• Zacharias, à défaut d'avoir accepté d'adresser la parole au mangemort, avait au moins accepté que celui-ci ne point sa baguette meurtriére en direction de sa joue afin qu'il ne la soigne. C'était peu, mais plus que ce qu'avait osé espérer Theodore en voyant la colère du blaireau.

    - En quelle langue faut-il que je te dise que je suis désolé ? S'agaça-t-il.
    - Essaye en islandais. Ou en suédois. Peut être en letton aussi, ça peut être pas mal.

    Le mangemort soupira et se contenta de marmonner l'incantation lue dans le livre prit chez Justin afin de soigner cette joue. Aussitôt, la plaie sembla se refermer. Il hésita ensuite entre passer le baume cicatrisant au Poufsouffle afin qu'il ne se le mette lui-même ou le faire.

    Il opta pour la seconde.

    - Qu'est-ce que tu fous, Nott ?
    - Je te soigne. J'ai pas envie que tu crèves.

    Smith se tourna légèrement afin de regarder l'autre, surprit.
    Autre qui s'empressa de se corriger.

    - Ca ferait désordre et je saurais pas trop quoi faire de ton corps. Aller le donner à ton père ? T'enterrer dans la forêt ? Le laisser pourrir ? C'est pas facile de se décider tu sais.

    Le blond secoua la tête, soupirant. Qu'avait-il cru.

    - Zacharias ? appela tout de même Theodore quelques minutes après. Je suis dé...
    - Tais-toi et contente toi de me soigner. J'ai bien entendu ce que tu viens de dire et je ferais de mon mieux pour ne pas crever pour que tu n'ais à t'occuper de rien.

    _____

    - Tu fais chier, Smith ! Finit pourtant par s'énerver le mangemort. Je m'attendais pas à ce que tu me sautes au cou mais ...
    - Mais quoi ? Cracha l'autre. Mais quoi Nott ! Vas-y ! Dis moi tout ! Justifie ton meurtre ! Justifie ta cruauté ! Trouve toi des excuses pour mieux dormir la nuit. Pour pouvoir te regarder dans une glace. J'ai cru que tu avais changé. J'ai sincérement cru que tu avais changé. J'ai voulu croire que tu avais changé en fait. J'ai voulu me persuader que tu étais un mec bien. Tes efforts je les considérait comme des actes gentils, spontanés... c'était quoi hein ? Pour endormir la méfiance de cet imbécile de Smith ?

    Theodore restait de marbre, écoutant sans ciller les mots de l'autre garçon.

    - Je suis forcé de constater que je me suis trompé sur toute la ligne à ton sujet.
    - Je n'ai pas oublié ce que tu m'avais dit, Zacharias, murmura Nott d'un ton qui ne lui ressemblait pas. Que tu pensais que j'étais quelqu'un de bien. Que tu ne me jugerais plus. Tu me reproches de ne pas tenir une putain de promesse mais... tu ne tiens pas plus les tiennes Smith. Tu regrettes de m'avoir fait confiance ? Je le regrette également. Et tu sais pas le pire ? C'est que tout ceci a commencé parce que j'ai tué le mangemort qui s'apprêtait à te tuer toi. Si je l'avais pas tué, rien de ceci ne serait en train de se passer... mais tu serais mort. Et je m'en serais voulu.
    - Bien sur, puisque ça aurait fait désordre, lança le blond.
    - T'as rien compris.

    _____

    La situation ne cessait de s'envenimer. Comme au début de leur parcours, Zacharias et Theodore recommençaient à se hurler dessus pour un rien. A se sauter à la gorge à la première occasion. A en venir aux mains et autres joyeusetées dès que possible.

    Pourtant : ils n'avaient pas songés à se séparer. Conscients, au fond, d'avoir besoin de l'autre pour rester en vie. Besoin du blond pour gérer les stocks de potions et veiller à ce qu'ils ne se fassent pas attaquer. Besoin du brun lors des quelques duels auxquels ils se trouvaient confrontés.

    Et bien que ce soit le manque de scrupules de Theodore à user de sortilèges dangereux qui était la cause même de la détérioration de la relation Smith-Nott... c'était bien ça qui faisait que le premier restait avec le second.

    Entre autre.

    - Stupefix.

    Plus d'une fois, son mangemort de compagnon de fuite s'était moqué de lui, plus ou moins gentiment, à cause de cette manie à utiliser des sortilèges appris en cours. Comme si c'était ces sorts là qui étaient destinés à leur sauver la vie.

    "C'est comme si tu te battais avec une fronde contre quelqu'un qui a... je sais pas moi... un truc plus fort qu'une fronde."

    Zacharias se tourna vers Theodore, prêt à le voir utiliser le sortilège de mort. Tellement plus facile. Le combat était vide expédié dès l'instant où son sort réussissait.

