illogiques.

     


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  • Résumé : "Qu'est ce que tu fais Théo?" "Je fais mon choix Blaise"

     


    Ce jour-là était un jour tout à fait banal dans les annales de Poudlard. Les Gryffondor dormaient encore. Les Poufsouffle aussi. Quelques Serdaigle travaillaient déjà... tandis que tu côtés des Serpentards de dernière année, tous étaient d'ores et déjà debout, bien réveillé. Draco Malfoy était affalé sur son lit, maudissant de mille mots l'abruti qui l'avait collé avec deux gorilles. Les deux dits gorilles se battaient pour un muffin au chocolat... Théodore Nott lisait tranquillement sur son lit, un étrange sourire aux coins des lèvres...

    Sortant enfin de la salle de bain, Blaise Zabini était fin prêt, lavé et habillé. Seul la coiffure laissait à désirer. Il avait en effet égaré sa baguette, or il lui était impossible de les laisser dans un tel état. Balayant du regard la chambre, ses prunelles azurées se stoppèrent sur les deux fins bâtons posés en évidence sur la table de chevet de son camarade de chambre. Il se précipita dessus, connaissant pourtant les réflexes stupéfiant du jeune Nott, qui la saisit une seconde avant qu'il n'arrive. Le Serpentard avait reposé son livre, retenant sa page, sur son lit, et avait bondit sur ses jambes.

    - Il paraît que séchés naturellement les rends plus beaux. Susurra-t-il, amusé.
    - Rend la moi tout de suite ! Maugréa l'autre, d'un avis plus mitigé sur la question

    C'était monnaie courante entre les deux, qui aimaient se chamailler comme deux gosses de cinq ans, mais si cela leur permettait d'oublier ce qui ce passait en ce moment même au dehors... si cela leur permettait d'oublier que dehors des innocents mourraient chaque jour, car ils n'étaient pas comme le souhaité un fou furieux... si cela leur permettait, ne serait ce que cinq petites minutes par jour, d'agir comme des adolescents normaux... alors pourquoi les en empêcher ? Ils finiraient bien par se lasser. Ses deux là s'entendaient comme deux larrons en foire.

    Les cheveux enfin sec, ils descendirent tous dans la Grande Salle, pratiquement vide à cette heure ci, ce qui fit sourire Draco Malfoy, lorsqu'il constata qu'une seule Gryffondor était en ce moment même attablée. S'excusant auprès des autres ils se dirigea vers la dîtes table, pris place, et se tût quelques instant à peine.

    - Que fais tu là Malfoy ? Aurais tu perdu la mémoire ? Demanda la jeune lionne, calme
    - Je me demandais juste la cause de ton étrange solitude. L'interrogea-t-il
    - En quoi cela te regarde-t-il Malfoy ? Demanda-t-elle, soudainement sèche.

    Ils se fixaient, plus rien d'amuser n'était décelable. S'ils l'avaient été au départ, ce temps était bel et bien fini. La brune attendait sa réponse, tout comme le blond attendait la sienne. Les minutes s'écoulaient, et deux Serpents était hilares à leur table. Draco Malfoy, LE grand Draco Malfoy, ne parvenait pas à ses fins, pour une fois... ils adoraient secrètement les petites joutes verbales entre les deux ennemis, aux surnoms imaginatifs, oh oui... bien sur... il arrivait que cela dégénère, mais en rien ils n'étaient responsables.

    Furax, le fier blondinet attrapa au passage une tranche de pain, et quitta la salle du repas, où il ne pouvait qu'entendre les éclats de rire des deux autres. Il en avait mis du temps avec Blaise, à percer l'épaisse armure de leur camarade, le solitaire, et il ne pouvait qu'être fier du résultat.

    Les mois écoulés avaient été on ne peut plus banal. Les résultats de leurs ASPICS avaient été officialisés. A l'étonnement de personne Hermione Granger fût major de leur promotion, suivit de près par Leur solitaire... à défaut d'être premier, un Serpentard était au moins second, et lui troisième...

    Alors qu'une petite fête battait son plein dans la salle commune de verts et argent, le passage s'ouvrit dans un grand fracas, et leur directeur de maison leur ordonna de fuir, ou de venir se battre. La bataille finale venait d'éclatée. Le cauchemar venait de commencer. Voldemort avait bien choisis son jour. Personne n'était en état de ce battre, chacun avait fêté aussi dignement que possible la fin de leur scolarité en fonction de leur appartenance à une des quatre maisons.

