• La femme aux cheveux bruns se précipita vers eux et se mit à la hauteur de l'homme. Son cœur s'inquiétait pour lui, sa tête voulait le tuer pour lui avoir une fois encore mentit. En présence de tant d'auror pourtant, mieux valait s'abstenir.

    - Harry, qu'est ce qui s'est passé ?
    - Il n'a pas supporté... ce qu'il a vu, apprit Harry gêné par cette conclusion. Je ne t'en dirais pas plus, Hermione. Mis à part que tu n'as rien à faire ici.

    Cela devait bien faire quatre jours que Jones s'évertuait à enfin trouver le bon contre sortilège. Il voulait réellement le trouver, ainsi il aurait les preuves qu'il attendait depuis si longtemps : celles que Zacharias Smith n'était pas indispensable à son service.

    Pourtant il fallait se rendre à l'évidence. Depuis que le garçon avait disparut et était recherché par les aurors, ils n'avaient guère été très efficace. Seule une femme avait su être re métamorphosait. Tous les autres occupaient une chambre et s'impatientaient. Dans un sens, Jones les comprenaient : se retrouver bloquer avec un bras en forme de spatule, ou un pied en palme de canard ne devait pas être une partie de plaisir.

    - Monsieur Jones, les autres demandent quand est-ce que Smith rentrent de vacances ?

    Parce qu'en plus il n'avait pas osé leur dire la vérité. Ils avaient beau ne pas apprécier le médicommage plus que nécessaire... il restait de loin le plus efficace du service. Leur bouée de sauvetage.

    - Terry, Il veut te voir, signala Amy en entrant dans la chambre. Si tu veux je garde Zacharias.
    - Terry ? S'amusa le blond. On n’a pas trouvé plus... débile comme surnom ?
    - Pas encore, non, maugréa le serpent. Et je t'interdis de le faire.
    - Ch'ui désolé mais... c'est trop tard, nargua le médicommage. Tu ne vas pas me recouper un orteil, hein ?

    Terence le regarda, un sourire mystérieux sur le visage. Exactement ce qu'il fallait pour parvenir à inquiéter Zacharias. Comment l'avait-il comprit ? Ce n'était visiblement pas pour rien qu'on l'avait choisit lui comme commandant des opérations. Tous les autres étaient des nouilles. Sauf Malfoy. Lui il était cinglé, ce qui était différent.

    - Amy, va me chercher Draco, ordonna-t-il. Je veux que ça soit lui qui reste ici. On verra bien s'il est aussi idiot que son père ou s'il l'est plus.
    - A mon avis il l'est moins, intervint Zacharias. Mais on ne me le demande pas... donc je me tais.
    - C’n’est pas l'orteil que j'aurais dû te couper à toi... mais la langue.

    Jones devait faire face à tous les sorciers à sa charge. Si les journalistes, ces rapaces, n'avaient pas décidés de publier un article "évènement", son mensonge aurait encore pu tenir.

    Après tout, si Zacharias souhaitait prolonger ses vacances, il n'aurait aucune raison de l'en empêcher. Du personnel ? Il en avait, et s'il lui disait qu'ils avaient du mal... les autres employés lui en auraient voulu puisque Smith se serait su "indispensable". Et puis, il ne prenait jamais de vacances à proprement parler... bien sur une petite journée de séchée par ci par là mais il s'abstenait dans l'ensemble.

    - Pourquoi nous avoir mentis, Jones ? Nous avions le droit de savoir.
    - Vous auriez encore plus paniqué, se justifia-t-il. A présent vous n'avez plus que ces re métamorphoses en tête mais aussi, et surtout, la disparition de...

    Il fût interrompu par trois coups portés à la porte. Jones reçu l'auror Nott comme il se le devait : l'homme était son sauveur après tout.

    Les regards des autres médicommages s'arrêtèrent sur ses cheveux. Noirs corbeau et décoiffé, il avait là un fameux point commun avec son supérieur. Les yeux sombres qui auraient pu faire fuir s'il n'y avait pas eu cette étincelle rassurante dans la prunelle. Et ce sourire maladroit. Brown était certaine de l'avoir déjà vu... cet homme. Il y a longtemps.