    Il n'en était rien pourtant.

    Le brun était, actuellement, adossé contre un mur. Son bras gauche ramené contre son torse, sa baguette à quelques mètres de lui.

    - Ava...
    - Bloclangue, lança précipitemment le blond. Avada Kedavra.


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  • Theodore n'était plus directement menacé par la baguette ennemi. Lors de la chute de son adversaire, cette dernière avait roulé quelques mètres plus loin. Mais même si tel n'avait pas été le cas : avec un propriétaire mort, elle ne représentait plus grands risques.

    Le seul sorcier encore debout se trouvait être Smith. Leurs ennemis étant soit stupéfixés, blessés et inconscients ou mort dans le cas du dernier. Nott, pourtant, restait adossé contre le mur et ne cessait de fixer un point imaginaire, son bras gauche toujours ramené à lui.

    Prudemment, Zacharias s'approcha de Theodore. Il avait baissé son arme, persuadé de ne rien craindre pour l'heure. Tous leurs adversaires étaient au tapis, après tout.

    - Theo ? Demanda-t-il doucement en se baissant afin d'être à sa hauteur. Ca va ?
    - Hypocrite, murmure l'ancien mangemort. T'es un putain d'hypocrite Smith.

    Plus le temps passait et moins le blaireau avait l'impression d'avoir affaire à Theodore Nott. Il était bien trop différent de celui avec qui il avait quitté le manoir Malfoy. Le premier était froid, moqueur, ne montrait aucunes de ses faiblesses. Jamais il ne se serait laissé allé de la sorte.

    Et il ne savait pas ce qu'il préférait. Un Nott froid et fort. Ou un Nott plus ouvert et qui ne paraissait plus aussi fort et intouchable qu'autrefois.

    - Theodore...
    - T'as... t'as osé me reprocher d'avoir tué quelqu'un. Juste parce qu'il allait te tuer, commença le brun. T'avais pas le droit de le tuer à ton tour. Tu. Tu te contredis tout le temps. Je sais plus quoi penser, je sais plus comment agir, Smith. Quoi que je fasse... ça n'ira quand même pas.

    L'ancien Poufsouffle prit, à son tour, place contre le mur. Peu importe qu'un mangemort ne gise, raide mort, à quelques mètres d'eux. Peu importait que les autres puissent reprendre connaissance (ce n'était pas comme s'ils représentaient un quelconque danger après tout). Peu importait.

    - Je ne sais pas non plus, Theodore, avoua l'autre à voix basse. Je ne sais pas si j'ai raison de penser que tu as changé. J'ai envie d'avoir raison mais j'ai peur d'avoir tord. J'ai appris à t'apprécier, je tiens à toi et... et j'ai pas envie de me rendre compte que j'avais tord. Pas envie de regretter de t'avoir soigné, de t'avoir fait confiance, de t'avoir aidé. J'ai pas envie de regretter tout ça par la suite ; et le fait que tu ais tué cet homme... au fond... ça m'arrangeait.

    _____

    Zacharias avait fini, contre l'avis de l'autre, par prendre sa baguette et les faire transplaner. Theodore, son bras toujours contre lui, avait posé sa tête sur son épaule et avait les yeux mi-clos. Ne sachant si c'était dû à la fatigue ou sa blessure, Smith avait préféré ne pas rester près des hommes de Voldemort et aller planter la tente au plus vite.

    Lorsqu'il eut trouvé un endroit qui lui convenait, et qui saurait convenir à l'ancien mangemort (ce qui était le plus compliqué) il l'adossa contre un arbre et se dépêcha à monter leur abris.

    - Theodore ? Tu viens ? J'vais m'occuper de ton bras ?

    La tête appuyée contre le tronc, les yeux réellement fermés cette fois, le brun semblait calme. Bien plus calme que quelques minutes auparavant.

    - Theodore ? Réitéra-t-il son appel tout en s'approchant de lui et s'abaissant. Theodore ?
    - J'ai pas envie que tu regrettes de m'avoir soigné, claqua à voix basse le brun. Fou le camp Smith.

    Sans réfléchir, sans se soucier du fait qu'il le regretterait peut être (probablement, sans doutes, à n'en pas douter ...) il passa un bras derrière les épaules du mangemort... de l'ancien mangemort et l'attira vers lui.

    - J'suis censé faire quoi là ? Te faire confiance ? Demanda froidement Theodore. J'te l'ai déjà dit Smith : fou le camp.
    - Je suis désolé.
    - Tu crois pas que c'est un peu facile d'être désolé ? Saleté de blaireau ; j'aurais dû te laisser crever... j'aurais eu la paix. Et j'me serais pas senti MAL simplement parce que j'ai tué quelqu'un.

    Malgré ses paroles dures, l'ancien serpent n'avait pas bougé et n'avait rien fait pour s'éloigner de l'autre.