    Un courageux Serpentard de sixième année quitta la salle, pour se battre du côté du bien. Rapidement, d'autres suivirent. Un choix était à faire. Le bien, ou le mal... la danger, ou la facilité. La liberté ou la soumission. Si le choix était évident pour certain, il l'était moins pour d'autre. C'est ainsi que Draco Malfoy quitta la sécurité chaleureuse de sa seconde maison. Des doutes en tête. Qu'allait il donc choisir ? Dumbledore ou Voldemort. Pourquoi un choix était il obligatoire ? Pourquoi maintenant ? Il n'était pas prêt. Personne ne l'était.

    - Qu'est ce que tu fais Théo ? demanda-t-on
    - Je fais mon choix Blaise. Répondit-il énigmatiquement.

    Il l'avait fait, sans avoir à réfléchir. La réponse lui avait parut évidente. Jamais il ne pourrait oublier sa liberté. Si le mal triomphait ce soir, alors il pourrait ce dire qu'il avait essayé, et pourrait mourir sans regret, et sans avoir à se plier. Si son choix s'était porté vers la facilité, il serait sortit gagnant, soit... mais avec des regrets éternels, sa liberté perdue, sans qu'il n'ait rien essayé. Blaise le fit à son tour, puis Draco.

    Ils arrivèrent au tournant d'un couloir, et virent plusieurs Mangemort ce battant contre des élèves. Ils semblaient dépasser par la situation. En voyant d'autres élèves apparaître, ils commencèrent à paniquer, cependant en voyant leur blason ils s'apaisèrent... surtout avec les ressemblances avec l'un des leurs. Ils y virent le fils Malfoy, facilement reconnaissable avec ses cheveux blond. Le fils Nott, aux yeux azurés qui ne trompaient pas, son père avait laissé des traces de son passage sur son fils. Et le fils Zabini aussi, toute la prestance de sa mère ce petit. Ils iraient loin, si ils ressemblaient à leur famille. Très loin même.

    Les trois sortirent leur baguette, qu'ils auraient déjà dû avoir en main, s'ils avaient été plus prudents. Ils la levèrent, chacun vers un des hommes. Mangemort, mais pas stupide ils reculèrent, comprenant avec horreur le choix des trois amis...

    S'ensuivit alors des sorts, heureusement que chacun avait pensé à faire ses recherches personnels pour apprendre de nouveaux sorts, sans quoi ils auraient rapidement étaient dépassé par les évènements. Théodore parvînt à en blesser légèrement un, de même pour Draco, lorsqu'ils entendirent avec horreur un cri... ils se tournèrent aussitôt vers Blaise, allongé devant un quatrième Mangemort, qui venait d'apparaître. Il semblait inconscient. Il ne bougeait pas. Mais il respirait. Là était l'essentiel.

    Malfoy et Nott se déplacèrent, tout en ce battant, près de leur ami, le protégeant de leur corps. Quatre contre deux, si une quelconque chance de les battre existait, elle semblait bien dissimulée. Ils se fatigués rapidement, sans parvenir à réellement blesser l'adversaire. Ils désespéraient pouvoir réussir. L'envie de baisser les armes et déclarer forfait les tiraillaient, mais ils jouaient beaucoup ce soir: leur liberté, certes, mais celle des autres aussi, car seuls personne ne peut y parvenir... Tous pour un, un pour tous... or ce soir, à cet instant précis, ils jouaient leur vie. Contre Macnair, Rookwood et les frères Lestrange. Ils ont 17ans, mince alors! Peuvent ils seulement survivre face à des Mangemorts aussi expérimentés qu'eux? Entre eux deux, Blaise reprenait peu à peu connaissance, un mal de tête bien présent. Il se releva, voyant que ses amis avaient besoin d'aide... et bien qu'elle risquait d'être vaine, il ne se sentait pas prêt à les laisser mourir, sans que lui n'ai rien fait pour les aider.

    Trois contre deux, toujours inégal ce duel... personne n'aurait parié sur eux vivant à la fin. Et pourtant. Une violente explosion souffla. Un souffle vînt les prendre avec eux. Les emmenant au loin, sans aucune chance de survie. Mais si le destin avait choisis ce soir de leur laisser la vie sauve au détriment des assassins, un lourd prix restait encore à payer. Une seconde explosion, moins violente que la première, fût provoquée. Deux d'entre eux eurent l'excellent réflexe de se baisser, de ce jeter à terre, afin d'être mieux protégé, mais le troisième n'eut pas cette chance.

    Violemment claqué contre le mur glacial de pierre. Il s'effondra sur le sol, comme un vieux chiffon, laissant derrière lui une longue coulée de sang. Les deux compères la virent. Hésitant, ils s'approchèrent, petit à petit, pas à pas... craignant ce qu'ils verraient, fermant les yeux avant même de parvenir à ses pieds.