    - Monsieur Nott, salua Jones. Du nouveau ?

    En pénétrant les lieux, Théodore avait reconnu Lavande Brown, cette jolie bécasse un peu stupide. Malgré cette bêtise qu'il savait sienne, il craignait qu'elle ne le reconnaisse... que l'homme le salut ainsi l'acheva.

    - Hermione sait-elle que tu es en vie ? Demanda-t-elle  de but en blanc. Et Smith ?
    - Ils le savent tous les deux, Brown, souligna Nott. A présent, j'aimerais pouvoir dire à Monsieur Jones que nous avons retrouvé Zacharias... ou tout au moins une partie.
     


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  • Ce matin là, Emy et Harry étaient déjà arrivés quand Théodore fit son entrée. Tel un automate, le brun se dirigea vers son bureau où sa charmante amie avait déposé une tasse de café, comme ils en avaient eu l'habitude. Avant. Pourtant, lorsqu'il la porta à sa bouche, la boisson n'avait pas le même goût que d'habitude. Il soupira. Foutu décaféiné qui lui suivrait jusqu'à sa mort.

    Un paquet trônant sur sa pile de dossier attira son regard sombre. Qu'était-ce ? Juste une boite avec aucun parchemin joint. Prudemment il l'attrapa et posa son oreille contre. Silencieux. C'était déjà ça de gagné.

    Aussitôt eut-il découvert ce qu'il y avait à l'intérieur qu'il se précipita en direction des toilettes. Harry qui ne l'avait pas quitté des yeux depuis son arrivé s'intrigua de se comportement. Le survivant se leva donc pour aller voir quel était le contenu de cette boite qui semblait tant le chambouler. Pourtant il n'en fit rien et alla plutôt voir directement la source : Théodore.

    - Ca ne va pas ? T'es malade ?
    - T'as... t'as vu ce qu'ils ont fait ? Questionna-t-il. Ce que contenait cette boîte ?
    - Et bien à vrai dire... non.

    Théodore se tourna vers son ami, visiblement encore horrifié par ce qu'il avait vu. Dans ses souvenirs (qui étaient bon), le jeune Nott avait le cœur mieux accroché que cela.

    - Viens t'asseoir, conseilla le chef du bureau. Et expliques moi ce que contient cette boite.

    Une forte gifle fit sursauter Zacharias qui grimaça. La violence du geste n'était pas seule fautive, la douleur qui irradiait de son pied était la principale responsable de ce geste. Alors que le blond s'apprêtait à protester, on l'en empêcha.

    - Chut Smith, interrompit l'arrivant. Suis moi et pas un bruit.
    - Et comment je me lève, gros bêta, remarqua le blond. Je suis un peu attaché au niveau des mains et au niveau des pieds maintenant. Alors à moins que tu ne souhaites que je ne saute à pieds joints discrètement... faudra repasser.

    L'idiot qui lui faisait face leva les yeux en direction du ciel. L'ancien Poufsouffle le prenait-il vraiment pour un blaireau ? A en croire que oui. Sans le faire exprès, il laissa tomber sa main sur le côté et tapa dans le pied de Smith. Ce dernier se tendit aussitôt et grimaça.

    - Oh non. Montre-moi tes mains.
    - Stop, j't'arrête tout de suite. J'ai dix doigts comme toi. Ne perds pas ton temps à compter et détache moi. Si tu aimes compter jusque neuf prends mes pieds.
    - Plus tard, tiqua-t-il. Changement de programme de toute évidence.

    - Merlin Théodore, s'horrifia Emy. Ca ne va pas ?
    - Ils... ont envoyés.
    - Une lettre de rançon ? Proposa Harry. Un échange contre toi ? Les deux ?

    Il tomba dans les bras d’Harry, qui le rattrapa de justesse. Aidé d’Elvin qui venait d'arriver, il l'allongea sur le canapé où ils faisaient habituellement asseoir les familles. Emy était assise aux côtés du brun et lui ordonnait de bien inspirer et bien expirer. Lentement.