    - T'as le droit de m'en vouloir.
    - Encore heureux ! Parce que j'vais pas m'gêner.


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  • Zacharias aida Theodore à se relever et à aller s'installer sur son lit, malgré les protestations de celui-ci. Le brun avait réussit l'exploit consistant à le rendre plus pâle encore qu'à l'ordinaire.

    - Smith, grinça Nott. Bas les pattes. Tu me touches, j'te bouffe, saleté de blaireau.

    Un sourire moqueur apparut sur le visage du sorcier concerné.

    - Ca te ferait pas de mal, répliqua Zachrias, continuant d'approcher. Mais tu sais... J'veux juste voir ton bras pour pouvoir le soigner, Theodore.

    Après avoir essayé de tuer l'autre du regard (et échoué en beauté), le serpent se résigna et laissa l'ancien Poufsouffle, bon gré mal gré, s'approcher de lui. Sa baguette de remplacement dans une main et le livre de soins emprunter à Justin dans l'autre : le blond s'installa aux côtés de l'autre, sur son matelas, et examina la blessure.

    - Ca fait mal ? Demanda Smith.
    - T'es con ou tu le fais exprès ? Siffla Theodore entre ses dents. J'ai l'air d'une chochotte ?
    - Un peu, sourit le premier avant de reprendrE. Non non. Pas du tout. Me regarde pas comme ça ! Theodooooooore ! J'aime pas quand tu fais cette tête là ! J'ai peur moi !

    _____

    - Un coup tu m'aimes bien, l'instant d'après tu me détestes... et celui encore après tu m'aimes de nouveau, grogna le mangemort. Je sais plus sur quel pied danser avec toi, Zacharias.
    - Essaye le pied droit.

    Assis côte à côte sur le canapé, les deux fuyards étaient restés silencieux un long moment. Il avait fallu que Zacharias ne lance, sans crier gare, un bon "Au fond, j't'aime bien Theo" pour que le silence et le calme ne soient définitivement rompus.

    - Décide toi une bonne fois pour toute : est-ce que ça vaut le coup de risquer la mort à mes côtés ou pas, trancha Theodore. Le choix est simple.
    - Et le choix est fait.

    Le brun baissa les yeux et tourna la tête.

    - Je prend le risque de mourir à tes côtés, murmura Smith à son oreille. A part si on va se mettre tous les deux en sécurité.
    - Sécurité et moi nous ne sommes pas en très bon termes en ce moment.

    Zacharias passa un bras derrière le cou de son voisin et l'attira contre lui.

    - La prochaine fois que je te reproche quelque chose d'aussi stupide... tape moi.
    - Je peux ? Pour de vrai ?

    _____

    Tout sourire, le blond regardait la forme brune qui était enroulée dans sa couverture et en boule sur son matelas. Theodore était vraiment en train de perdre sa carapace. Plus les jours passaient et plus il avait l'impression de retourner à Poudlard.

    Non pas qu'à l'époque il n'avait été proche du serpent. Jamais encore ils ne s'étaient aussi longtemps côtoyés. Pour tout dire, en sept années d'études : les fois où ils s'étaient adressés la parole devaient pouvoir se compter sur les doigts d'une seule main.

    Ne pas avoir été proche du jeune Nott n'empêchait toutefois pas Smith d'avoir l'impression d'avoir de nouveau un être humain face à lui et non plus une machine à tuer dépourvue de tout sentiment.

    Et si cela était, globalement, plutôt positif... Zacharias était également terrifié par ce brusque changement.

    Toutes les failles du serpent refaisaient surface ; presque de manière simultanée. Et Merlin qu'il y en avait. Bien plus que ce qu'il aurait cru au départ.

    - Zach, appella Nott en se redressant soudain.
    - Cauchemar ? Supposa aussitôt l'autre, près du lit. Encore.

    En guise de seule réponse : l'ancien mangemort hocha la tête. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'ils s'étaient réconciliés et, peu à peu, Theodore recommençait à accepter l'idée d'avoir quelqu'un à qui parler.
    Et que cette personne puisse être Zacharias.

    - Tiens, proposa le blond en tendant du chocolat à l'assassin. Ca te fera du bien. Le chocolat est un remède à tous les maux.
    - Sauf à ta connerie.
    - Faut bien une exception, sourit Zacharias en se levant. Reste encore un peu au lit.
    - Tu peux pas... rester ? Interrogea d'une petite voix Theodore.

    L'ancien Poufsouffle arbora alors un air ennuyé.

    - S'il te plait, Zach, insista le brun.
    - S'il y a un s'il te plaît... ça change tout, s'amusa Smith.

    La main du Serpentard se referma sur son poigné et le tira jusqu'à lui.

    - Me laisse pas, supplia presque celui qui venait de se réveiller.