     


    Draco était obnubilé par la trace de sang présente sur le mur, cette coulée rouge vif, ne laissait rien d'autre à penser que le choc avait était étonnamment violent. Blaise, lui, était plus intrigué par le corps. Le visage blafard, pire encore que Draco Malfoy dans ses mauvais jours, rendait ses cheveux plus noirs encore qu'ils n'étaient réellement. Les yeux écarquillés, ses pupilles azur ne laisseraient plus rien transpercer l'épais voile qui s'était invité, sans que personne ne lui demande rien. La bouche légèrement ouverte, comme s'il avait poussé un petit cri que personne n'avait entendu. Il aurait cependant pu sembler endormie, si la situation n'était pas telle, si la trace de sang n'était pas bien présente, et si du liquide rouge ne continuait pas lentement, mais sûrement, de couler sur son pâle visage.

    Ils restaient muets. Aucun mot n'était assez fort pour décrire la peine qu'ils ressentaient. Ceux qui avaient toujours proclamés à qui voulaient l'entendre que les Serpents étaient dénués de sentiments, tétanisés devant le corps frêle de leur ami. Frêle et mort, songèrent-ils avec amertume. Une courageuse larme osa sortir de ses remparts, et coula délicatement le long de la joue de Blaise, sans que celui ci ne fasse rien pour l'arrêter dans sa folle course à la liberté.

    Des pas semblaient venir, alors... sans même ce concerter, ils saisirent Théodore par les pieds, ou par les épaules, et coururent le plus vite que le leur permettait leur fardeau. Arrivant à l'intersection d'un couloir, relativement en bon état. Ils prirent à droite, les pas choisirent la gauche. Légèrement rassuré, ils entrèrent dans une salle de classe, possédant encore ses quatre mur, ses fenêtres et sa porte. Les deux posèrent Théodore sur une table, et s'asseyent. Juste en face. Ils ne se sentaient plus près à se battre. Si leur décision avait était telle, c'était pour ne pas avoir à tuer leur ami, s'ils se retrouvaient face à face... et maintenant alors ? Maintenant que la cause principale de leur décision était... n'était plus là. Qui serait le prochain ?

    Les pas, la même démarche, la même allure... les même personnes ? Des paroles. Incompréhensible à l'oreille humaine. Ou alors ils ne faisaient pas attention, perdu dans la contemplation de leur ami déchu...la tête reposant sur le côté, le « regard » tourné vers eux. Ils essayent d'imaginer ce qu'il leur dirait. Les conseils qui leur serait donnés... mais rien ne pourrait plus sortir de sa bouche. Ni ses conseils avisés, ni ses petites piques.


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  • Chanson : Pardonne-moi de Grégory Lemarchal


    Si t'avais attendu, Si t'avais pris le temps
    Si tu n'avais pas tout voulu, maintenant
    Si tu m'avais goûté, Comme un fruit défendu,
    Juste avec le coeur en secret
    Comme quand rien n'est dû
    On aurait gravé chaque jour
    Au creux des lignes de nos mains,
    Plus qu'hier encore et toujours
    Et bien moins que demain

    Tu es parti, sans rien dire… sans même prévenir. Tu m’as abandonnée, comme si rien ne c’était jamais passé entre nous. Pourtant je sais que c’est faux, et toi aussi. Non ? Je ne pourrais l’avoir imaginé de moi-même, c’est… impossible. N’est ce pas ? Et voila que je parle seule… effrayant, non ? Et le pire dans tout sa, c’est que je ne veux pas oublier. Oublier ton étreinte. Oublier ta mélodieuse voix, résonnant comme une douce mélodie au creux de mes oreilles, à chacune de tes paroles. Je ne veux pas oublier. Je veux me souvenir de ce moment trop bref, à être heureuse à tes côtés.

    Pardonne-moi
    Le mal que j'ai pas fait
    J'voulais pas, Que l'on s'aime à peu près
    J'voulais juste me connaître mieux, m'épanouir à tes côtés
    On ne donne rien quand on donne peu,
    Je voulais tout donner

    Tu savais pourtant, qu’avouer à mes amis notre relation aurait été suicidaire… c’était signer ton arrêt de mort. Penses tu bien, qu’eux, les premiers à critiquer votre esprit étriqués, n’auraient su comprendre l’amour qui nous liaient… à juste titre, pensait je tristement. Nos appartenances respectives à Gryffondor et Serpentard nous empêchaient de vivre au grand jour…Pour quiconque de normalement constitué, cela les aurait rebuté, pas nous… Pourquoi ? Oui, pourquoi ?