    - Harry ? Pourquoi ton pote à un orteil sur son bureau ? Interrogea Alvin qui farfouillait. Il n’est pas clean ton...
    - Y a-t-il un quelconque message qui l'accompagne ?
    - Tu devrais le lire ; je pense qu'on a une piste intéressante.

    Terence entra, il aimait bien faire de petites visites matinales à leur invité. Alors qu'il aurait dû être terrorisé et incapable de le chercher ; Zacharias Smith était en réalité le seul qui osait un tant soit peu contester son autorité, pourtant certaine.

    Or, quand il entra, Higgs ne le trouva pas seul. Un second homme était à ses côtés. Il soupira. Génial, maintenant même lui devenait idiot ; d'un même côté, les chiens ne font pas des chats.

    - Qu'est ce que tu fais là ? Cracha le chef des opérations. Tu sais très bien qu'il le veut en état.
    - Donc avec tous ses orteils, je suppose.
    - Dégage Draco, ordonna-t-il en y mêlant un signe de tête en direction de la porte. Dégage avant que je ne m'énerve.

    Hermione attrapa nonchalamment la Gazette, elle avait rarement autre chose à faire en buvant son thé le matin. Son regard s'arrêta sur les gros titres, elle en lâcha sa tasse et transplana aussitôt.

    Elle comprenait mieux à présent, pourquoi Théodore avait reprit son ancien travail. Ce n'était pas par nostalgie au départ, ni pour "changer", ni parce que telle était sa vocation... il se sentait responsable de ce qui arrivait.

    - Imbécile ! Hurla-t-elle à son encontre.

    Pourtant, quand elle le vit allongé et les autres autour, Hermione s'inquiéta. La pauvre lionne était partagée entre son amour pour lui et sa colère qu'il lui cache tant de choses.
     


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  • De l'autre côté de la porte, Terence entendait les cris de leur "ami". Il soupira. Décidément il était entouré d'incapables et ne pouvait compter que sur lui-même. Il était impossible de les laisser plus de cinq minutes avec Smith sans qu'ils ne l'abîme. Inspirant un coup, il abaissa la poigné et désarma Marcus.

    - Je veux qu'il parle pour dire des choses intéressantes, grinça-t-il. Pas qu'il hurle à m'en donner mal au crâne. Et quand je dis : pas de doloris... cela signifie : pas de doloris.
    - Mais... tenta inutilement Marcus. S’il n'y a que la torture qui fonctionne ?
    - Chut ! Je ne veux pas savoir. Si tu ne sais pas le faire parler, appelles moi... et je me charge de lui.
    - Il n'y a donc que toi qui peux t'amuser.

    Terence regarda longuement son ancien camarade de maison et se tu quelques minutes avant de soupirer ; une fois encore.

    - Je suis le chef ici, Marc', rappela Terence, menaçant. Alors tu m'obéis. C'est clair.
    - Moi aussi je dois obéir ? S'amusa Zacharias. Ou alors j'ai droit à un traitement de faveur ?

    Elvin et Alvin faisaient tous les deux faces à Alice. Les deux hommes avaient cessés de lire ce que le nouveau leur avait donné sitôt avait-il rejoint Harry et Emy.

    Parce qu'il était évident qu'ils avaient un passé commun. Commun et lointain. Mais commun avant d'être lointain. Parce qu'ils étaient curieux et qu'ils savaient comment fonctionnait Alice.

    - Tu le connais d'où ?
    - C'est ton ex ?
    - Tu restes amie avec tes ex, s'étonna Alvin. Tu dois bien être la seule.
    - Ce n'est pas ... mon ex, finit-elle par s'énerver. C'est mon ancien collègue. C'est vu ?

    Les deux se regardèrent, interloqués. Comment ça "ancien collègue" ? Cela devait faire plus de six ans qu'ils travaillaient ici ; Alice presque sept. Et aucun auror n'avait changé de poste entre son arrivée et la leur. Aucun mis à part un... qui était décédé et dont ils entendaient souvent (trop) parler.

    - Depuis quand on sait faire ressusciter les morts ?
    - Taisez-vous et lisez.