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  • Pour une fois : la tente était étrangement silencieuse. Zacharias était affalé sur le canapé, une jambe tendue et la seconde reposant sur le dossier, et bouquinait (mais ne semblait pas être entré dans son livre). La veille, le blond avait donné une potion du sommeil à Theodore qui ne s'était pas fait prier avant de l'ingurgiter. Celui-ci passait donc une bonne nuit ... pour une fois. Et ce n'était pas du luxe.

    Sauf que : qui disait "Theodore endormit"... disait également "personne à qui parler ou à embêter." et ce n'était pas du goût de Smith ; qui n'avait pourtant pas le coeur d'aller réveiller l'ancien mangemort.

    Ni le courage. Parce que même s'il paraissait inoffensif, il n'en demeurait pas moins Theodore Nott ; et même lorsqu'il avait encore cette carapace et qu'il éloignait tout le monde... le brun avait déjà eu cet aspect fragile.

    Moins. Mais quand même.

    - J'ai faim, entendit soudain le blond. J'espère que t'as fait à manger, Zach. Sinon...
    - Sinon quoi ?
    - Sinon c'est toi que je mange.
    - Tu sais que c'est pas la première fois que tu menaces de me manger ?

    Pour toute réponse : Theodore grogna et enfoui sa tête sous la couverture.

    _____

    - Theodore ... Narcissa Malfoy et toi... est-ce que vous êtes...

    Occupé à métamorphoser tout ce qui lui tombait sous la main, Theodore arrêta son exercice pratique pour fixer celui qui venait de lui parler. Un sourcil haussé, il interrogeait silencieusement Zacharias.

    - Tu vois ce que je veux dire ou pas ?
    - Non, se contenta de dire l'ancien serpent. Je te prierais donc d'être un peu plus clair.

    Le blaireau soupira. Nerveusement il jouait avec ses doigts ce qui avait le don d'amuser l'autre sorcier.

    - Tu promets que tu vas vas pas t'énerver hein ? Ni mal le prendre ? Ni me menacer de me tuer ? Tu vas pas me faire de mal et tu vas continuer à bien m'aimer ?
    - Je ne promets pas de ne pas m'énerver, ni de ne pas mal le prendre, ni de ne pas te menacer, ni de ne pas te faire de mal et continuer à bien t'aimer va être difficile.

    Le Poufsouffle prit un air offusqué avant d'inspirer un grand coup, prenant son courage à deux mains pour poser sa question... et inquiétant plus que de raison le brun.

    - Y a un truc entre Narcissa Malfoy et toi, non ?

    Theodore resta figé sur place, hébété.

    - Pardon ?

    _____

    - Roooh, allez Theodore, gémissait Zacharias. Tu ne vas tout de même pas m'en vouloir pendant cent sept ans ! J'ai juste posé une question !
    - Si. Si je compte t'en vouloir aussi longtemps ! Claqua le plus jeune tout à fait sérieusement et croisant les bras sur son torse. Mis à part si tu te charges de faire le repas tous les jours.
    - Je fais déjà le repas tous les jours, marmonna le second.

    Assis sur le canapé, Theodore avait enfin daigné lever le nez du livre dans lequel il était plongé depuis des heures, mais ne s'était pas tourné vers son interlocuteur. Un léger sourire en coin, il poursuivit ce qu'il venait de dire faisant comme s'il n'avait pas entendu la remarque de l'autre.

    - Et que tu ailles risquer ton cul en ville tout seul ; et que tu ranges ; et que tu fasses le ménage ; et que...
    - Non mais... t'es conscient que je fais déjà tout ça, Ted ? Questionna Smith.

    Le mangemort tourna la tête en direction du blaireau. Un sourire jusqu'aux oreilles, la réponse était évidente.

    - Du coup tu conclus quoi ?
    - T'es con, sourit Zacharias en lui frappant le haut du crâne et prenant place à ses côtés. Et tu sais que tu ne m'as toujours pas répondu ?

    Le brun baissa les yeux.

    - Ted ?
    - Elle pourrait être ma mère, grogna Theodore. Elle a l'âge qu'aurait eu ma mère d'ailleurs... et a un fils de mon âge. Tu réfléchis parfois, Zach ?
    - Tu sais... l'un n'empêche pas l'autre. Certaines les aimes jeunes, et certains les préfères vieilles. C'est pas obligé que ce soit un homme et une femme du même âge.. t'façon quand on voit celles de notre âge ça a tendance à faire peur.
    - Si tu l'dis, répondit juste le serpent en haussant les épaules.
    - Tu oses mettre ma parole en doute !

    Le blaireau passa un bras derrière le cou de son voisin et le tira dans sa direction pour lui ébourriffer un peu plus les cheveux... comme si cela était utile.

    - Mais arrêteuh.. ZAAAACHEUH !


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