    Si j'avais su te dire, que viendrait pas à pas,
    Celui que je vais devenir, Et que tu ne vois pas
    Si tu avais su lire, Au travers de l'enfant,
    La promesse de nos désirs, Au delà de l'instant,
    On aurait compté chaque jour, Sur les doigts liés de nos mains,
    Dans l'espoir encore et toujours, De si beaux lendemains

    Pourtant cette simple demande... semblait hors de ton atteinte, hors de tes possibilités... la patience semblait être l'une des seules choses qui te faisait défaut... moi qui te pensait si parfait... la perfection n'est effectivement pas de ce monde… même si tu semblais t’en rapprocher étrangement près… Bien trop près pour un sorcier normalement constitué.

    Pardonne-moi
    Le mal que j'ai pas fait
    J'voulais pas, Que l'on s'aime à peu près
    J'voulais juste me connaître mieux, m'épanouir à tes côtés
    On ne donne rien quand on donne peu,
    Je voulais tout donner

    Je ne te demande qu'une chose... revienne... Je t'aime à un point, que je n'avais encore jamais atteint. Je sais que, aujourd’hui, je donnerais ma vie, pour une simple seconde à tes côtés, rien qu'une seule… un instant… pour pouvoir sentir ton souffle chaud dans ma nuque, et observer jusqu'à m'en crever les yeux ton si beau visage.

    A croire, pourtant, que c'était à sens unique. Tu ne serais pas parti dans le cas contraire, si? Tu aurais pu attendre encore un peu... 6mois ou plus quelle différence? Harry et Ron auraient fini par comprendre. Mais là, ils n'en savent rien, ils ne sauront rien, de toute façon... que leur dire? Que nous deux s'est fini, ils ne comprendraient pas que je ne leur en ait pas parlé... ils me voient aller mal, mais ne peuvent rien faire... Je m'en veux, si on leur avait dit, ils auraient su m'aider à remonter la pente; de l'autre côté, tu ne serais sans doute pas partis si ils l'avaient su, car tel était ton souhait, ne plus vivre caché... ou alors si… et ils te le feraient regretter. Vois tu l’impasse dans laquelle je suis prisonnière ?
    Ma souffrance t'est donc invisible? Ou alors t'en moques tu? Six mois ensemble, trois semaines loin de toi. J'ai su atteindre un niveau plus bas que terre...

    Pardonne-moi, Le mal que j'ai pas fait
    Pardonne-moi... Pardonne-moi...

    Souffres tu autant que moi? As tu retrouvé ta vie paisible et sans difficulté d'avant? Sans cette petite sotte de Gryffondor qui doit bien te faire rire maintenant que tu as retrouvé toute liberté... qui avait cru bêtement à un "Nous" possible. Tu m'avais promis... Promis de ne jamais me quitter, car tu m'aimais trop pour sa, or à la première occasion acceptable, tu sautes dessus... As tu cessé de m'aimer, ou n'y as tu jamais cru?
    Que fais tu? Vois tu une autre fille? M'as tu d'ores et déjà remplacée? L'espoir que sa ne soit pas le cas, que rien ne s'est passé que tu ne m'as jamais quitté, m'aide à survivre... J'en viens m'aime à espérer, dans mes moment les plus désespérés, que rien ne s'est jamais passé...


    Pardonne-moi
    Le mal que j'ai pas fait
    J'voulais pas, Que l'on s'aime à peu près
    J'voulais juste me connaître mieux, m'épanouir à tes côtés
    On ne donne rien quand on donne peu,
    Je voulais tout donner

    Tu passes, tête basse devant moi... toi qui d'habitude regarde le monde droit dans les yeux, regardes tes pieds, qu'ont ils de si beaux? Je n'y ai jamais vraiment porté attention...aurais-je dû? Où est donc passé ta foutue fierté, celle qui t'empêchait de vivre caché, dans le secret... ton orgueil surdimensionné serait il parti, en même temps que ton amour à mon égard? Tu relèves la tête... tu m'aperçois... tu me fixe, je te fixe... nous sommes nous déjà vu, pour nous regarder avec tant d'intensité? Pardonne moi de ne pas avoir cédé à ta demande. Nous cacher n'était en effet pas la solution à adopter... Je ne m'en suis que trop tard rendue compte... mais ne vaut il pas mieux tard que jamais?

    Pardonne moi…

    Te voir dans cet état... tes cheveux, habituellement si bien coiffé, en bataille; le noeud de ta cravate est horriblement mal fait... ton si beau visage, aux traits si fin, sont masqués par tes cheveux qui retombent dessus, et les cernes facilement décelables me font culpabiliser... pourquoi? Je n'ai rien fait pourtant, tout est de ta faute! TOUT Ton sourire, le vrai celui que tu ne réservais qu'à moi, est absent... Merlin qu'il me manque, tout autant que le son de ta voix, si différente de celle de tes "amis", plus chaleureuse... Je rêve là! T'approches tu réellement de moi?

    -Pardonne moi...



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