    Alors qu’Harry et Emy parlaient depuis près de trois quart d'heure avec Jones, un patronus les dérangea. Peut être que le brun avait trouvé des choses intéressantes qui pourraient les aider... Jones ne leur était pas d'une grande utilité : mis à part si l'on pensait que lui rappeler que Zacharias rimait avec embêtant l'était.

    Terence s'abaissa pour être à hauteur de son prisonnier. Il le tourna sans ménagement et défit les liens qui l'entravaient. Zacharias regarda Higgs avec surprise.

    A bien y réfléchir, de tous les mangemorts qu'il avait rencontré pour le moment c'était bien de Terence qu'il se méfiait le plus. Si il n'avait dû choisir qu'un seul de ses kidnappeurs et affirmer qu'il était sur et certain que ce n'était une taupe de la part de ses amis... il aurait opté pour ce dernier.

    Bien entendu, s'il avait su douter un court instant de Flint, après son doloris très... dolorisant, il n'y avait plus grand chose à espérer. Sauf s'il prenait son rôle très (trop) à cœur. Concernant Amy non plus il ne doutait plus... du tout même. Comment avait-elle pu les trahir de la sorte et retourner ainsi sa veste ? Prendre du plaisir à le torturer. Lui. N'avaient-ils pourtant pas passé de bons moments ensembles ?

    - Tends-moi ta main, ordonna Terence.
    - Pourquoi ? Tu veux que je te frappe ?

    Agacé par tant de manières, l'homme attrapa violemment le poigné du second. Il sortit sa baguette et la colla sur un doigt du blond.

    - Que... qu'est ce que tu fais ? S’inquiéta-t-il. Lâche-moi bougre d'âne.
    - Je prépare un cadeau de bienvenu à notre cher ami Théo, expliqua-t-il. Attention ça risque de faire... un petit peu mal.

    L'homme qui avait la baguette en main, loucha malencontreusement en direction des pieds de sa victime. Un sourire naquit sur son visage, un sourire plus grand encore qu'un peu plus tôt.

    - Changement de programme, blaireau. Je vais prendre ton pied.
    - C'est un abus de langage ça... on dit je vais prendre mon...

    Avant que le médicommage n'ait terminé de parler, son interlocuteur avait déjà attrapé son pied et commençait à dénouer ses lacets.

    - Au temps pour moi... si tu parles de ce pied là. Hey ! Laisse ma chaussette tranquille... elle t'a rien fait la pauvre, protestait-il. Remarque... j'ai rien fait non plus, moi donc.
    - Serre les dents et évite de crier.
    - Pourquoi ?
    - Sinon je t'en colle une.
    - Je ferais de mon mieux... ou pas.
     


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  • - On avance bien, confia Emy à Harry. Ted n'a pas perdu la main.
    - Cela doit faire des années qu'il attend ce moment... celui où il reprendra du service.
    - Le pauvre quand même, soupira-t-elle. Sept ans qu'il a perdu.

    Les deux plus anciens de l'équipe se tournèrent d'un même homme vers la table. Theodore était assaillie par Alvin et Elvin, mais aussi par Alice qui était on ne peut plus ravie de le revoir.

    A l'époque, Alice avait été la nouvelle recrue de l'équipe. Theodore et elle s'était de suite entendu, pour avoir fait leurs études à Serpentard tout deux, principalement.

    Elle avait probablement dû être autant affectée que les autres lors de sa disparition ; et ce malgré sa récente arrivée. Le brun semblait oublier les deux hommes qui le regardaient avec admiration presque.

    - Je me doute que ça doit être dur pour toi Théo, chuchota Alice. Mais tu ne seras pas efficace si tu passes ton temps à te morfondre.

    - Amy ! Râla Terence. Tu es consciente que c'est moi qui doit rattraper tes bêtises, maintenant ?

    Terence Higgs voulait bien se montrer conciliant par moment et pardonner bien des écarts de la part des autres abrutis qui l'assistaient ; mais elle avait abusé de sa gentillesse.

    Il la fit donc venir à ses côtés. Hors de question qu'il ne soit le seul à le soigner, surtout pas ! Terence s'accroupit et releva le blond par les épaules : celui ci grimaça.

    - Ne fais pas ta chochote Smith, interdit Terence. Ca doit pas tuer non plus.

    Et pour prouver ses dires, il appuya sa baguette sur son épaule. Nouvelle grimace. Higgs fronça les sourcils et regarda Amy, qui évitait soigneusement de faire de même.

    - Mais c'est pas vrai ! Cria-t-il. Fou moi le camp ! Tout de suite !
    - Mais... laisse-moi t'ex.
    - Je pense que c'est assez clair. Quand je te dis de ne pas trop l'amôcher... j'entends par là : tu ne le tortures pas au doloris ; tu ne le touches pas au visage... et évite de laisser de trop grandes traces. On en a encore besoin.

    Une liasse de papiers dans chaque mains, Théodore lâcha le tout sur le bureau. Il répartit plus ou moins équitablement le travail avec les trois gus que lui avait laissé Harry. Alice. Pour Alice il était ravi de l'avoir à ses côtés, mais ne pouvait-il vraiment pas embarquer l'un des deux (Alvin ou Elvin) pour qu'ils puissent travailler tranquillent.

    - Tu ne penses pas que tu devrais mieux partager, Nott ? Questionna Alvin, le plus alerte à vrai dire. On aura fini bien a...
    - J'en doute vois-tu, coupa le brun. Tu ne cesses de parler et ne sers à rien ave ton copain... Et je sais exactement quoi et où chercher.

    Boudeur et vexé de se faire ainsi rabrouer par le nouveau, Alvin attrapa avec humeur sa pile et se mit à feuilleter. Si Elvin, Emy et lui-même semblaient ne jamais rien trouver d'intéressant... Théodore ne cessait de prendre des notes.

    Ainsi, alors que les trois autres avaient une page toujours vierge, Nott se leva et envoya son patronus à Harry.

    - Jolie castor, ricana Alice. Il fût un temps où nous avions droit à un truc plus conventionnel. D'où te viens ton penchant pour ces bestioles ?
    - J'aime Hermione, affirma-t-il. Plus que tout au monde.
    - Je suis censée trouver le rapport entre ta copine et un castor ?
    - Non laisse.

    Jones quitta la chambre du patient. C'était à Zacharias de faire ce job normalement, pas à lui. Mais cet énergumène ne venait plus depuis trois jours. Jamais il ne lui avait fait un coup pareil, ça en devenait presque inquiètant.

    - Monsieur Jones ? Appela un homme.
    - Lui-même. C'est pour quoi ?
    - Harry Potter, du bureau des aurors spécialisé dans la recherche de mangemort, enchaina Harry. Nous aimerions parler de Zacharias Smith.
    - Vous plaisantez ? se moqua l'homme. Smith est peut être chiant comme un serpentard mais il n'est pas... mangemort.
    - Nous le savons. Mais il pourrait avoir des ennuis avec ces derniers, appuya le survivant. Pouvons nous parler en privé donc ?

    Après un tour de sang, Jones accepta. Si Zacharias avait des ennuis, qu'il ne manquait pas le travail volontairement... dans un sens cela le rassurait. D'un autre côté : qui savait dans quel état il serait retrouvé ?

    - Où habites Théodore Nott, demanda doucement Marcus. Smith ! Nous savons que tu sais ! Alors tu as intérêt à nous le dire.
    - Si vraiment vous le saviez... vous n'auriez pas besoin de me torturer.
    - Endoloris, ragea Flint.


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  • - C'est qui lui ? interrogea un homme. Harry ? Tu nous vires ?
    - Alvin, je te présente Theodore Nott, sourit le garçon.

    Theodore regardait rapidement les sorciers assis autour de la table ronde. Rien avait changé dans leur bureau, mis à part les aurors. Harry l'avait pourtant mis en garde.

    Bon nombre d'entre eux avaient changés de voix ou de bureau suite à sa disparition. Qu'une recrue telle que Theodore puisse trouver la mort avait refroidie les plus jeunes.

    - Harry ! Je deviens folle, avoua Emy MacFallen. J'ai entendu...
    - Mac, soupirèrent les deux bruns.

    Un sourire immense apparut sur le visage arrondi de la femme. Elle se leva et se jeta sur son jeune ami. Elle le serrait à l'en étouffer mais cela n'avait guère d'importance. Cet imbécile lui avait tant manqué qu'on ne pouvait que l'excuser.

    Un violent coup de pied dans les cotes, accouplé à un "debout" sec et autoritaire réveilla Zacharias. Fatigué, il se redressa pour faire face à son kidnappeur. Exactement comme la veille et l'avant veille.

    - Flint, salua-t-il. Quel bon vent...
    - Quelqu'un souhaite te parler.

    L'ancien capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard se retira. Une femme aux airs imposants pénétra alors dans la chambre. Zacharias la fixait, perdu.

    - Amy, souffla-t-il. Non.
    - Salut Zach, sourit la jeune femme.

    Le blond ne pouvait plus détacher ses yeux de la femme aux cheveux noirs. C'était simplement impossible qu'elle ne soit présente en ces lieux pour ce qu'il craignait : cela relevait forcément d'une coïncidence.

    - Laisse nous Marc', chassa Amy.

    L'homme la regardait, interloqué. Depuis quand lui parlait-elle sur ce ton ? Elle qui habituellement s'écrasait face à lui.

    Smith en était-il la cause ? Avait-il craqué pour la Serpentard au mauvais caractère ; et alors elle ne souhaitait pas le décevoir. Ce serait stupide ; il ne bougea donc pas.

    - Fou le camp j'ai dis, s'énerva-t-elle en pointant sa baguette sur son ancien camarade. Flint !
    - Cool, y a pas mort d'homme.
    - Y en aura si tu ne déguerpis pas d'ici illico presto.

    Marcus s'exécuta, quelque peu à regret. Ses yeux croisèrent ceux narquois de leur prisonnier : il se moquait de lui le bougre.

    - Le nom de notre disparu ? Ce n'est pas de notre juridiction ça, protesta Elvin.
    - Laisse parler Harry, bougre d'âne, râla Alvin. Nous t'écoutons.

    Théodore grimaça. Elvin et Alvin. On n’avait pas idée d'embaucher deux personnes aux prénoms si proche. Et au nom de famille identique. Etaient-ils frère ou cela n'était-il qu'une sacrée coïncidence ? A dire vrai il préférait encore l'ignorer.

    - Zacharias Smith, apprit Harry ; seule Amy sembla trouver l'annonce étrange. Médicommage, 35 ans. Il a été vu pour la dernière fois lundi soir.
    - Il faudrait commencer par interroger ces personnes, rappela Elvin. On pourra, après, refaire son emploi du temps.

    Theodore avait déjà attrapé un parchemin ainsi qu'une plume. Les informations susceptibles de les intéresser reposaient déjà dessus.

    - Lundi soir vers huit heures et demie, Zacharias était toujours chez lui, intervint Theodore. J'ai voulu aller le voir avant qu'il ne parte au travail soit vers sept heures. Il n'était déjà plus là-bas. Son supérieur, Monsieur Jones, affirme ne pas l'avoir vu de la journée. On peut donc en déduire...
    - Qu'il a disparut entre huit heures trente lundi soir et sept heures mardi matin, acheva Emy. C'est donc quelqu'un qu'il connait.
    - Pas forcément, infirma le brun. Zach à tendance à ne pas fermer sa porte à clé tant qu'il n'est pas couché.

    Alvin et Elvin fixaient avec surprise le garçon. Ils avaient mis des années à attraper de pareils réflexes : comment ce petit nouveau pouvait-il déjà tout connaitre et savoir comment ils fonctionnaient ?

    Et pourquoi donnait-il l'impression de connaitre Emy et Harry ?

    - Son réseau de cheminé n'était pas fermé, ajouta-t-il.
    - Ce qui signifie ?
    - Qu'il ne dormait pas encore, répondit Nott sur le ton de l'évidence. Connaissant Zach... il devait donc être entre neuf et onze heure. S'il était seul chez lui... ce qui était le cas.
    - On n’avance pas là... on fonce.

    Une grimace douloureuse de la part de Zacharias fit sourire Amy. Elle le laissa allonger et haletant, et partie rejoindre Terence et les autres.
     


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